Dakota était pitoyable dans son numéro je-m'en-foutiste : si elle croyait que les militaires en avaient quelque chose à foutre de ses états d'âme. Et puis Tsusu qui divaguait.
Une graine malfaisante avait germé pendant ce temps dans l'esprit du jeune homme enveloppé par les Ténèbres, la proposition de Griffith séduisait Sekku.
Le maître de l'Obscurité se rapprocha furtivement de son égal malfaisant et il lui glissa quelques mots à peine audibles à l'oreille tel un lointain écho des âges révolus :
" Ton entreprise est séduisante, j'y adhère. Nous nous retrouverons. J'ose espérer que tu sèmeras la mort avec autant de ferveur et de passion que moi. " lui déclara t'il avec moult précautions afin d'éviter l'attention et surtout afin d'éviter de dévoiler ses intentions criminelles.
Cela fait Takayama saisi l'épaule du deuxième cavalier de l'apocalypse et lui adressa un regard chaleureux avant d'ajouter une nouvelle chose : " Nous ferons le chemin ensemble du début à la fin, nôtre gloire se mesurera à l'accomplissement de notre vie par et au travers de la mort. " ajouta t'il avec assurance et un sourire des plus larges avant de s'adresser à la professeur comme s'il faisait immédiatement volte-face.
" N'essayez pas de nous sauver, il est déjà trop tard, seuls les Ténèbres pourrons nous sauver en nous enveloppant, tous, dans le chaleureux et accueillant linceul des morts. " Lança t'il en empruntant un air convaincu, blasé quoique presque amusé à l'idée que tous crèveraient, une fois de plus les talents d'orateur de maître Takayama s'employaient à semer la confusion, le trouble, la peur parmi son auditoire.
" Oui Senseï, nous sommes déjà morts, nous l'étions déjà avant même d'être arrivés ici. En fait nous étions tous déjà condamnés le jour de nôtre naissance... C'est la vie ! " envoya t'il en direction de cette si charmante Dakota et de l'assistance tantôt dépitée tantôt orgueilleuse en prenant grand soin d'insister sur le c'est la vie par un ton jovial accompagné d'un sourire sincère.
* Et vous crèverez comme des chiens bâtards. J'ai hâte d'étrenner mon nouveau jouet sur vous mes nobles chiens abâtardis si vous saviez ! * pensa t'il tout en affichant un air désinvolte.