La maison n°4..

Kaoru commencait à somnoler. Toujours appuyé contre le mur, elle se battait pour garder les paupières ouvertes. Les derniers évenements l'avait bouleversé, et elle avait cru que jamais elle n'aurait pu trouver le sommeil alors que des fous assoifés de sang rôdaient près d'elle. Étonnement, elle était en train de succomber à la tentation de sombrer dans le sommeil lorsqu'elle entendit des bruits. Elle releva la tête brusquement, toute trace de fatigue disparue.

Le son parvenait d'en bas. De la porte, précisement. Quelqu'un frappait. Quelqu'un frappait, à l'abri qu'elle avait crée, avec l'aide de Yuneko et Naoko. Mais elles étaient parties; et Kaoru était seule.

Elle se détendit tout d'un coup lorsqu'elle se souvint que la porte était bloqué par le lourd canapé, et que toutes les fenêtres étaient elles aussi condamnées. Mais elle devait rester sur ses gardes. Elle empoigna son sac et sortit de la chambre, risquant un coup d'oeil au rez-de-chaussé, lorsqu'une pensée lui traversa l'esprit.

Et si c'était un de ses amis?

Elle ne devait pas prendre de chance, alors elle se placa silencieusement de façon à voir ce qui se passait à l'étage inférieur sans qu'on l'apercoit.

Une voix retentit. Une voix grave, masculine. Kaoru n'arrivait pas à la reconnaître. Un des rebus? Non, la voix lui disait quelque chose... mais ce n'était pas un de ses amis, du moins.

Méfiante, la jeune élite décida de rester silencieuse, attendant que l'inconnu daigne de faire quelque chose.

Sekku était toujours face à la porte d'entrée, il commençait à pleuvoir. Il se blotit alors contre la porte et frappa une nouvelle fois.

" Euh... Ecoutez je suis seul et il comment à mouiller sévère dehors. J'ai pas l'intention de faire de mal à qui que ce soit alors si il y a quelqu'un répondez moi s'il vous plaît. " dit d'un ton peu assuré, presque hésitant comme s'il avait du mal à trouver les bons mots.

* D'ici cinq bonne minutes j'aurais droit à une douche gratuite au pire * pensa t'il, à tort, un grand coup de vent dirigea les gouttes d'eau en direction de la porte : le porche ne lui offrant désormais aucun abri.

Le visage du jeune homme élitiste se figea pour laisser paraître une expression de déception profonde. La nostalgie envahissait tout son être, un goût amer lui vînt à la bouche san s doute celui de la pluie ruisselant sur son visage.

" Et le gagnant de ce grand tirage au sort est Sekku Takayama qui gagne une bonne douche froide gratuite ! Allez on applaudi bien fort le candidat ! " dit-il ironiquement en faisant un tour complet sur lui même les bras levés vers le ciel.

L'air du jeune homme tout trempé était sinistre, en fait il y avait fort à parier qu'il traumatiserait à vue à une enfant de 8 ans pour toute sa vie, trempé comme un chien, l'air pensif Takayama se plongea dans une méditation profonde. Sa montre indiquait 3 heures du matin, qu'avait-il fait de si exeptionnel s'interrogea t'il.
La réponse était pourtant bien simple, il avait marché sans but, errant sur l'île comme une ombre, il avait perdu son ami en chemin et finalement il était sans doute le plus mauvais compétiteur de ce jeu, en somme il n'avait rien fait d'exceptionnel.

Il prit une profonde inspiration
" Ouvrez-moi vous risquez rien de la part d'un looser comme moi. " lança t'il d'une voix monotone, sans intonnation, molle, presque plate, on pouvait y sentir à la fois résignation et désenchantement.
Takayama était sombre, très sombre, affalé contre la porte il en était réduit à se faire la conversation en gromelant dans sa barbe les yeux dans le vague comme un toxico stone au bord d'une falaise.

Le propriétaire de la voix se fit clair dans la tête de la jeune élistique. Takayama... Bien qu'elle ne lui ai jamais parlé, au premier abord, elle l'avait trouvé intéréssant puisque différent des autres. Mais par la suite, elle s'est fit à l'idée de ne pas l'approcher. Une aura étrange émenait du jeune homme, et cette aura se fit encore plus présente dans une telle situation.

Selon les observations de Kaoru, Sekku Takayama n'était pas du genre à se méler à tout le monde, bref, le contraire de Kaoru. Il était tout à fait le genre de type dont elle devait se méfier dans la vie courante. Et encore plus dans ce jeu macabre.

Elle l'entendait, presque suppliant, lui demander de lui ouvrir. Hors, impossible. Le canapé était trop lourd, et de plus, elle n'avait aucune envie de le laisser entrer. Il était trop... indigne de confiance...? étrange? même Kaoru ne pouvait trouver le bon terme, alors elle se contenta de dire froidement, assez fort pour qu'il l'entende;

-Elle est bonne votre douche, au moins?

Kaoru plaqua sa main contre sa bouche. Merde. Maintenant il a la confirmation que quelqu'un était là... Pourquoi devait-elle toujours agir sans réfléchir?

L'air implorant que prenait la voix de son camarade de classe la troubla. Jouait-il la comédie? Et si elle le faisait entrer par en arrière? Elle n'avait rien à perde et elle ne pouvait rester seule. De plus, l'arme près d'elle lui assurait un quelquonque sentiment de sécurité. L'arme... elle avait presque oublié... et s'il possédait une arme puissante, assez pour la tuer?

-Vous êtes seul...? Et votre arme?

Même dans un tel cas, la politese qu'elle avait appris dès son plus jeune âge la força à le vouvoyez. Il pouvait mentir, Kaoru le savait. Il voulait peut-être la tuer, Kaoru en était consciente. Mais... quelque chose la poussait à agir ainsi. La peur de la solitude? Kaoru ne voulait pas l'admettre.

Elle devait rester méfiante, et ça aussi, la jeune femme en était consciente.

[Désolée du retard =)]

[HJ: pas grave ce sont des choses qui peuvent arriver ^^]

L'eau ruisselait sur le visage de Takayama, trempé comme un chien il se remémorait une virée d'un soir lors de laquelle il était rentré sous la pluie tout mouillé. Puis une voix vînt interrompre sa méditation bucolique, c'était une voix féminine sur laquelle il avait du mal à mettre un visage et un nom.

" La douche manque un peu de chaleur mis à part ça elle est gratuite. " répondit-il d'un ton totalement désabusé.

Il savait maintenant qu'il y avait quelqu'un, qui était-ce ? Il ne le savait pas pour le moment, en revanche la méfiance de la personne transparue lorsqu'elle lui demanda s'il était seul et quelle était son arme. Son arme, il caressa le métal froid sur lequel la pluie ruisselait, était-ce bien une arme. Le spleen de l'île lui en avait fait oublier que l'on lui avait donné une arme pour tuer et pas simple comme 'accessoire' dans un jeu ou tout les coups étaient permis, même les coups les plus bas, les plus vils. Après un court instant de réflexion il daigna répondre.

" Je suis seul j'ai perdu Griffith Ryuuzaki de vue. Quant à mon arme est un cure-dent de chasse doté d'une lame de 12cm de long... En somme je ne suis pas un danger en puissance en revanche il y en a sûrement d'autres dangereux et donc bien armés eux." répondit-il sur un ton totalement blasé presque détaché de la situation.

" Et toi tu est seule ? Ils t'ont donné quoi comme arme ? " demanda t'il en essayant de montrer un peu d'intérêt pour son interlocutrice.
La pluie avait gagné en intensité et dans la rue on n'y voyait plus, une légère brume commençait à se lever et dans le ciel les nuages s'obscurcissaient. Des éclairs se firent entendre.

Kaoru n'avait toujours pas bouger. Elle n'osait pas. Accroupie contre le mur, près de l'escalier, elle continuait de regarder le rez-de-chaussé avec méfiance. Que devait-elle faire? Elle n'aurait pas dû parler, avec un peu de chance, Takayama serait parti. Mais bon, tant qu'à faire, y aller jusqu'au bout. Elle pourrait toujours regretter plus tard...

Elle fut rassuré en sachant qu'il n'avait pas d'arme digne de ce nom, bien qu'il pouvait toujours mentir. Dans un jeu comme celui-ci, il valait mieux ne pas rester seul, mais surtout, de ne pas faire confiance à n'importe qui, avait conclu Kaoru. Mais ces deux principes étaient trop contradictoires pour s'y fier.

-Et si je te laisse entrer, comment saurais-je que tes intentions ne sont pas mauvaises?

Elle détestait douter, ne pas savoir comment agir. Hors, depuis qu'elle est ici, elle ne pouvait s'en empêcher. Elle se perdait peu à peu. Elle pesa les pour et les contres de la situation. Tout cela ne prévagait rien de bon.

Elle hésita à répondre à Takayama sur la nature de son arme. Comme il lui avait répondu, elle se devait de faire de même... non? Elle prit quelque instant avant de répondre d'une voix confiante:

-Je suis seule. Quant à l'arme, je fais partie de ces gens chanceux. Enfin, si on peut parler de chance dans une telle situation...

Kaoru serra son sac contre elle, avant de se relever, toujours appuyé contre le mur, comme si celui-ci lui procurait un quelquonque support. Elle ne pouvait rien faire; seulement attendre la réponse de son sinistre interlocuteur...

[HJ: désolé pas d'inspi...]

La brume flottait dans l'air ambiant, une bonne odeur de brume bien fraîche il n'y avait rien de mieux pour bien commencer une journée. Le tonnerre grondait toujours alors que la petite voix à l'intérieur de la maison se fît de nouveau entendre, elle demandait à Sekku comment elle pouvait être sûre des intentions du jeune déséquilibré élitiste.

" Ce n'est pas dans mes intérêts de te vouloir du mal. " lâcha t'il un peu sèchement en guise de réponse.

La voix mystérieuse déclara qu'elle était seule, et disons gâtée par le sort. Peut-être qu'elle était sincère.

" Gardes toujours le doute, c'est essentiel à la survie en ce qui me concerne je pense qu'un allié de plus ne fait pas de mal tu ne penses pas ? T'es seule et n'importe qui pourrait tenter d'abuser de toi. " affirma t'il en toute simplicité.

* Quand j'y repense n'importe quel pervers pourrait... * pensa t'il alors qu'il tripotait son sac, il eut un petit sourire que son interlocutrice ne pouvait voir mais qu'il s'empressa d'effacer au cas où la porte viendrait à s'ouvrir.

Kaoru réfléchissa quelque minutes. Le son du tonnerre la sortit de ses pensées. Elle n'avait pas remarqué l'orage qui sévissait à l'extérieur. Elle s'empara de son sac, de façon à ce qu'elle puisse saisir son arme rapidement, et descendit lentement les escaliers. La porte étant toujours bloqué, les fenêtres condamnées, il n'y avait qu'un moyen d'entrer dans la maison. Elle contourna le salon, se dirigeant vers la cuisine, toujours sans rien dire. Que pouvait-elle dire, de toute façon?

-Passe par en arrière.

Elle allait sûrement regretter cette décision. Mais elle s'en moquait. Une des fenêtre de la cuisine n'était pas aussi bien condamnées que les autres; c'est par là que Akira était entré. Elle poussa la planche de bois, assez pour voir se qui se passait à l'extérieur sans que Sekku ne puisse entrer. Elle s'en éloigna rapidement, se poussant sur le côté. Il ne pouvait ainsi pas la voir.

-Avant d'entrer, montre-moi ton arme.

Mesure de sécurité, se disait-elle. Le meilleur moyen de savoir s'il mentait ou pas. Kaoru se mordit la lèvre inférieure. Où était passé sa méfiance? Elle ne devait pas s'en défaire. Elle attendit que Sekku se présente à l'entrée de la fenêtre. Heureusement que son doute et sa nervosité ne parraissait pas extérieurement. Elle n'aimait pas démontrer ses faiblesses...

La matinée était bien triste, c'était sous un temps de chien que Takayama le déficient élitiste était toujours dans sa posture de SDF sous le poche qui l'abritait bien mal des trombes d'eau qui s'abattait depuis bientôt dix minutes sur lui.
La demoiselle l'invita alors à entrer par quelque entrée dérobée, elle avait probablement été tirée de sa torpeur par le fracas du tonnerre qui se propageait au dedans comme au dehors.
Le sac sur l'épaule il se leva, le pas lent il contourna la bicoque, les fenêtres étaient fermées, et une brèche semblait avoir été ouverte dans une cloison extérieure.
Il arriva à hauteur de cette dernière et resta un instant devant avant de prendre la parole. Il se souvînt alors de la requête formulée par la jeune femme, qu'il montre son arme.

" Ils auraient quand même pu entretenir ce bois... C'est vraiment plus ce que c'était autrefois... " dit-il avec dégoût.
Puis il montra ostensiblement son arme, un beau couteau de chasse dont la lame mesurait une bonne dizaine de centimètres.
Bien sur ça ne payait pas de mine mais c'était une arme silencieuse idéale pour un assassin.

" Puis-je rentrer ? Peut-être pourrons nous discuter un peu et faire connaissance avant la fin de ce jeu stupide... " Demanda t'il avant de laisser planer un soupçon de mystère dans ses dernières paroles.

* Ca semble bien s'annoncer voyons voir quelle sera la suite... J'ai hâte de savoir à qui j'ai à faire. Cette personne méritera t'elle ma confiance ou bien devrais-je lui ôter ce qu'elle à de plus cher ? * pensa t'il tout en souriant pour donner le change, bien sur il devait ressembler à un imbécile souriant sous la pluie mais était-ce réellement Sekku l'idiot ?

Kaoru eut, malgré elle, un petit sourire en voyant la lame du couteau. Bien sûr, elle aurait pu paniquer et refuser l'entrée à ce jeune homme potentiellement dangeureux. Mais ce serait peut-être manquer une expérience intéréssante. Voyons voir... Elle avait perdue Naoko, Yuneko et Akira -qu'elle ne voulait pas revoir de sitôt-, et elle ne pouvait rester seule dans un tel jeu, n'est-ce pas?

Elle s'avança lentement devant l'embrisure qu'elle avait crée quelque secondes plus tôt. L'obscurité de la maison lui voilait une partie du visage et un petit sourire était toujours figé sur son visage. La jeune élistique était sûrement méconnaissable, mais elle s'en fichait.

Poussant la planche de bois mal vissé vers le haut, son sourire disparraissa brusquement. Elle invita Sekku du regard à entrer, sans toutefois baisser sa garde.

- C'est pas le luxe ici, mais c'est déjà mieux que dehors.

La pluie pénétrait dans la sinistre demeure. Elle tendit une main au jeune homme pour l'aider à passer par la fenêtre.

Alors que le temps était d'humeur désastreuse, la planche de bois coulissa pour laisser apparaître l'intérieur de la demeure. Intérieur obscur mais guère plus que ne l'était le dehors, la silhouette d'une jeune femme apparût aux yeux de Sekku par un jeu d'ombres son visage restait en partie un secret en revanche à en juger par son accoutrement elle faisait à coup sûr partie des personnes appartenant à son lycée.
La silhouette ne prononça qu'une phrase : l'intérieur était de loin enviable à l'extérieur humide et froid où à tout moment un danger insidieux pouvait planer.

Il fît passer son sac le premier puis le triste sire se glissa à travers la brèche avec de nombreuses précautions, il n'était pas question d'abîmer ses vêtements fussent-ils trempés.
Une fois à l'intérieur il rangea son arme et il aida à combler la brèche qui lui avait permis d'entrer en ces lieux.

" Oui c'est mieux. Ta voix m'est familière on ne se serait pas déjà rencontré avant ? " demanda t'il l'air charmeur en faisant le joli coeur.

Il posa son regard sur le sa bienfaitrice, l'auscultant minutieusement.

* Whaou mais regardez moi ça ! Ya du monde au balcon ! Quand je pense au nombre de déséquilibrés qui parcourent l'île je suis presque étonné qu’ils ne se soient pas tous donnés rendez-vous ici. * pensa t'il dans un moment d'égarement béat sans doute du au trombes d'eau qui lui étaient tombées sur le crâne et avaient sans doute contribué à détériorer un peu plus son cerveau détraqué et à le rendre davantage mentalement instable.

" Et ton arme c'est quoi ? " demanda t'il avec un brin de curiosité non dissimulée, après tout il avait joué carte sur table elle pourrait sans doute faire jeu égal si elle était du bon côté.

Kaoru se mordilla la lèvre. C'était bien Sekku Takayama qui se tenait devant elle, trempé par la pluie, il avait une allure assez inquiétante pour dire vraie. Et dire qu'il possédait un couteau avec lui... Kaoru ne laissa rien paraître de son malaise, se contentant de sourire innocement.

Replacant une mèche de cheveux qui était tombé sur son visage, elle répondit à la question de Takayama sur son identité. Il faut dire que la question l'insulta un peu; au lycée, elle cherchait surtout à attirer l'attention, pour être franche.

- Bien possible, puisqu'à la vue de ton uniforme, nous sommes de la même classe.

Kaoru recula quelque peu du jeune homme, remarquand qu'il la regardait depuis quelques instants maintenant. Cela ne faisait qu'augmentez sa méfiance, son regard lui rappellait celui d'Akira quelque instants plutôt... qu'elle préférait effacer de sa mémoire. La voix de Takayama la rammena à la réalité lorsqu'elle conclut qu'il valait mieux faire ami-ami avec un tel individu. Elle lui fit son plus beau sourire avant de répondre encore une fois à sa question, cette fois-ci se faisant plus explicite. Il lui avait dit son arme, le prouvant même; cela ne servirait à rien de mentir...

-Une arme...

Elle décortiqua chacun de ses mots.

-À feu.

Disant ses mots, elle se retourna vers le jeune homme, toujours souriante.

La jeune femme élitiste était d'humeur sarcastique, oui c'est vrai Takayama ne connaissait pas tout le monde et ce n'était pas un hasard, en temps normal il était plutôt solitaire mais là les choses étaient différentes.

Il était toujours planté là, les gouttes d'eau tombaient de son visages en ralentissant progressivement leur rythme.

* Tiens on dirait bien le fait de ne pas avoir put placer un nom sur son visage l'a agacée. *
pensa t'il en retirant t-shirt laissant ainsi apparaître sa virilité sans pudeur aucune.

* Je vais encore toutes les rendre dingue de moi... *
imagina t'il malicieusement en retirant son pantalon.
Il plongea alors sa main dans on sac pour en retirer de quoi être sec en bas et en haut...
Puis il retira ses chaussures et ses chaussettes, il commença à se changer en laissant son arme à proximité, derrière lui, juste au cas où un trouble fête pénètrerait le sanctuaire.
La jeune femme répondait à sa question sur l'arme qu'elle possédait, un brin hésitante, elle lâcha la nouvelle : une arme à feu. Sekku continua à se changer comme si de rien n'était osant même un brin de discutions au ras des pâquerettes.

" Tu sais on est quasiment tous dans le mêêêêêême bateau mais tous ne réagiront pas comme moi. Le doute c'est la meilleure arme pour survivre et peut-être voir le soleil se lever demain. "
bavasse t'il alors qu'il était au prise avec son caleçon moulant qui lui collait à la peau, une belle peau, douce comme le poil soyeux d'un lapin. On aurait presque envie de caresser l'animal tellement il était docile et tellement elle semblait douce, ce qui eût sûrement provoqué quelque émois tactile à son toucher.

" ... Si tu veux survivre il va falloir me faire confiance... C'est quoi ton prénom ? Dehors ya des tarés sanguinaires du genre malades échappés de l'asile prêts à se cannibaliser cherche victimes pour survivre alors ma question sera assez simple, à deux on a déjà de meilleures chances, mon arme à l'avantage de ne pas faire de bruit, la tienne d'être efficace sans trop t'exposer. "
continua t'il alors que la lutte avec le sous-vêtement se poursuivait tel un corps à corps martial des plus violents.
Lorsqu'il réussi enfin il poussa un petit cri de joie, enfin, il avait triomphé de ce démon mais ce n'était que pour en voir surgir un autre, bien plus oblong et coriace : un vrai daemon.
Il décida d'ignorer ce dernier car c'était un être faible à tel point qu'il dépendait de deux autres, flasques et dont la forme rappelait des pommes d'amour ayant rétrécies au micro-onde.
Il en profita pour sécher tout ce beau monde qui visiblement n'était pas indifférent à ses attentions, attisant par ailleurs le courroux des démons qui se dressèrent immédiatement contre lui.

" On pourrait s'occuper des concurrents les plus sérieux en premier lieu ou bien des plus faibles, c'est comme tu voudras... "
dit-il,son aveu cinglant allait sans doute faire fureur entraînant un défilé de beaux arguments bien en forme.

Puis il enfila son caleçon sans aucun souci ou problème de conscience, exhibitionniste, oui sûrement, on aurait même put dire de lui que c'était un exhibitionniste ostentatoire.
Il enfila alors son pantalon sec, faisant alors disparaître comme par magie sa peau satinée au toucher, oui c'était une surface douceur comparable à la soie, sans doute sa mère y était-elle pour quelque chose. Toutefois tout ne se déroulait pas sans accrocs, les démons s'insurgèrent du coup qui venait de leur être porté laissant ainsi transparaître leur silhouette d’ombre au travers de l'épais rideau de tissu qui venait de leur tomber dessus, ils redoublèrent même d'ardeur et de fureur : cette fois-ci c'en était une de trop, il fallait couper court à cette rébellion et l'étouffer dans l'oeuf avant qu'elle ne se propage aux alentours, Takayma mit sa ceinture et la boucle fût bouclée emprisonnant ainsi tout trace de mécontentement ou d'agitation. Le roi sombre de tristesse passa sa serviette sur son corps humidement beau comme un coucher de soleil, lui faisant moult papouilles et nombre de compliments irrévérencieux, mais il fallait s'y résoudre il était l'heure, 5 heures précisément, il lui fallait cacher ce beau soleil noir qui émanait insolemment de son torse virile.

* Heureusement que j'ai pas trop tardé à me changé j'ai cru que l’voisin du dessous devenait complètement hystérique... elle m'a regardé-là ? *
pensa t'il sans trop penser car il était l'heure de restaurer sa virilité, il prit donc acte de ce fait et se fît violence pour retrouver son statut passé : son arme récupérée il l'avait rengainée à l'endroit coutumier que depuis le début il utilisait.

Kaoru haussa un sourcil de surprise ou d'incompréhension, peut importe, lorsque Takayama retira son t-shirt sans aucune pudeur. Elle ne détourna pas le regard aussi rapidement qu'elle aurait voulu. Que faisait-il bon sang... et a quoi venait-elle de penser à l'instant? Elle secoua la tête comme pour chassser ces pensées obscènes, avec plus ou moins de succès. Ce n'est qu'alors qu'elle remarqua qu'il venait de sortir des vêtements secs de son sac. Avec sa vitesse d'esprit habituelle, qu'elle remmettait sérieusement en doutes depuis son arrivée sur cette île, elle conclut que Takayama ne voulait que se débarasser de ses vêtements lui collant à la peau, trempé par la pluie. C'était un peu de la faute de Kaoru; elle ne voulait pas le laisser entrer. Peu importait, elle n'était pas du genre à se sentir coupable pour si peu.

Il prenait réellement son temps, pensa Kaoru en se mordillant la lèvre inférieure. Elle n'avait pas vraiment réagi face l'exhibitionniste du jeune homme, et pour cause; elle en avait vu passer plusieurs. Quoique Takayama avait été particulièrement gâté par la nature. Ce n'était pas comme si elle l'avait observé (bien qu'elle n'ai guère le choix), mais elle n'était pas du genre à agir en sainte-nitouche alors qu'elle savait bien que ce n'était pas son genre. Takayama se mit alors à parler.

-Voir le soleil se lever demain matin? J'en ai bien envie, mon cher, et je ne me laisserais pas avoir par un tel jeu, aussi stupide qu'il soit.

Elle aurait pu remplacer ''stupide'' par un tas d'autres adjectifs bien plus appropriés, mais elle se retint. Ce gouvernement venait de gâcher sa vie, elle en était consciente, mais aussi celles de plusieurs autres élèves qui ne méritaient pas un tel sort. Elle voulait s'avouer que c'était injuste, que des tas d'autres êtres humains mériterait mieux ce sort qu'il leur était réservé, mais la vie elle-même est-elle vraiment juste? Valait-elle vraiment mieux qu'un autre? Quoiqu'il en soit, elle détestait réfléchir. Et elle ne se laisserait pas avoir si facilement.

Perdue dans ses réflexions, elle en oublia presque Takayama qui semblait toujours se battre avec ses vêtements, ce qui lui arracha un petit sourire. Lui non plus n'allait pas se laisser vaincre facilement, et il continua de parler à propos de confiance et de fous mentals assoifé de sang.

-Bien, quoiqu'il en soit, je crois que je pourrai te faire confiance. Oh, et mon prénom, c'est Kaoru.

Elle s'assit sur une chaise de la cusinie, non loin d'elle, le coude sur la table et la tête appuyé contre le paume de sa main. Elle soupira. Quelques instants auparvant, assise à la même chaise, Akira lui expliquait avec plus ou moins de détails les effets de sa maladie, dont Kaoru avait déjà oublier le nom. Mais ce qu'elle n'oublierait pas, c'est la façon dont ce monstre à l'intérieure de son ami avait essayer de profiter d'elle, et la lueur particulière
qui animait ses yeux. Une montée de rage s'empara d'elle lorsqu'elle frappa la table de son poing.

Elle se releva lentement, essayant de retrouver son calme. Elle parvint à le retrouver juste au moment où Takayama lui proposa de s'occuper des autres élèves. Ces paroles la bousculèrent quelques peu, mais elle reprit rapidement constance. Elle n'avait pas le goût de réfléchir à ce choix; tuer pour survivre. Elle y réfléchira en temps et lieu. Oh, et puis, il valait mieux de ne pas trop y réfléchir.

-Peu importe, je veux survivre.

Tant que Kaoru quittait cette lugubre demeure, elle serait heureuse. Quoique, comment être heureuse dans une telle situation? Elle s'empara du sac qu'elle avait laissé tombé, vérifiant que son arme si trouvait. Kaoru ne voulait pas hésiter, et lorsqu'elle se retouna vers Takayama, complètement habillée, elle lui fit un petit sourire, peu crédible, avant de s'avancer vers la sortie. En poussant le panneau, elle remarqua qu'il ne pleuvait plus dehors.

-On y va?

Où, elle l'ignorait. Kaoru ne voulait que quitter cette maison déjà empreinte du souvenir du début de son séjour sur cette île. Le début de sa fin.

[HJ: Je te laisse le choix pour un nouveau trhead ou bien pour me faire le tour du proprio * air coquin*. Sinon ça s'est bien passé la rentrée ?]

Je ne me laisserais pas avoir pas un jeu aussi stupide avait elle dit, de saintes paroles, elle avait désormais fait un pas vers la victoire et c'est un Takayma neuf et sec qui affichait une mine souriante, un peu trop enthousiaste peut-être.

* Arrêtes de sourire comme ça elle va te prendre pour un grand malade qui se soigne avec des stupéfiant !* pensa t'il gaiement en enfilant un t-shirt qu'il avait fait personnaliser où on pouvait lire 'Relax, Sexy boy inside'.
Il songea un instant à l'effet que cela pourrait avoir sur un des malades notoires présent sur l'île, il sourit en laçant ses chausses alors qu'elle lui révélait son prénom, un signe de confiance.

" T'as fait le bon choix Kaoru chan du moins tu es sur la voie de la réussite. " dit il avec un ton franc contrastant avec sa mine réjouie, oui il jouissait intérieurement d'avoir emmenée Kaoru à cette idée, il pensait même lui proposer une mise en forme lors d'un acte initiatique où elle se donnerait cours à sa barbarie.
Sekku sortis une veste en cuir noir imperméabilisée aux couleurs camouflages qu'il avait dans son sac, pas très classe, mais c'était son cadeau de fin d'année qu'il avait reçu des mains de son père qui voulait faire plaisir à cet enfant à problèmes qu'il était.

Il l'enfilait lorsque son alliée piqua une crise tapant du poing contre la table, il en conclut naturellement qu'elle avait un fort potentiel agressif et qu'il espérait bientôt la voir à l'oeuvre.

* Une furie au combat voilà qui va en gêner quelque uns.* pensa t'il alors qu'il tentait de caractériser sa nouvelle alliée.
Oui si elle le voulait ils déchaîneraient la mort ensemble.
L'affirmation qu'elle venait de proférer était le signe qu'elle avait franchit la barrière, elle voulait survivre !!
L'archange moderne s'approcha d'elle alors qu'elle lui demandait où aller.

" On ira où tu voudras" lui dit-il l'air charmeur avant d'ajouter le sourire aux lèvres après un instant " mon impatiente ".
" Ceci étant dit les paumé à la recherche de tranquillité vont quitter les zones interdites on pourrait peut-être les attendre qu'en penses tu ? " questionnât t'il l'air toujours aguicheur.
Il se laissa aller alors à la tenir à la taille " Alors elle ressemble à quoi cette baraque ? Tu me fais faire le tour du proprio ? " demanda-il en laissant transparaître la jubilation qu'il éprouvait à l'idée qu'ils allaient bientôt recevoir de la visite sans même avoir à se déplacer tout en conservant un avantage tactique.

[HJ: Eh bien... ça pourrait être pire, disons =3]

La mine réjouie que Sekku affichait depuis un moment déjà aurait pu effrayer n'importe qui; mais Kaoru Horikita était loin d'être n'importe qui. Enfin, c'était ce dont elle s'est convaincue depuis sa jeunesse. Tellement fort, qu'elle a failli croire que cette jeune fille parfaite, intelligente, gentille et jolie était vraiment son ''vrai'' elle. Est-ce que ce jeu de la mort lui permettra de laisser cette fausse image de côté et sortir son côté sale et hypocrite cachée depuis trop longtemps déjà? Elle n'était pas sûre d'en avoir envie; cette image s'avait fondue en elle à un tel point qu'on ne pouvait plus les dissocier.

Bref, le fait est qu'elle est plantée là, debout au milieu d'une pièce sombre, avec comme allié le pire psycopathe de la classe -bien qu'elle le connaisse pas vraiment, soi dit en passant, dur de se faire une idée de ce ténébreux jeunne homme-, alors que des détraquées assoifés de chair humaines rodaîent peut-être, sûrement, non loin d'eux. C'était tout ce que Kaoru pouvait résumer de la situation. Pour l'instant, trop de choses lui échappaient.

La jeune élistique tenta, avec succès, d'ignorer l'air aguicheur de Sekku et -surtout- la main qu'il venait de poser sur sa taille. Vaut mieux ne pas en tenir compte, se disait-elle. Il finira par comprendre qu'elle n'avait pas vraiment la tête à de telles choses. Bien que Sekku est plûtot bel homme, disons-le franchement.

Heureusement, le t-shirt de Sekku eu comme seul effet le petit rire sarcastique de Kaoru qui ne le prit pas au sérieux. Pour l'instant, Kaoru n'avait pas vraiment envie de prendre ce jeu au sérieux. Mais qui parle d'envie, ici? Elle avait seulement envie de retrouver ses amis, de retourner chez elle et de continuer à faire la fête sans se soucier du reste.

Mais elle savait que c'était impossible.

Alors, elle n'allait pas fuire et faire face à la situation avec calme et tact. Ils finiraient tous (ou presque) par mourrir, alors, elle n'hésiterais pas à utiliser son arme. À cette pensée, Kaoru serra son sac contre elle, le tatant pour vérifier la présence de l'arme. Parfait.

Tiens, elle venait encore de s'inquièter pour rien (bien sûr, le «rien» est totalement relatif dans ce jeu. Si on peut parler de relativitée). Elle se morda la lèvre lorsque Takayama lui donna le choix entre visiter la maison ou sortir attendre les victimes potentiels.

-Et si on commencait par visiter, et ensuite on sortira?

Kaoru voulait surtout, plus ou moins inconsciemment, retarder le moment où elle devra choisir entre tuer ou être tuée. Dans un tel cas, le choix devrait être facile non? Elle sait qu'elle n'hésitera problablement pas, du moins elle l'espèrait, mais voulait du moins éviter cet instant.

Elle prit les devants, marchant devant son nouvel allié, gardant un oeil discret sur lui. Elle lui fit donc faire une petite visite, bien qu'elle se doute que celle-ci ne fut guère intéréssante.

-Bref, c'est pas le luxe. La cuisine et le salon est encore en état, contrairement à l'étage. La chambre principale et la salle de bain est couverte de sang séché. Tu tiens vraiment à voir?

Elle posa un pied sur la première marche de l'escaliers qui paraissaient si grands quelques instants auparvant. Maintenant qu'elle connaissait ce qu'il y avait au sommet, l'inquiètude qui entourait l'étage supérieur avait complètement disparu. Elle eut un serrement de coeur à la pensée de ces trois amies. Akira devait avoir rejoint Yuneko, et Kaoru espèrait que tout ce passait bien entre eux deux suites à ce... eum, malentendu. Tant à Naoko... Kaoru ne pouvait que penser qu'elle serait forte et qu'elle n'abandonnera pas. En échange, Kaoru non plus, ne délcarera jamais forfait.

Il lui adressa un rictus assuré, mais approbateur. L'ange aux ailes naissantes daignait s'abaisser à accepter cette élite hargneuse dans son équipe de vengeurs "masqués".

Il écouta en silence son ancienne camarade de classe, la mine toujours aussi détendue, tranquille. Il n'avait pas à s'en faire, mais elle, elle fuyait. Il arrivait un moment où il fallait savoir assurer ses positions, sans en dévier par la suite, et la jeune fille ne semblait, du moins physiquement, pas prête à commencer la grande aventure. Oui, aventure, ou plus simplement croisade, établissement de la monarchie de l'Ange Déchu. Car, il n'osait cependant encore y penser de peur de voir sa joie s'accroître, jusqu'à en perdre le contrôle total, il fallait bien que naisse un ordre. Et lui, Sekku Takayama, semblait être le premier à y avoir pensé...
Il inspira deux fois, lentement, dévisageant Kaoru :

" Oui, bien sûr que nous sortirons après la visite. Du moins, si tu le souhaite encore. " Approuva-t-il, sérieux

Sa main s'était attardée encore quelques minutes sur la hanche épanouie de la jeune élite, avant qu'il ne la retire, la glissant dans l'une de ses poches. Un contact avec son arme le fit sourire encore davantage, au risque d'effrayer son allié potentielle. Néanmoins, il haussa les épaules, comme s'il avait réagi à cause d'une impulsion soudaine :

" Je te suis, je te l'ai dit. Pourquoi me faire répéter ce que tu sais déjà ? "

Il observa ses mouvements du regard, discrétement. Il pensait bien qu'elle se méfiait de lui. Qui ne se méfierait pas de son prochain sur cette île ? Les brebis égarées restaient bien rares, mais toujours si candides, et il ne perdait pas espoir : elles viendraient à lui. Il était simple de souhaiter pour un être tel que lui, néfaste. Et cependant attirant...

" Du sang dans la chambre en haut, vraiment ? Certes... Ce n'est pas très ragoûtant, mais montre-moi un peu cela Kaoru-chan. " Proposa-t-il, appuyant sur le suffixe familier

Tel qu'il l'avait prévu, il la suivit, sans rien rajouter. Il imagineait que voir cette pièce pleine de sang devait avoir troublée la demoiselle. Elle devait être réticente, et accroître un peu l'ambiance de folie horrible ne lui ferait pas de mal.
Sekku se gratta machinalement l'oreille gauche, le regard immobile, toujours fixé sur le dos de Kaoru qui ondulait devant lui. Lorsqu'à son tour, il posa le pied sur la première marche, celle-ci grinça douloureusement. L'élite choisit de ne pas y faire attention, allant même jusqu'à accentuer ses pas pour faire grincer chaque étape de l'escalier. S'il faisait monter le stress d'un niveau, comment réagirait son alliée ? Piquerait-elle un crise de nerf à tout cassé ? Dans le cas contraire, la voir se crisper en silence serait amusant, oui, vraiment amusant... Sur cette île où la securité n'était plus comprise dans le forfait, de petits détails pouvaient faire l'affaire...

Il escalada le plus lentement possible les degrés de l'escalier, sûr de son petit effet :

" Dis donc, il est bien abîmé cet escalier... " Ajouta-t-il, tel un petit constat ironique.

(Hj: Désolé pour la longueur du post, je me familièrise avec Sekku ^^)