Gau, l'enfant-sauvage [VOLONTAIRE] [OK]

- Nom, Prénom : Inconnu (surnommé "Gau")

- Age : Environ dix-huit ans

- Taille : 1m70

SON HISTOIRE...(hj : me suis permis de la garder longue puisque c'est un volontaire...)

I - L'enfant-sauvage

Il y a environ dix-huit ans de cela, en Chine, une mère est accroupie dans la forêt voisine du petit village reculé dans lequel elle vit avec son mari et sa fille. Elle accouche. Quelques minutes plus tard, elle se relève, se rhabille et retourne chez elle. L'enfant restera ici : la politique chinoise de l'enfant unique a fait des ravages, et cette famille ne peut se permettre de payer des taxes pour pouvoir garder le dernier-né...

Miraculeusement, le nourrisson parvient à survivre et à grandir, nourri par la faune environnante qui s'occupe de ce rejeton abandonné par les siens et que la nature choisit d'adopter. Durant dix ans, cet enfant deviendra de plus en plus proche de sa nouvelle mère et s'inspirera des seuls modèles qui lui sont donné : les animaux. Quittant la voie de l'humanité qu'il aurait du suivre, il devint un animal.

Ou plutôt, un "enfant-sauvage". C'est ainsi qu'il est caractérisé par l'équipe de scientifiques japonais qui le découvrira dix ans plus tard et l'emmènera dans son laboratoire, ameutée par les bruits qui couraient à propos de cet enfant, surpris plusieurs fois en flagrant délit de vol de nourriture, mais jamais capturé, car possédant une agilité et une célérité hors-norme à la course.

Enfant-sauvage... Ainsi sont nommés ces êtres humains abandonnés à la naissance et n'ayant pas vécu parmi les hommes. Plus proches de l'animal que de l'humain social, ils sont incapables de tenir debout, ne pleurent ni ne rient, n'ont pas de sentiment de justice ou de pensée de la mort, ni de langage humain. Seuls quelques cas sont répértoriés dans le monde, comme celui d'Amala et Kamala, deux fillettes-louves ayant pris les caractéristiques de la carnassière les ayant élevées.

Ces chercheurs, appartenant à une filiale d'une firme du nom de Mishima, une fois établi le diagnostic qui s'imposait au sujet de cet être ayant toujours vécu éloigné de la société humaine, se rendirent compte de l'occasion offerte. Une fois évacués les quelques scrupules qu'ils auraient pu éprouver, ils profitèrent de cette aubaine pour faire des expériences sur ce qu'ils considéraient comme un sous-homme, une ébauche d'être humain.

II - La science, le crime

Toutes les lois de la psychologie sont mises en application sur cet enfant-sauvage, c'est-à-dire, dans l'esprit de ces laborantins, sur cet animal humanoïde : d'abord, on s'amuse à lui faire accomplir des tours dignes d'un chien de cirque en accrochant de la nourriture en haut d'un mât et en étudiant la manière avec laquelle il parvient à la récupérer. Son ingéniosité animale, d'abord admirée, est ensuite mise à l'épreuve dans des expérimentations moins ludiques, plus néfastes. Très vite, on se met à l'attacher sur une chaise électrique pour s'informer sur la capacité de résistance à l'électricité de ce sujet ; il a beau supporter la douleur plus facilement que les êtres humains entiers, les traces de celle-ci apparaissent indéniablement sur son visage. Mais l'équipe n'éprouvera à aucun moment de remords : il est si fascinant d'étudier sur cet être ce qu'il n'est pas permis d'essayer sur les hommes...

Puis ils constatèrent l'étonnante malléabilité de l'esprit de leur sujet. Un animal à domestiquer ? Voilà ce qu'il devint entre leurs mains peu scrupuleuses... Très vite, ils expérimentèrent les théories de l'apprentissage. Entre chiens de Pavlov, chats de Thorndike et rats de Skinner, par le biais du conditionnement mental, de la récompense et - surtout - de la punition, ils parvinrent à enseigner des comportements-réflexes à l'enfant-sauvage, comme le faire saliver au son d'une cloche par exemple. Ils se mirent ensuite en quête, en toute logique, d'une application pratique à l'animalité remodelable à volonté de l'enfant.

Hélas, la firme Mishima traverse à cette période une mauvaise passe. La faillite guette. Seul moyen de conserver cette société japonaise si puissante, si influente, et impliquant tant de personnes que sa ruine serait une catastrophe pour la région : trouver des fonds. Et le PDG est clair dans sa harangue : Tous les moyens vous sont autorisés. Mishima ne doit pas tomber. Promotions à la clé pour ceux qui permettront de grosses rentrées d'argent !"... L'occasion rêvée pour les scientifiques étudiant l'enfant-sauvage de grimper dans la hiérarchie. Mais comment exploiter leur sujet de manière rentable ?

La réponse leur viendra lorsqu'un ami d'un des scientifiques, un adepte de combat à mort qui voit en cet être une valeur sûre, vient leur demander de le lui prêter. D'abord sceptiques, ils finissent par suivre les indications prodiguées par leur premier client, et donnent à l'enfant-sauvage la haine du drapeau américain en le lui faisant associer à la douleur d'une décharge électrique, pensant qu'il attaquerait ainsi l'adversaire américain dès qu'il le verrait sur le ring. C'est une erreur : il préféra éviter le contact avec l'attribut qui lui apportait de la douleur à chaque contact au cours de l'expérience. Mais la bataille se concluera en sa faveur : ne suivant que son instinct animal, il attaquera sauvagement l'antagoniste dès lors que celui-ci lui donna un coup. La nature est celle de la vengeance, de la loi du talion : frappe-moi et je me défendrai. Le combattant américain mourut rapidement, après avoir murmuré quelques minutes, tout en se faisant mordre le bras jusqu'au sang : "Il n'est pas humain...".

Dès lors, les clients se succèdent et payent grassement : après d'autres fanatiques de joute mortelle, ce seront des organisations devant se débarrasser de témoins gênants qui s'intéresseront aux capacités de cette manne céleste, qu'il suffit de récompenser à chaque acte violent. Puis des tueurs à gages souhaitant déléguer. Le business est un bon pourvoyeur de fonds. La société s'en tire en grande partie grâce à cette aubaine. Les scientifiques ont leur promotion.

L'enfant abandonné dans la forêt chinoise semble bien loin, et a laissé place à un être excité à la vue du sang. De l'homme-animal avenant, curieux et semblant donner raison aux théories du bon sauvage de Rousseau, il ne reste plus que la bestialité.

III - Rédemption et humanité

Cependant, un des membres de l'équipe, le docteur Majutku, ouvre un jour les yeux et ose constater cette vérité refoulée : l'être qu'ils ont poussé au crime est fondamentalement un être d'essence humaine. Alors que celui-ci atteint quinze ans dont cinq de captivité, le scientifique décide de le prendre sous son aile et, à l'instar de Jean Itard ayant recueilli un enfant-sauvage appelé Victor, de l'éduquer pour lui inculquer quelques valeurs humaines. Pour commencer, il lui donne un nom : "Gau", issu à la fois de la première syllabe que celui-ci parvint à prononcer et d'un jeu vidéo auquel jouait sa fille.

Gau est un bon élément. Il apprend vite. Rapidement, il atteint la station debout, acquiert les larmes, le rire et quelques rudiments de justice. Les convulsions qui le frappaient parfois se raréfient. Le docteur Majutku le prend parfois chez lui sous prétexte de réaliser de nouvelles expériences, et lui enseigne les bases de la vie en société. Gau comprend aisément et parvient à mettre en pratique les enseignements. Il se montre curieux de tout, furète partout comme un écureil. Seul le langage humain lui demeure inaccessible : seuls quelques mots sortent de sa bouche.

La mascarade dure trois ans. Alors que les dix-huit ans de Gau approchent, l'équipe finit par découvrir la trahison de leur membre, et décide de le punir. Un apprentissage, et l'enfant-sauvage devient allergique à l'odeur du docteur Majutku. Il suffit dès lors de placer les deux dans une salle, et il n'en faut pas plus pour que Gau laisse parler ses instincts et tue avec barbarie celui qui l'avait repris en main, et qui lui laissera pour unique souvenir un médaillon en or...

Mais, contrairement à ses autres meurtres, il sent cette fois un sentiment enseigné basiquement par le docteur s'exprimer dans toute sa puissance : le remords explose à l'intérieur de cette poitrine, en même temps que la conscience de la mort. Les progrès aux expérimentations suivantes des scientifiques se font plus lents, puis disparaissent quasiment. Gau semble tomber en dépression et se prostre régulièrement à l'intérieur de sa cage. Ils décident alors de le soumettre à une ultime expérience qui, supposent-ils, leur permettront de s'en débarrasser : ils rédigent un dossier et l'envoie au comité Battle Royale.

Le dossier plaît, et Gau, cet enfant-sauvage qui ne sera jamais plus un animal mais jamais entièrement un humain, est sélectionné en tant que volontaire à l'édition suivante.

- Descrïption physique :

La fuite continuelle, la bataille et la poursuite des animaux, du rongeur au cervidé, pour se nourrir lorsqu'il vivait dans la forêt, ainsi que les expériences qu'il éprouva dans le laboratoire Mishima ont permis à Gau d'acquérir une constitution physique supérieure à la moyenne. Sans être un colosse, il possède bien plus de force et de puissance de frappe que la majorité des hommes, et fait preuve de capacités remarquables au combat au corps à corps, à la course ou à l'agilité. De plus, son visage apparaît avenant et curieux, presque enfantin, bien que terni par les stigmates des expérimentations scientifiques subies au cours de sa captivité. Grand et musclé, Gau ne correspond guère au stéréotype asiatique.

- Descrïption caractérielle :

Suite à la mort, par sa faute, de celui qui lui apprenait les bases de l'humanité, Gau est tiraillé entre deux comportements contraires et incontrôlables : agir comme l'animal qu'il a d'abord été ou comme l'homme qu'il a failli être. En résulte un mélange particulier et variable, unissant le respect des règles animales basiques de réaction agressive face à un comportement agressif et le sentiment de l'injustice qui peut être ainsi faite. Parfois d'une violence bestiale et acharné, Gau se montre en général curieux de tout quoique quelque peu méfiant, et ne cherche pas la confrontation. Rieur et solitaire, il vit dans le présent et réagit parfois de manière imprévue face à des stimuli déjà expérimentés par l'équipe de recherche Mishima, tels que certaines couleurs.

- Situation sociale :

Pas de situation sociale.

- Aime :

Les comportements amicaux, courir, jouer, nager, la nature, découvrir.

- Déteste :

Les comportements agressifs, être enfermé, souffrir physiquement, certains stimuli condamnés par les expériences subies l'ayant conditionné.

- Gentil ?

Gau est fondamentalement d'essence gentille. Bon sauvage, il est juste capable de réactions imprévues et incontrôlables.

- Méchant ?

Son animalité peut en faire un être considéré comme mauvais.

- Citation :

"Gau... Être... Homme."

(J't'ai fait un avatar dans ma Galerie si tu veux

Merci ma belle ^_^ ! Il est nickel !

Validé Volontaire 2! ( l'avatar est mieux que le premier, je parie que Emma t'en a fait un exprès pour pas que tu reprennes Shuya lol)

(C'est Shuya xD)

ah bon -_-. Bon ben au moins on le reconnait pas c'est déjà ca lol

(Oui^^. Mais bon j'ai pas pris la liberté de chercher un autre perso pour son avatar. En plus cc'est vraiment celui qui a le plus une gueule de sauvage avec ses cheveux longs - non colorés, frisés ou coiffés bizarrement - et sa tête de neuneu.

Je t'aime Shuya et ton sale crapaud aussi )

... lol