Seika Mitsano [Rebut], beauté dangereuse|fière [OKF20]

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NOM, prénom:
MITSANO Seiko

Âge :
17 ans

Description physique:

La plupart des personnes disent ne pouvoir détacher leur regard de Seika. Cette jeune fille est déjà d'une grande beauté. Une beauté froide. La fierté dans son regard, une petite mine boudeuse, un air ennuyé. Tout chez Seika respire la prestance et la grâce, mais aussi la liberté. Ca fait peur à certaines personnes, ç'en attire d'autres.
Elle possède de longs cheveux noirs, et des yeux bleus clairs qu'elle tient de son père (métisse ?), constamment cernés de noir. Son visage est fin, tout comme sa silhouette presque trop maigre, athlétique, ses formes bien placées.
Elle a un certain nombre de tatouages : deux au labret décalé droit, un au labret décalé gauche, trois sur le cartilage de l'oreille droite, sans compter ses oreilles plusieurs fois piercées. Elle possède également un tatouage de rose noire sur son omoplate gauche.

Description psychologique :

Vous souhaitez que je vous dévoile son caractère ? D’accord. Je ne dirai très certainement pas la moitié de ce qu’il y a à dire, mais j’essayerai de rester dans les normes et de vous confier le plus important, pour ce que j’ai pu en lire ces dernières années.
Quand vous voyez Seika pour la première fois, vous remarquez tout de suite la mélancolie qui se lie dans les yeux de la petite poupée. Puis vous constatez sa froideur, sa méfiance, sa distance démesurées. Vous souhaitez apprendre à la connaître ? Bon courage. Un vrai bloc de glace, renfermée sur elle-même. Vous pourrez peut-être l’aborder dans l’un de ses bons jours. Quoiqu’il en soit, elle parle très peu d’elle, sourit très peu souvent, pleure encore plus rarement. Vous avez l’impression qu’elle ne ressent rien, et franchement, elle aimerait qu’il en soit ainsi. Sans doute n’est-ce que sa fierté. Tiens, sa fierté, parlons-en. C’est sûrement ce trait-là qui constitue l’élément principal du caractère de Seika. Seika garde ses sentiments en elle parce qu’elle est trop fière, Seika ne fait pas cela parce qu’elle est trop fière, Seika vous mentira parce qu’elle est trop fière pour vous avouer le contraire. En clair, vous pouvez difficilement tomber sur plus chiante qu’elle.
Pour l’atteindre, il n’y a pas trente-six solutions : ce qu’elle aime. Autrement dit, la musique.
Malgré cela, elle s’attache difficilement aux gens, sûrement par peur de souffrir, ou de désillusions. Elle a du mal à croire en l’amour et l’amitié, et pourtant… Regardez un peu où elle en est. Ne vous effrayez pas si elle vous envoie paître, elle est ainsi avec tout le monde. Faire preuve d’une affection quelconque envers une personne ? Il n’y a très certainement rien de plus difficile pour elle.
Vous trouvez la jeune fille étrange ? Ce n’est pas étonnant. N’importe qui la trouverait étrange. Néanmoins, elle vous conquiert par sa beauté et sa prestance, et mine de rien, vous n’êtes pas insensibles au mystère qu’elle dégage.

Rapide biographie :

C’était un treize décembre, et cela fait déjà dix-sept ans. Dix-sept ans que Seika a poussé son premier cri. Dix-sept ans que la jeune fille tente de se faire une place dans ce monde. Vous désirez que je vous résume ces années ? Il n’y aurait pas de mots justes. Pas de mots assez forts pour décrire l’atrocité des scènes, la violence de son vécu, pas de mots suffisamment véridiques pour annoncer qu’une enfant ne devrait pas vivre comme cela.

Vous l’avez compris : Seika n’a pas eu une enfance comme les autres, le doux âge où l’on traîne dans les jupons de sa mère, où l’on fait des caprices à son père, où l’on va jouer innocemment avec les enfants du quartier. Elle n’a jamais habité de grande villa, n’a pas eu l’occasion de poser un sens sur le mot matérialisme. Mais je vais vous expliquer tout cela en détail…

C’était donc un treize décembre. Il neigeait de fins flocons sur la ville. Des flocons qui, sitôt qu’ils touchaient le sol, fondaient pour former de minuscules gouttelettes d’eau, qui, assemblées, formaient elles-mêmes des flaques. Et la ville, si tant est que l’on puisse appeler cela ainsi, se perdait sous les flots gelés. Au centre, l’agitation et la grandeur, les jeunes qui chantaient des hymnes canettes de bière à la main, les couples sortant des restaurants, les gigantesques panneaux lumineux, oui, les éclairages nocturnes à perte de vue, que l’on voyait même du ciel. Eloignez-vous, prenez la plus petite route, pas de celles des nationales mais de celles qui vous mèneront à la bordure de la capitale, dans ce coin que l’on appellera entre nous « campagne profonde ». Vous distinguez quelques lumières à l’intérieur des rustiques chaumières, vous vous imaginez les sapins de Noël dans les maisons, au coin du feu, en bons occidentaux que vous êtes. La réalité est toute autre. Pénétrez chez les Mitsano, par exemple. Vous entendez cette mère hurler de souffrance, allongée sur la table en bois du salon, que son charpentier de père lui a confectionné entre ses mains rugueuses, cette sage-femme à ses côtés, qui n’est autre que l’une de ses six soeurs, son mari absent, sûrement en train de se bourrer la gueule dans le bar le plus proche. Non, décidément, aucun sapin, aucune guirlande et aucune boule de Noël. Désolée de vous décevoir les enfants… Ici, le Père Noël n’existe pas. Déjà parce que nous sommes au Japon, et ensuite parce que cela ne correspond pas à leur monde. Baignés de drogues, d’alcool et de violence. C’est dans celui-ci que Seika fait son apparition ce soir-là.

Son père, Takashi Mitsano, travaillait à l’usine de charbon. Sous les rides de son visage vieilli, on peut encore lire les traces d’une beauté passée, dévastée aujourd’hui. Des sourcils sombres, broussailleux, des yeux bleus étincelants, ancrés au fond de leurs orbites, ce qui ne les rendent que plus captivants. Une barbe qu’il rase de temps à autre, quand il est assez sobre pour se permettre d’utiliser une lame.
Sa mère, Noriko Mitsano, est une junkie pure et simple. Son mari refusant de lui fournir l’argent (puisqu’il l’use lui-même en alcool) pour payer ses consommations, il n’est pas rare de voir la femme vendre son corps afin de financer ses précieuses doses.

La pièce est plongée dans le noir. Li respire fort. J’entends la porte d’entrée s’ouvrir, et je sais que c’est Papa qui rentre à l’aurore, comme d’habitude. Pas besoin d’aller vérifier. Je l’imagine déjà titubant, s’appuyant contre le mur. Puis la porte de la chambre de mes parents. Des cris. Des coups. C’est tous les soirs la même chose. Elle ne m’aime pas mais j’ai mal pour elle.

A partir de la naissance de leur fille, on peut décompter sept ans de vie communale entre les parents Mitsano. Puis, pour les sept ans de la jeune fille, Takashi fait le plus beau des cadeaux empoisonnés à sa fille Seika : il quitte Noriko et leur maison.
Deux jours plus tard, il est retrouvé mort sur les marches d’une église. Coma éthylique, mort dans le froid. Seika ne ressent rien. Elle ne sait pas si elle doit sourire ou pleurer, alors. Tout se bouscule dans sa tête, elle se demande alors si elle est une fille indigne ou si ses parents ne sont pas à la hauteur. Des doutes qu’elle ne saurait effacer.

Chaque soir, quand je rentre après l’école, maman est accompagnée d’un homme différent. Parfois deux, parfois trois. Ils boivent beaucoup et veillent tard la nuit. Le bruit de leurs souillures parvient souvent jusqu’à la chambre, alors je pose mes mains sur les oreilles de Li. Je ne veux pas qu’il subisse ça lui aussi.
Hier, je me suis brûlée en faisant cuire le riz, et ce midi, j’ai cassé une assiette en nettoyant la vaisselle. La trace sur ma joue flamboyante esr encore présente. Je me mets à la haïr de plus en plus.

Et puis, un soir, on se glisse dans sa chambre. Seika a neuf ans. Un des hommes avec lesquels était sa mère s’approche d’elle, s’asseoit sur la couchette et lui murmure des mots incompréhensibles. Son haleine empeste l’alcool, elle sert Li entre ses bras maigres. La grosse main du bonhomme vient caresser ses cheveux, puis la tire du lit et lui retire brutalement le garçonnet. Seika crie, Li pleure. Sa mère est dans la cuisine, elle distingue parfaitement la lumière. Elle entend les bruits des talons de sa mère qui s’approche, elle arrive à l’embrasure de la porte. Mais le deuxième homme arrive, il la serre contre lui, l’embrasse, passe sa main sous son chemisier, et la femme se perd dans l’étreinte, posant parfois ses yeux sur sa fille que l’on viole, sur sa fille salie par sa faute, sur cette enfant destinée à finir comme sa mère.

A douze ans, les intrusions d’inconnus dans la chambre ne faisant que se répéter, Seika fuit, promettant à son frère alors âgé de cinq ans qu’elle reviendra le chercher. Elle part à des kilomètres de là, sa guitare a la main, et sa voix pour seul courage. Elle erre dans les rues et trouve finalement refuge dans un foyer. Là débute la descente inévitable vers l’enfer : « Sex, drugs & rock’n’roll » devient la devise de la belle. Celle-ci la porte loin, mais la met considérablement en danger. Ajoutez-y les effluves de l’alcool, les réunions entre amis qui se finissent pitoyablement, mais la conviction que l’on vit au jour le jour et que la vie ne peut que nous apporter.


Amis:
J'suis nouvelle de chez nouvelle, je ne pourrai pas vous dire cela immédiatement. Mais je peux dire qu'elle a peu d'amis, sans doute parce qu'elle est trop méfiante, et que les gens la considèrent comme "étrange".

Ennemis:
A la fois peu et beaucoup de personnes. Voir au-dessus. En pensant bien que Seika se fout de tout et de tout le monde, et qu'il est difficile de se voir accorder sa haine. Mais certaines personnes l'inspirent moins que d'autres...

Rei Ayase : -
Rei a toujours haï Seika et ne se gêne pas pour le montrer, que ce soit discrètement ou ouvertement. Sei' ne peut supporter cette fille qui se prostitue, l'assimilant rapidement à cette mère qu'elle abhorre tant.

Gentil? Méchant?
Gentille.

Comment avez vous connu le forum?
oO' *réfléchis* Hum... J'ai tapé un peu au hasard battle royale sur aceboard. Et puis je suis tombée sur votre ancien site qui m'a mené ici. =)