Face aux professeurs

Les professeurs avaient l'air si... tristes. Et inquiets. Comme la plupart des élèves d'ailleurs. On pouvait presque toucher la tension tellement tout le monde était tendu. Le ventre de Sumire se noua d'avantage, et elle s'accroupit encore plus qu'elle ne l'était déjà. A quoi bon se faire remarquer, Shinji et Rei, par exemple, se chargeaient déjà de crier sur les soldats et les professeurs. Sumire ne savait plus que penser. Des élèves de l'autre classe se révoltèrent à leur tour, jusqu'à ce que Foyumi ne se mette à rire. Sumire s'approcha de lui et lui posa une main qui se voulait réconfortante sur l'épaule.

" De toute façon on ne peut rien n'y faire... "

C'est alors qu'elle se rendit compte d'une chose: cet imbécile de Ken avait raison. Ils allaient devori s'entre tuer... Tous... Avec l'autre classe... Jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul survivant...

* Il... Il faut que se soit moi... *

[HJ: Désolée pour ce court post mais vacances obligent >.<]

Sori regarda la scene toujours contre son mur sans rien dire. Regardant la réaction de tout sous la prononciation du mot s'entretuer. Sori regarda directement le malade qui l'avait menacer précédament avec un sourire. Les pensé de Sori devint noir, comme si un reve venait de se realiser. Après cela, je serai connue et j'obtiendrai ce que je veut de l'Etat. Sori se leva et marcha au milieu de la salle et regarda les deux proffesseur. Il parla a voix haute pour qu'on l'entende.

"Je suis partant pour votre jeu, expliquer moi les regles. Je vois que la seul issue ici à part de se faire tuer par des militaire est de participer. Je suis partant!"

Tous le monde le regarda sa classe fut etonner Sori était d'un temperament calme et travailleur. Meme si il cache son jeux depuis le debut de ses année, il garde en lui un grande monde remplit de mystère et de stratageme. Sori s'approcha de sa proffeseur et lui dit à l'oreille.

"Réaliser mes fantasme madame..."

Il la regarda avec un sourire sadique et retourna à sa place sans regarder les autres. Comme si quelqu'un venait de le pocedder. Sori était un personnage mysterieux qui n'est pas obliger de se devoiler la face. Il sortit une cigarette de son paquet et l'alluma, il fixait le sol. Il avait oublier la jeune fille sublime qu'il avait rencontrer. Il la regarda dans les yeux, et s'approcha de ses oreille.

"C'est la seul solution, je te promet que je te sauverait au peril de lma vie. Si je peut me permettre et si c'est trop deplacer je m'en escuse."

Il l'embrassa sur la joue et resta contre son mur sans rien ajouté de plus continuant a fumé sa cigarette sans ce souciez des eleves au alentour.

Minako était totallement abassourdie par ce qu'elle venait d'entendre par la professeur des élèves défavorisés....Comment se pouvait il que l'on oblige des élèves de son age à s'entretuer ? Et surtout , comment peut laisser une fille aussi belle et parfaite qu'elle se battre comme une chiffonnière alors qu'elle avait l'âme d'une Geisha ?

Minako les yeux écarquillés regardait les professeurs , et les réactions des autres élèves , elle , etait restée à l'écart plongée dans ses pensées et revoyant tous les efforts et les sacrifices qu'elle avait du faire pour devenir la jeune fille qu'elle était......
Mais quand Sori , le garçon qu'elle venait de rencontrer pris la parole disant qu'il était partant pour se jeu débile , Minako lui jeta un regard désespéré , comme si elle lui demandait du regard de ne pas le faire.......
Pourtant , elle n'avait aucune accroche sur lui , mais elle avait besoin de ce garçon qui avait de l'interé pour elle.....
Ainsi quand il lui promit de la proteger au péril de sa vie , et qu'il lui déposa un baiser sur sa joue , la jeune fille recula doucement posant sa main sur sa joue embrassé elle regardait Sori d'un regard triste et pourtant d'une trés grande noblesse.....

-" Je ne sais pas ce qui se passera désormais , pourtant tu viens de juré de tous nous tuer pour survivre.....alors tu veux me proteger , mais qui me dit que tu ne veux pas me tuée?"

Le ton était moins sur qu'auparavant , elle ne savait pas trop comment une lady devait réagir dans cette situation mais quand sa professeur dit qu'ils partaient , elle courut vers et l'attrapa par le bras...

-" Mademoiselle , j'ai toujours tout fait pour etre une parfaite lady qui representerait la noblesse de notre pays , alors pourquoi....pourquoi nous ?"

"Vous allez vous entretuez...".Ses mots lui fit coupé la respiration. Le professeur des Elites, completement Ignorante, voulait quitter la salle, avec les eleve. Mais persone ne bougeait, plutôt preoccupé par cette histoire. Elle se reprit quand elle sentit le soufle de Sekku. Elle le regarda, D'un air de terreur. Devrait-elle le suivre ? Doit-Elle le faire conifance ? Elle sait qu'il est très instable côté carractère. Elle pris une longue boufée d'air, avant de murmurer.

"Oui..."

Aya recula d'un ou deux pas, avant d'entendre la voix de Lucy. Elle ordonna a ses amis de partir avec Dakota. La jeune fille regarda autour d'elle, Des Militaire...Plein de Militaire.

*Non...Non...Ne suivait pas le Senseï !*

Elle lacha ma main de Sekku et lui dit.

"Attends moi, je reviens."

Elle bouscula les quelque gens qui la genait, elle ne s'excusait pas...Ce n'etait pas le moment. Elle prit alors l'epaule de Yuneko.

"Yuneko...Ne la suit pas..."

Elle cibla du regard les Militaire...Tous un par un.

"Ne risque pas ta vie Yuneko..."

Elle repensa alors au mot du professeur "inconnu"...

"Il y a peu être une chance de s'en sortir" Dit-elle dans l'oreille de son amie.

Akio était reveillait depuis déjà un petit moment, mais depuis, aucun mot n'est sortis de sa bouche. En effet, le jeune eleve des rebus regarder le plafond d'un air admiratif, puis son attention c'était porter sur son nouveau collier. Parmis ce petit chaos, ses bribes de paroles qu'il entendait de partout, il réussis à voir de loin Rei, ou encore son ange gardien drogué, mais guère plus. Il y a sa classe, mais aussi d'autres eleves, d'une autre classe, et a en entendre parler certains, une classe de surdoués peut etre ?
Il s'approcha d'un en lui demandant d'une voix un peu forte et sans aucune once de timidité

"Dit t'es super intelligent toi ?"

L'eleve partit, ayant vu un ami à lui, sans lui répondre, Akio le trouva impoli et méchant, une classe de méchant surdoués alors ?
Puis sa professeur adorée arriva, il souria, elle est jolie, il voulut s'avançait mais un militaire l'arreta net, d'un regard méprisant et autoritaire 'Bouge le demi-mort' lui lança l'homme en uniforme, Kada ne comprit pas sur le moment, ainsi que ce que disait les professeurs.

"On va devoir s'entretuer entre nous ?"

Demanda t'il, un peu bete et enfantine, mais le jeune garçon ne captait pas encore tout, il ne s'attent pas à l'horreur...

Là il vit Rei, son amie, attaquait violemment la professeur, il lui cria alors avec un ton inquiet, soucieux de plus en plus qu'une chose serieuse se profilait, ce qui commença a lui faire un peu peur

"Rei !!! Naaan arrete ils vont te grondaient !!"

"enlève tes sale pâtes salle chienne ! je sais me défendre tous seul ! ... "

Kao était hors de lui, le fait que sa professeur l'avai protégé contre le militaire armé et pointant son arme en sa direction étai dégradant pour un homme de sa fierté, l'idée de savoir qu'il était impuissant le rendait encore plus m'éprisan que la normal et Sensei en faisait les frais... il cessa tous ces hurlements lorsque la belle Rei sauta au cou de la professeur, c'était bien fait Il en profita d'ailleurs pour reculé au fond de la salle, la tète a claque de militaire sur qui il avait pissé, le nargué avec son joujou , chose qu'il aurai fait lui aussi si les rôle étai inversé mais c'était pas le cas vexé il alla rejoindre Akio son petit protégé et lanca une réplique bien a lui a Rei

" Vas y ma belle te laisse pas faire té trop sexe quant tu t'énerve ! "

entre temps la raison de leur venus ici était donné, il devaient "s'entre-tuer" , le rire de son meilleur pote raisonna dans la salle, contrairement a lui, Kao n'était pas étonné, les adultes son prêt a tous et n'importe quoi pour prouvez a la terre entière qu'elle belle bande d'enfoirés ils son ... il soupira, d'un long soupir blazer, oh que oui Kao était blazer de tous sa ... il fit comme si il n'avait rien entendu, arrivé a la auteur de Akio il lui donna une tape sur la tète, ce qui voulais dire dans son langage * t'inquiète petite tète je t'aiderait * mais seulement les mots ne sortaient jamais, alors sil se contenta de lui lancé un

"ouai Akio on va tous se niké la gueule ...c'est la politique des conards ici ! ... nous somme tous des méchants ... toi aussi Akio t'es un méchant et les méchant sa doit payé ! donc cuik"

il mima le signe de tète coupé et rigola ... puis il s'asseyas sur une table a côté d'Akio , tout le monde semblai le regardé bizarrement, comme choqué de son geste sur le militaire ...

* quelle bandes de conards sa joue les saintes ni touches maintenant ... je déteste les gens qui si croivent!*

puis ils s'adressa au professeur des élites puisque l'autre etait occupé avec Rei

"Excusez moi belle blonde.. oh pi merde non ya pas d'excuse, c'est pas parce que vous êtes mignonne que vous vallez plus que tous ses enfoirées de militaires ... quoi que vous dirrez, j'ai pas confiance!...... ma question c'est : si je tue Zak par exemple... "

il le montra du doit

"lui là ... j'irai pas en prison un ? ... si c'est le cas sa devient intéressant ... "

Kao disait sa plus pour provoquer, sa ne voulais en aucun cas dire qu'il le ferai même si l'envie ne lui manquai pas .. Il attendait la réponse sourire aux lèvres ravis dans choquer plus d'un ...

YoKo était toujours serré contre son suijin , c'était enfantin mais c'était elle et elle ne pouvais agir autre qu'avec autan de naturel, son regard était toujours posé sur Gau , mais il se posa très vite terrifié sur celui d'un des élèves rébus, puis un autre don la violence des gestes et des mots, lui faisait imaginé le pire, les militaires était armé et pointaient volontairement leurs armes sur eux ... Yoko était perdu, elle ne comprenait rien.. et puis Suijin pour rien arrangé venait de la mettre en garde contre le jeune homme en blanc, puis les professeurs venais d'annoncé qu'ils était la pour s'entre-tuer , un rire raisonna dans la pièce , des menaces éclatèrent et de la violence contre l'autre professeur, il y en avait même qui clamai haut et for leur goût pour la tuerie , Yoko eclata en sanglot et s'exprima tel une pile électrique impossible d'arrêter ...

" nonnnnnnn je veut pas mourir, je veut revoir ma maman, mon papa et mon petit frère, je le ferai plus je le jure, je suis sur que je suis ici parce que c'est moi qui est.... et j'ai dit que c'était pas moi ... oooh Sinjin viens on sans va !! on se sauve, on la sui.. je veut pas mourir, je veut pas que tu meur ... j'ai peur, je mérite pas sa, tu mérite pas sa , Gau y mérite pas sa...."

C'était les joues remplis de larmes quelle s'exprimai et qu'elle ne s'arrêtait plus de pleuré ni même de parlé, elle ne savait d'ailleurs même pas pourquoi elle avait parlé de Gau et ne fit d'ailleurs même pas attention a sa , .. elle se calma et se mis a sangloté tout en essuyant de ses petites mains ses larmes..

" je suis idiote de pleuré comme sa ... je suis la seul d'ailleurs ... Suijin merci de me laissé resté contre toi !"

Mikomi l’avait dit, elle avait dit le mot et les réactions ne se firent pas attendre. Premièrement la professeur du lycée d’élite prit plutôt mal la chose et opta pour une quelconque plaisanterie. Elle se dirigea vers la porte qu’un militaire barra de son corps massif bien qu’elle ait déjà été verrouillée par un de ses collègues. Il posa son regard abruti mais agressif sur la belle américaine. Mikomi eut pitié de cette pauvre femme qui était venue enseigner dans son pays, elle avait honte aussi de ce pays qui était capable d’une telle horreur.

Elle s’adressa à elle, se décidant enfin à tout expliquer malgré la douleur que ça lui provoquait :

« Ecoutez, vous ne pourrez pas partir. Ou si vous y parvenez ce sera… dans un cercueil. Ce… ce n’est pas la première fois que ça arrive… Ce n’est pas la première édition de ce… foutu programme ! »

Sa voix était faible mais on sentait la colère qui commençait à percer, des larmes de rage coulaient sur ses joues et elle se mordit les lèvres pour se contenir. Ses élèves, aussi ingrats soient-ils, avaient besoin d’elle et même si elle ne pouvait pas les sortir d’ici elle leur devait au moins une réelle explication.

Alors qu’elle allait s’adresser à l’assemblée, les questions recommencèrent à pleuvoir. Une jeune femme séduisante de la classe d’élite posa une question dont la tournure rhétorique fit frissonner Mikomi :

« Pas aucune… Mais une seule chance. Un seul… d’entre vous pourra quitter cette île vivant… Mais… Seulement si, tous les autres… (Elle prit une inspiration et continua.) Meurent avant la fin du séjour… C'est-à-dire… dans trois jours. »

Puis ce fut le tour de Saito de poser plusieurs questions. Elle répondit en triturant le coin de la veste de son tailleur avec nervosité :

« Le survivant pourra retrouver sa famille… Et il recevra des … « indemnités » du gouvernement… »

On voyait sur son visage à quel point les mots qui sortaient de sa propre bouche la dégoûtaient. Elle ajouta :

« Je ne sais pas pour… pour les corps. La « tuerie » va commencer dès que vous sortirez de cette pièce. Vous recevrez cha-chacun une arme dans un sac. »

Elle aurait du leur dire tout ce qu’elle avait lu… Que tous les coups étaient permis, qu’ils avaient le droit de ruser, pousser au suicide… Qu’ils devaient se mettre corps et âme dans le combat, oublier leurs amitiés et ne penser qu’à leur survie… Mais c’était trop horrible pour qu’elle y parvienne. Elle jeta un regard coupable vers l’autre professeur, elle tremblait de devoir continuer ainsi en énumérant toutes les règles.

Puis soudain Rei lui fonça dessus. Elle reçut l’insulte comme si elle la méritait, la femme avait du mal à déglutir puis brusquement elle se sentit projetée contre le mur. Son crâne entra brutalement en collision avec le béton. Elle poussa un cri de douleur tandis que sa tête se mit à tourner. Elle était déjà tellement bouleversée que ce coup faillit lui faire perdre connaissance mais elle tint bon jusqu’à ce que le poing de Rei s’élève. Elle plaça ses mains devant son visage et cria :

« Rei !!! Je t’en prie, arrête ! Ils vont… »

Elle voulait parler des militaires. Ils ne se gênaient pas pour la frapper mais ils étaient là pour faire régner l’ordre et elle savait que ses élèves n’étaient pas très doués dans ce domaine. Justement un militaire commença à braquer son arme sur la prostituée mais avant qu’il ne tire Kondo la prit dans ses bras pour la calmer. Le coup partit tout de même… Dans le plafond. Une des ampoules explosa en faisant des étincelles et le militaire cria :

« Bougez plus les mioches ! Ecoutez la prof sinon la prochaine balle est pour votre petit cul ! »

Mikomi n’entendit pas la question de Shin qui avait été noyée par le coup de feu mais elle perçut le rire hystérique de Yoshigawa. Reprenant difficilement ses esprits, elle le regarda avec tristesse. Oui c’était pour de vrai. Il n’y avait aucune blague là dedans, seulement une véritable tragédie.

Les élèves se mettaient tous à pleurer, crier, poser des questions. Certains tels que Kao semblaient enthousiastes et Mikomi en eut le cœur serré. Ils ne pouvaient pads y croire, ça ne pouvait pas être vrai… Puis elle avait toujours la tête qui tournait, elle se sentait mal… Elle dit doucement :

« Ecoutez… Il y a une cassette pour… pour tout expliquer. Je n’en ai plus la force. »

Un militaire lui donne la cassette qu’elle inséra dans le lecteur. L’image de la présentatrice apparut sur la télévision et le silence relatif s’installa dans la salle. Elle expliqua tout : les provisions, les armes aléatoires, les colliers, l’île etc. Mikomi se laissa tomber sur une chaise pour ne pas écouter ce qu’elle disait. Un sanglot désespéré la secoua et elle pleura en silence.

La video:

https://www.dailymotion.com/video/xiw87_battle-royale-reglement_fun

Ce n'est pas du flood juste l'extrait de la video en original et en integral...

[ voilà qui devrait satisfaire les impatients que vous etes. Du coup, je suis contrainte de poster en 4eme vitesse, et mon message sera surement de moindre qualité et baclé. Sozuka, merci pour le lien, mais tu aurais quand même pu attendre que je poste pour nous le proposer -_- Vous avez le feu au derrière ou quoi?]

Dakota s'avançait d'un pas décidé vers la porte, dans le but de s'éloigner le plus loin possible de ces détraqués. Mais c'était sans compter sur la présence d'un molosse bedonnant qui gardait l'unique issue des lieux. Il la toisa du regard avec dédain et, à la fois, perversité. D'un geste violent, il la poussa vers le bureau professoral, et la jeune américaine se cogna la tete contre le meuble en fer. Un mince filet de sang coula la long de ses méandres blonds.

Elle observa quelques minutes l'autre enseignante, qui s'adressait à elle, blasée. Dakota ignorait pourquoi elle était aussi laxiste, passive, et ne tentait rien pour sauver ses élèves. Pour sa part, il était hors de question de céder à la barbarie, et d'obliger sa classe à participer à la boucherie.

Les mots de Mikomi lui glacèrent le sang, si bien qu'elle était incapable de parler, d'emettre le moindre son, de prononcer le moindre mot. Elle regarda ses élèves avec des yeux coupables. Si elle avait su lire les katakanas, elle aurait alors compris ce qui s etramait, et aurait empéché ses élèves de partir au voyage pédagogique. Tout ce qui leur arrivait était sa faute. Ils étaient sous sa responsabilité. Et si l'un d'eux mourrait, elle serait rongée par le remords.

Dakota considérait ses élèves plus comme ses amis que comme son gagne pain. Agée de 25 ans, elle avait parfaitement su s'intégrer dans cette classe, et voyait souvent ces jeunes gens en dehors, le soir. Elle avait detrès bons rapports avec tous. Et puis, il y avait ...., qui faisait battre son coeur.

Elle posa ses yeux sur lui, un court instant, et se jura de tout faire pour que le projet du gouvernement capote. Elle ne savait pas encore comment, mais elle devait faire quelque chose, se rebeller, perturber le jeu. Mikomi semblait représenter une bonne alliée, mais elle paraissait si faible, si soumise...
Pour mener à bien son projet, Dakota devait feindre l'indifférence la plus totale, pour que les militaires ne se doutent pas de ce qu'elle allait faire.

Elle afficha donc un air suffisant en regardant la vidéo. Blasée, elle cacha son choc face au discours de la présentatrice. Elle tournait le jeu en dérision, parlait d ela mort comme on parle du beau temps, de la pluie.

Une fois l'extrait terminé, elle regarda ses élèves. Elle s'adressa alors directement à eux en slang (argot américain), qu'elle leur avait appris en classe, afin que les autres ne comprennent pas.

" Je suis sincèrement désolée... Mais je trouverai un moyen de vous sortir de là. En attendant, faites attention à vous."

Et voila on y était, après la première vague de protestations les militaires armés avaient reussi à contenir les élèves . Au milieu des questions ,des pleurs et des cris Mikomi avait répondu aux questions et avait fini d'achever les élèves par ses paroles. Shinji continuait à crier jusqu'a ce qu'il se fasse calmer par un militaire.Comme le proffesseur des élites d'ailleurs. Les paroles de Mikomi résonnaient dans sa tête,il restait là stupefait devant ce qu'on leurs demandaient. S'entre tuer en trois jours...Shinji serra les poings et se construisit un masque durs et froid. il écoutait,tentait d'assimiler les paroles et regardait les reactions des autres.

Ensuite ils avaient eut le droit à une vidéo ridicule où une femme leur avaient expliqué le fonctionnement du"jeu" auquel ils allaient participer. Sinji comprit très vite qu'ils n'avaient aucun moyen de se révolter ,les collier dissuadaient trop. Ensuite un plan de l'ile des règles tous aussi ridicule les unes que les autres. Finalement là seule chose qu'il fallait retenir c'était les zones interdites pour ne pas exploser.

Maintenant Shinji s'avait ce qu'il lui restait à faire,il baissa la tête regardant le sol les machoires crispés.Il commencait à se poser des questions sur lui les autres et sur ce qu'il allait faire,si il y arriverait mais il se rendit vite compte que c'était des questions sans reponses alors mieux valait arrêtté de se prendre la tête. Il verrait plus tard pour le moment il ne fallait pas y penser,Shinji se mit à graver le visage de ses camarades dans sa tête car pour lui c'était surement la dernière qu'il les voyeait en condition "normale". Il serra les dents,la rage l'avait gagné,il prit de grande bouffée d'air mais rien n'y fit, il n'en pouvait plus il n'avait jamais connu un etat d'angoisse tel que celui la ,la peur l'empêcher tout autant que la haine d'ouvrir la bouche.Après avoir gravé la tête de ses camarades dans la sienne il se remit à la cassette, volontaires avait dit la presentatrice,le fou là-bas et l'espèce de chien. Ceux-là serait donc à eviter...enfin pour le moment,se dit Shinji.

Les autres était leurs contraires et c'est pourquoi il fallait faire attention car ne le conaissant pas ils aurait peut-être comme Shinji aucun scrupule à le tuer. Pour sa classe il aviserait plus tard.En cette instants si il n'y avait pas eut les militaires il aurait tous cassé sans reflechir ,a vrai dire ,là, il n'en pouvait plus. Il jetta un regard de côté à Takeru pour se sentir bien ,pour savoir qu'il n'était pas tous seul...

Kaoru parlait, cela resonnait dans la tête d'Akira, il ne savait plus quoi faire, on aurait dit que le démon prenait possession de son corps, en fait cela etait juste du a une hausse de sa temperature, en clair une petite fievre passagere, sûrrement du a sa Tare qui venait de reprendre du au stress, si seulement il avait eu ses médicament, mais cela n'avait plus d'importance, les seules questions qui passaient par sa tête etaient;

" Comment pourrais-je tuer Kaoru, la fille que j'aime? Comment pourrais tuer Yuneko, celle que je commencait a peine a cherir, qui venait de troubler mon coeur? Comment pourrais-je tuer Lucy-luce, nous qui sommes confident depuis le plus jeune âge, celle avec qui j'ai tous fait, celle avec qui j'ai tous vecu, celle qui m'a toujours soutenu? "

Il se retourna vers Kaoru, il la devisagea avec de grand yeux qui devait laisser paraître une peur folle, surtout folle, dans ses yeux, il etait percer de part en part, son envie de participer, et son envie de survivre a ce jeu, et celle de proteger ses amis comme Keisuke et Lucy, il en savait plus quoi faire;

" - Je...je... je suis troubler, je ne sait plsu du tous quoi faire, participer pour survivre, ou pour vous proteger, ou seulement pour le fait de participer, parce que on ne sait jamais, les armes ne sont peut etre pas vrai, et tous cela n'est qu'un grand canular... En fait... J'essaye de me rassurer en me disant que sio on se retrouve tous dans un endroit ou l'ont pourrais se concerté ensemble, et reflechir sur la situation... Voila pourquoi je proposait un endroit qui donnait l'impression d'une de civilité comme un amas de maison, je veut sinceremnt vous protegé, mais il faut faire le point avant, de plus ici tu es la seule a m'avoir ecouté, Lucy croit la prof's et tente de la suivre, Yuneko parle deja avec un autre amies derriere, tu es ici bas la seule qui m'ecoute, desole, je dcoit t'emmerder avec mes états d'âme. Que soit, voila tous ce que j'avait a dire, a toi de voir... "

Il se retourna a nouveau en direction de la prof, attendant son numero, " lequel aurait-je?? ", il voulait survivre, son corps le demengeait, il voulait se mesurer a sakki, pour voir quelle technique il utilise, son Gentser gengutsu contre la technique de Sakki, voila un truc qui le motivait a combattre pour survivre et voir son adversaire. Il resta la sans bouger.... juste la a attendre....

Rei leva vers Ryu un regard étrangement troublé. Il l'avait empêché de taper sur la professeur mais le vraie problème était elle-même: son poing avait tremblé...
Elle en était sûre. Au moment où la pensée de vouloir la défigurer l'avait traversée, son coup, prêt à partir, s'était baissé.
Ces sales tarés de militaires avaient tiré dans le plafond, faisant éclater une ampoule et la prostituée s'était recroquvillée contre son ami.
3 jours c'est à fois court et long. Trois jours pour faire régner ses idées. Rei commençait à percevoir l'intérêt de la situation: la vengeance est un plat qui se mange froid...
Elle cacha son visage dans un pan de la veste du jeune homme, s'isolant des événements. Un sourire se dessinait lentement, à la fois terrible et doux...
Elle s'empressa de l'effaçer car il aurait pu paraître déplacé dans la pièce.
Certains élèves se joignaient à son avis tandis que d'autres chialaient comme des enfants.

"Pourquoi..."

Evidemment que la prof des élites ne pouraient les sortir, on ne sort pas de ce genre de situation d'un claquement de doigts. Mourir ou vivre, c'est sûrement ça la nouvelle donne...
Ses pensées vaguèrent à Shinji, qui avait retrouvé un certain silence.
Comme pour se rassurer, ses ongles se crispèrent , telles des griffes noires, sur la manche de la veste...
Ils étaient foutus, c'est tout ce dont elle était sûre...

Maki tremblait comme une feuille en regardant la vidéo , depuis l'arrivé des professeurs elle n'avait pas bougée et était resté stoïque face à l'annonce de ce jeu mortelle ,se contentant d’agripper de ses mains trop pâle le bras de Ken qui la soutenait , enfouissant sa tête dans ses bras les altercations entre les élèves et les soldats devinrent violentes...

Parmi tout ses élèves, Maki cherchait du regard la présence réconfortante de certaine personne cher a son coeur...comme Yeo...qu’elle n’avait toujours pas vu…Yeo , était la seule véritable amie "fille" qu'elle avait , et lorsqu'elle aperçu enfin les longs cheveux noir de la coréenne qui les rejoignit, elle fut soulagée....La présence du professeur Mikomi-sensei , fut réconfortante un instant , mais lorsque la jeune lycéenne croisa le regard humide de la jeune enseignante, elle sentit son coeur battre plus vite , présentant qu'un lourd danger les attendaient.

"Un jeu ...une règle....s'entretuer...."

-Oniisan....j'ai peur ....

Murmura Maki à ken ...sa présence était peut être la seule chose qui lui permettait de ne pas craquer, de ne pas crier, de ne pas pleurer...Elle restait donc stoïque tant qu’elle sentait sa présence, laissant sur son visage blême aucune expression d'angoisse ,ravalant sa peur , et essayant mais sans grand succès de stopper les tremblement nerveux de son corps frêle.

Elle sursauta lorsque la vidéo commença, avec son générique joyeux quelque peu déplacé vu la situation.

La voix vive et pétillante de la présentatrice, était plus effrayant que rassurant, bien que celle-ci mettait tout le bonheur du monde à présenter ce jeu comme si il s’agissait d’une crêpe party.

Elle leur expliqua clairement la situation


Maki lâcha d'une main le bras de Ken pour, toucher son propre collier, avant de remarquer avec effroi qu’elle en avait un mais que chaque personne ici en possédait un à l'identique...Rei sur sa droite en avait un… les deux type louches du fond en avaient, Ken aussi... et même Yeo...mais aussi Akio , qui venait de se relever .



Maki sursauta violement crispant sa main sur le bras de Ken, regardant désormais avec effroi le collier de ses amis, tout en essayant instinctivement d'arracher le sien en tirant dessus....


Maki stoppa son geste.

Elle avait peur, mais la vidéo et cette présentatrice extravertie et bien trop joyeuse, l'empêcher de laisser libre court a ses émotions... comme hypnotisée par le film , gardant l'espoir que "miss BR" leur annonce que c'est une blague...elle regarda sans parler le reste de la vidéo , frissonnant à nouveau lorsqu'elle vit la hache que la jeune présentatrice trouva "super cool"...

Puis silence.....La pièce s'envahit de murmure terrifiés des élèves, de pleurs et d'injures en tout genre lorsque la vidéo se termina....Maki, tout comme la télé qui venait de s'éteindre , tomba au sol cognant de ses maigres genoux le carrelage de la salle...

Elle était anéantit, par ce qu'elle venait de comprendre....des larmes brillèrent sur ses yeux et levant son regard, vers Yeo puis vers Ken elle dit faiblement...

-On va tous mourir ?!

Lauft !
Weil der Meister uns gesandt
Verkünden wir den Untergang
Der Reiter der Boshaftigkeit
Füttert sein Geschwür aus Neid

Die Wahrheit ist wie ein Gewitter
Es kommt zu dir du kannst es hören
Es kund zu tun ist ach so bitter
Es kommt zu dir um zu zerstören

Weil die Nacht im Sterben lag
Verkünden wir den jüngsten Tag
Es wird kein Erbarmen geben
Lauft ! Lauft ! Lauft ! Lauft ! Lauft !
Lauft um euer Leben !


Dans les yeux de Yoshigawa, on pouvait lire une certaine lueur d'incrédulité. Non ! Cette situation ressemblait trop à cette chanson de Rammstein... Non...

Néanmoins, il restait impassible, et réfléchissait calmement à la situation...

* Ainsi, il faut s'entretuer...
Bon, réfléchissons, je n'aurait aucune pitié pour les gens que je déteste. Pour ceux que je ne connais pas, aucun problème apparent...
Je vais donc tenter de tuer tout le monde sauf mes amis. Et ensuite...
Ensuite...
Ensuite, on aviserais...*

Cette perspective le tériffiait...

Il regarda attentivement la vidéo afin de bien saisir toutes les nuances de ce "jeu". Lorsque la vidéo fut terminée, il regarda passivement le monde tourner autour de lui, s'agiter, tel un enfant hyperactif...

* Dans trois jours, je serait où mort, où plein de thunes !*

...

- JE VAIS PAS ME LAISSER CREVER COMME UNE MERDE ! JE VAIS ME BATTRE POUR RESTER EN VIE, CA JE VOUS LE PROMET !!!
...
...oups...

Il venait de réaliser qu'il s'était levé et avait braillé d'une force que tout le monde s'était retourné...

Il se rasseya et remit son lecteur mp3 dans les oreilles...

Erst wenn die Wolken schlafen gehen
Kann man uns am Himmel sehn
Wir haben Angst und sind allein
Gott weiss ich will kein Engel sein

Le regard de la jeune Kiide était vide, mais quand la professeur de l'autre classe prit la parole elle releva doucement ses yeux vers elle, l'air presque inintéressé...
Et enfin elle regarda Dakota, une belle femme mais aussi leur professeur...Ce qui lui faisait peur c'était les militaires qui se trouvaient autour d'eux, leur regard et façon d'agir la terrifiait...mais comme toujours elle ne laissait rien percevoir.

Jusqu'au moment où cet professeur prononça les mots fatidiques...Ainsi donc ce n'allait pas être un voyage scolaire comme ceux qui ont l'habitude de se dérouler...Ce sera la fin pour des élèves et il n'y aura qu'un survivant.
La peur monta et Hiromi avait mal au ventre, mais sa main sur son ventre ne bougeait toujours pas...
Son regard n'était plus vide mais à présent elle regard un à un les élèves présents dans la salle...Il y en avait qui réagissaient comme des barbares, Hiromi détestait ce comportement, elle soupira silencieusement.

Hiromi ne quittait plus Yuneko des yeux, son regard semblait peser sur la jeune personne...On aurait dit qu'elle la maudissait simplement avec son regard, s'en était presque effrayant.
C'est alors que Lucy lui adresse la parole, lui demandant si elle avait mal au ventre, Hiromi tourna légèrement sa tête vers son amie, et prit un air paniqué puis elle baissa les yeux, ne cessant pas de toucher son ventre.

Le souvenir revint alors...
Haku et elle...C'était sa première fois, et c'était tellement merveilleux, jusqu'à ce que le cauchemar prenne vie. Cet enfant elle ne pouvait pas l'élever, ils étaient beaucoup trop jeunes, et n'étant pas majeurs ils auraient été mal vu dans la société mais aussi dans leur famille...Alors cela avait sûrement été la meilleure solution...mais tellement douloureuse.

Hiromi se redressa alors et secoua sa tête et chassa ce mauvais souvenir, mais Haku ne pourrait jamais disparaître, d'ailleurs ils continuaient toujours de se voir...Elle l'aimait tellement.
Elle regarda alors Lucy d'un air protecteur, et tourna négativement la tête et elle retira sa main de son ventre.

Et elle repensa à cette loi, puis à cette vidéo qu'ils avaient vu...leur collier, c'était donc ça, ils ne devaient pas essayer de les enlever sinon ils exploseraient, c'était encore plus barbare ! Elle avala difficilement sa salive et regarda à nouveau Lucy l'air terrifié, encore. Qu'allaient-ils faire ? Vu les personnes présentes ici, vu les barbares, comment allaient-ils s'en sortir dans ce "jeu" monstrueux ?

Puis tout à coup un élève hurla, Hiromi se retourna, au fond d'elle elle avait envie d'éclater de rire, cet élève était d'un ridicule...Il pensait vraiment qu'il serait le seul à se battre pour gagner ? Il se trompait lourdement.

Ainsi Dakota était désolée et elle trouverait un moyen pour les sortir d'ici, mais avec ces militaires ils n'auraient pas grande influence...Même si Hiromi l'espérait grandement.
Alors elle fit un geste qu'elle n'aurait jamais dans une autre situation, elle prit la main de Lucy et ne la lâcha plus...

Lucy ne contrôlait plus la situation. Mademoiselle Dakota s'était excusée et pourtant... pourtant son coeur battait dans sa poitrine, plus vivant que jamais. Le paque de fraises tomba par terre lorsque la jeune élite comprit vraiment le sens des paroles de l'intitutrice des pouilleux.
"Vous allez tous vous entretuer en trois jours...". Mais Lucy ne voulait pas mourir ! Ce collier hideux qui lui encerclait le cou l'empechait de respirer et elle tourna un regard paniqué vers Akira:

* Non, non, non.. Je ne veux pas !!!*

Au moment où Hidomi lui prit la main, Lucy eut un sursaut d'effroi et elle sentit son estomac se retourner devant la cassette. Peu aprés, ses jambes l'abandonnérent lâchement et elle s'écroula par terre. Mourir ici ?? Mais pourquoi ?! Qui est le crétin a inventé cette loi ?
Sa main la reliait encore à Hiromi et son teint verdit brutalement quand elle remarqua la personne sur laquelle était posée le regard assassin de son amie:

" Non, Hiromi... Non..."

C'est tout ce qu'elle parvenait à dire, ce signe de négation, non tout simplement.
Comment Mademoiselle Dakota avait-elle pu leur faire ça ? C'était igonble! Lucy avait encore tant de choses à faire vraiment et ces trois jours... Elle devait donc rechercher la protection de quelqu'un de plus fort, elle qui savait à peine se battre.
Elle gémit doucement, frottant de sa main libre son genoux. Deux clans semblaient déjà se former dans la salle: les tueurs et les tués... Et la jeune fille ne voulait en aucun cas faire parti du deuxième.
Elle leva le regard vers la télévision, étudiant avec un certain sérieux la cassette qui défilait.

* Qu'es qu'on va devenir...*

"Yuneko, j'ai peur >_______________< Tu penses que c'est vrai ???" Demanda-t-elle timidement à la lycéenne, sans parvenir à se relever

Il fallait qu'elle parle à Suijin et surtout ne pas partir sur un pessimisme énorme. Elle se savait déjà incapable de tuer, c'était hors de sa condition. Alors, il fallait qu'elle s'enterre à présent ? Elle mordilla l'ongle de son pouce, les yeux humides...

Raito commençait doucement a sortir des brumes obscures du sommeil...Le gaz dans le bus avait eut un sacrée effet sur lui, résultat, il mit un certain temps a se réveiller...
Il entrouvrit difficilement les yeux, tentant vainement de comprendre...Que se passait il donc?
Une vague d'images l'assaillait. Il était dans une salle obscure, avec plusieurs élèves, dont certains qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam...Il crut d'abord a un mauvais rêve. Mais les voix, les cris, les pleurs constata t'il avec effroi, semblaient bel et bien réels...Il sentit alors autour de son cou, une sorte de collier...Instinctivement, il tira dessus, cherchant avec ses doigts un bouton, pour le retirer. Mais rien...
Raito se redressa, et poussa un grognement. Il vit sa professeur, qui semblait...Désespérée...Mais que se passait il donc??Il aperçu alors les militaires armés. Les dernières brumes de sommeil s'évanouirent. Que se passait il donc? Ils semblaient menaçants...Pensée stupide, toute personne armée l'était par définition...Avant qu'il ait pu comprendre quoi que ce soit, leur professeur glissa une cassette vidéo dans un magnétoscope...Il vit alors, une femme extravagante parler d'un jeu sur une île...Il était question de s'entretuer...la femme était bien trop joyeuse pour une question d'une telle gravité. Aussi, Raito qui n'avait pas eut le loisir de voir les militaires frapper certains élèves, cru tout naturellement à une stupide blague. Il se dit que ses colliers étaient simplement des colliers un peu trop serrés pour rigoler....D'ailleurs, les réactions des ses camarades, étaient complètement absurde. Lorsque la cassette vidéo prit fin, Raito se leva d'un bond, et regarda la professeur, un sourire sur les lèvres. Puis il éclata de rire, et se tourna vers ses camarades, comme pour partager une bonne plaisanterie. Mais aucun d'eux ne semblait prompt a rigoler. Tous semblaient tendus, paralysés par la peur... Raito commença à se sentir nerveux. Etait il donc le seul a se rendre compte de la vérité?
Il se tourna vers la professeur, et s'adressa à elle, d'un ton qui se voulait désinvolte.
heu...Ce n'est pas vrai n'est ce pas madame? c'est une blague?
Raito la regarda, suppliant. La prof pleurait...Cela ne devait pas être bon signe...Raito prit petit à petit conscience de la réalité...Il faillit Hurler, foncer sur les militaires. Mais cela n'aurait servi à rien...Il comprenait...Il n'avait plus le choix...Sinon, il mourrait...
Il s'assit, abattu. Ses choix étaient limités...Il regarda les élèves autour de lui, et se surprit à penser
"Mais comment vais-je les tuer?"...

Comme toujours lorsque Kazuma se sentait captivé, il prit une chaise, la tourna à l’envers puis s’assit dessus. Il ne perdit pas une miette de la vidéo et des réactions de l’assistance. Loups et agneaux, mais la frontière est si fragile, n’est-ce pas ?
Kazuma savait maintenant qu’ils allaient être les acteurs d’une pièce aux allures de tragédie grecque. Et il n’avait jamais rien vu d’aussi intéressant. L’œil calcula, et les scénarii se dessinèrent, innombrables. Alors le jeune homme préféra s’en remettre au sport, surtout qu’il savait très bien qu’un facteur lui manquait pour résoudre une telle équation.

Malgré le séisme qui cherchait à faire exploser sa magnitude au fond de lui, Iino Kazuma était calme comme un lac de montagne à présent. Ils venaient d’être mis au parfum, il n’y avait plus de zone d’ombre. Pris d’ennuis, il posa son menton contre ses avant-bras croisés sur le dossier de la chaise, songeant aux futures réjouissances, si rares dans sa vie.

Sur l’échiquier de son esprit, Kazuma venait de poser les pions des deux volontaires présents dans la salle. Il ne pouvait s’empêcher de poursuivre l’analyse de partie, comme lorsqu’il jouait contre un étranger au domaine. Evidemment puisqu’il ne connaissait pas la moitié des joueurs présents. Kazuma ne se souciait jamais de son propre sort mais plutôt d’admirer comment la causalité pouvait colorer le précipité. Mais alors qu’est-ce qui l’avait toujours poussé à acculer le roi adverse, si ce n’est l'autoprotection ou la volonté de vaincre ? Peut-être qu’une forme d’instinct prenait parfois les rennes.

Sur sa chaise, Iino Kazuma poussa un léger soupir d’ennui.