Ce mal de tête...

Akeno avait jeté un regard circulaire sur la pièce et s’était levé comme si de rien n’était. Les élèves semblaient commencer à paniquer mais ce qui préoccupait le futur avocat c’était de voir si son uniforme avait souffert de ce transfert inexplicable. Il épousseta le tissu de qualité et passa rapidement une main dans ses cheveux. C’est à cet instant qu’il se rendit compte qu’un métal froid enserrait son cou.

Il se mit à arpenter la pièce sans vraiment regarder où il allait. Il tâtait le collier afin d’essayer de deviner à quoi il pouvait bien servir et observait les gorges prisonnières des cafards grouillants de cette salle. C’est ainsi qu’il ne fit pas attention à la personne qui était recroquevillée au sol. Son pied cogna la jambe de la jeune fille et il baissa nonchalamment les yeux. C’était Chisuho.

Chisuho avait beau essayer toutes les méthodes, casser, tordre, glisser, le collier refusait de se retirer. Elle n'avait pas besoin qu'on lui dise ce que c'était, elle se doutait qu'il s'agissait d'un engin de surveillance, ou quelque chose comme ca, comme peuvent porter les détenus de prisons de haute sécurité. Alors elle serait en prison? C'était peu probable, surtout qu'elle était une citoyenne japonaise exemplaire. Et puis tous ces autres lycéens, non ce n'était pas une hypothèse valable.
Assise sur un sol sale qui salissait la jupe de son uniforme, elle regardait autour d'elle,tentant de répondre à ses interrogations dans sa tête.
Non, décidément il n'y avait aucune réponse à sa portée. Elle devrait se résigner à aller adresser la parole à ces inconnus, qui étaient peut être dangereux et à l'origine de cette situation plus que désagréable.
Alors qu'elle se leva, elle rencontra le pied de quelqu'un.

-Akeno!

Aussitôt qu'elle reconnut son petit ami, elle l'enlaca, heureuse de l'avoir retrouvé.

-Où sommes nous? Qu'est ce que nous faisons ici?

L’étreinte de Chisuho le surprit. Alors elle n’avait pas compris que leur relation était terminée… Il ne lui avait pas dit, bien sur, mais il ne lui avait pas donné de nouvelles pendant un moment et l’avait totalement ignorée ce matin dans le bus. Peut être était-ce la panique qui lui faisait oublier le froid qui s’était installé entre eux. Mais Akeno n’était pas paniqué, il n’avait donc pas changé d’avis. Chisuho ne représentait plus rien pour lui, sinon une ancienne petite amie qui comblait ses nuits.

Il se dégagea sans violence des bras de son ex, et lui répondit sans joie :

« Tiens… Chisuho. »

Puis, laissant son regard errer sur la salle de classe, il ajouta froidement :

« Comment veux-tu que je le sache ? En tous cas, nous sommes encore au Japon… »

Le mobilier était classique et délabré dans cette pièce mais il était facile de reconnaître du mobilier japonais. Les espoirs du jeune élitiste de se retrouver projeté à l’autre bout du monde était déçu mais il ne le montra pas. En fait, il fallait qu’il parle à Chisuho, une fois pour toutes. Comme si les affolements alentours étaient de simples détails, il se retourna vers la jeune fille et commença :

« Bon, je pensais que tu allais t’en rendre compte par toi-même. Mais apparemment, il va falloir que je te mette sur la piste… »

Il voulut allumer une cigarette mais ne trouva ni son briquet, ni ses cigarettes. Il maugréa :

« Non, mais c’est hallucinant… Je vais me plaindre à Melle Hartford, à cause de leur petit jeu idiot je me suis fait voler mes affaires… »

Il avait changé de sujet mais se parlait plutôt à lui-même, puis il rebaissa les yeux vers la jolie brune comme si cette mise au clair était une vraie corvée. Franchement, elle n’aurait pâs pu comprendre toute seule ?

(Hj: ehhhh ca se fait pas de me prendre en traitre comme ca, j'étais même pas au courant -___-)

Akeno paraissait froid et plutôt distant. Ses paroles, dites d'un air très sec l'interloqua d'ailleurs. Mais pas plus que ca. Chisuho savait à quoi s'en tenir maintenant avec Akeno. Elle avait tenté de sauver les restes depuis une ou deux semaines en lui faisant plaisir au lit. Durant ce temps où elle s'humiliait à elle même, elle put se faire à l'idée qu'elle n'embrasserait plus jamais ce jeune homme.
Et lorsqu'il se dégagea de son étreinte, elle sut que c'était la dernière fois qu'elle l'avait dans ses bras. Elle regretta presque d'être sautée dans ses bras..La panique lui avait fait oublier la réalité.

-Tu ne m'as pas appelé hier soir, tu ne m'adresse plus la parole... Pourquoi tu te caches? Es tu devenu lache au point de ne plus avoir de respect pour moi?

Chisuho pensait que puisque leur histoire était terminée, les hostilités étaient de nouveau ouvertes. Avant leur rencontre, rien ne présiposait les deux jeunes gens à sortir ensemble, leur liaison était d'ailleurs percue comme une supercherie ou quelque chose de faux, il fallut un peu de temps aux gens pour s'habituer.

-J'espérais m'accrocher aux dernières branches, mais puisque c'est fini, je présume que nous allons devoir faire comme avant, nous cracher à la figure à chaque fois que nous nous rencontrons...

Naoko avait la foule en horreur.
Pas que les gens la dérangeaient comme les autres membres de la CEAM, mais une foule de lycéens geignards et hystériques, sentant la transpiration et le stress à vue de nez lui était insupportable.
Elle se dirigea vers le mur pour s'élogner un peu et tomba sur une dispute conjugale pour le moins réjouissantes.
Elle écouta tranquilement, en silence, puis se dirigea vers Akeno et glissa sa tête par dessus son épuale et un bras autour de son torse.
Elle ne ressentait rien pour lui mais soignait son entrée.

"Tu compends ce qui se passe toi?"

Dit elle avant de feindre de se rendre compte de la présence de Chisuho.
Alors qu'elle s'était réveillée sur un banc, elle avait de toute évidence trainé par terre et était couverte de poussière

"Toujours aussi souillon à ce que je vois...désolé, mais tu peux cracher si tu veux, je crois que tu n'en vaux même pas la peine..."

(hj : Désolé, je pensais que tu avais lu le premier post dans le topic général)

Akeno soupira, les accusations de son ex petite amie l’agaçait passablement tandis qu’il essayait de trouver une réponse à ce qui se passait dans cette pièce. Il répondit :

« J’ai trouvé plus respectueux de te laisser comprendre par toi-même plutôt que venir te faire chialer… Mais si tu veux, vas-y, pleure. Tu ne me sers plus à rien, et je commence à me lasser de ton entrejambe… »

Akeno sentit une tête se poser sur son épaule et un bras l’enlacer, il tourna légèrement les yeux et accueillit son amie bien plus chaleureusement qu’il ne l’avait fait avec sa petite amie :

« Ah Naoko, tu tombes bien, j’essayais de me débarrasser d’un nuisible. Et, non. Je ne comprends pas vraiment, mais il y a quelque chose de louche. Ces colliers, ça m’a l’air d’être de la haute technologie… Ce ne sont pas des gadgets. »

Il voulait dire par là que ça ne pouvait pas être leur lycée qui organisait cette mascarade ou du moins pas tout seul. D’autant plus qu’ils n’étaient pas seuls, d’autres jeunes étaient là et ils avaient l’air de faire partie de la lie de la société. Ce qui confirmait ce qu’il pensait, ce n’était pas les lycées qui avaient procuré ces colliers. Mais qui alors ?

« Bon, Chisuho si tu craches, évite mon uniforme s’il te plait. Naoko, où est Kazuki ? J’ai envie de prendre l’air, toute cette populace commence à m’étouffer. »

Chisuko... Le regard de Kazuki vint se poser sur elle comme un oeil de dieu sur une mouche à merde. Elle se plaignait du manque d'attention d'Akeno à son égard, quelle idiote... Par bonheur, Akeno osa d'ailleurs prendre conscience enfin de l'inutilité de ce petit jeu qu'il menait avec elle depuis bien trop longtemps.

Arrivant derrière Chisuho, il la poussa à terre avec un geste élégant, rajusta son col, chercha une cigarette dans sa poche et l'alluma, avant de s'adresser au sous-être :

" Tsss... Disparais, Cendrillon, il semblerait qu'Akeno t'ait enfin fait comprendre l'inanité de ton existence et ton statut indéracinable de garage à callibistri... "

La méprisant du regard, Kazuki finit tout de même par ramener son attention sur Akeno après avoir décoché un bon coup de pied à l'esclave.

Saluant son confrère, ainsi que la belle Naoko, nectar des rares femmes possédant une valeur, il s'adressa aux membres de la CEAM :

" L'esprit supérieur de mes confrères sauront-ils m'expliquer la situation environnante ? "

(3 méchants contre une pauvre fille innocente, vous avez pas honte bande de monstres lol! En plus j'ai plus d'amies -_-)

Chisuho s'efforca se retenir ses larmes. Elle savait que pleurer serait pour elle la plus fatale des issues, mais que pouvait elle faire d'autre? Réveillée dans un endroit qu'elle ne connassait même pas avec ces colliers autour du cou, et un petit ami qui fait le fier en larguant sa petite copine tout beau tout sourire.

-Quelle ordure! Tu me dégoutes Akeno, Tu mes dégoutes!

Cette fois ci, elle n'avait pas répondu à ses paroles. Tout était spontané, non réfléchi contrairement à ses habitudes lorsqu'elle tempêtait contre les membres de la CEAM.Pincant les lèvres pour s'empêcher de pleurer, on lisait sur son visage le ressenti de ses paroles. Et lorsque Naoko arriva, enlacant presque ce qui était son petit ami il y a deux minutes, elle n'en peut plus. Le long de sa joue, le mascara se mit à couler. Le coup parti tout seul, sa main s'éclata violemment plein face sur le visage de Naoko.

-Sale pute!

Et alors que pour combler le tout, l'autre membre de la CEAM pointait son nez, Akeno fit une proposition à Chisuho avec tant de moquerie qu'elle ne le supporta pas. Ses paroles ne dépassèrent guère sa pensée...

-J'espère que ce collier que tu porte autour de cou se reserrera assez fort pour qu'il t'arrache la tête. Et si ce n'est pas le cas, je te jure que je te saignerai d'une manière ou d'une autre, Akeno Joukyuu!

[>>>>>>>]

Curieusement, la vision de Chisuho en larmes devant elle, à terre comme une mendiante, le mascara dégoulinant sur ses joues, ne réjouit pas Naoko autant qu'elle l'aurait imaginé.
Peut être qu'elle commençait à avoir un coeur (enfin, n'exagérons pas non plus), ou peut être que, comme disait l'adage, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire...
Quoi qu'elle en soit, elle ressentit comme une pettie pique au coeur, et quand Chisuho se leva pour lui balancer une giffle, elle se laissa faire.
Peut être une façon d'expier sa participation à cette mise à mort, ou peut être autre chose...

Toujours est-il qu'elle ne réagit pas. Elle ne dit rien et elle se contenant de se frotter une joue rougie en la regardant s'élogner.
Elle même s'écarta d'Akeno et décida de lui répondre, vu qu'un silence légèrement gênant s'installait, alors même que Kazuki, furtivement, s'approchait.

"Je ne sais pas ce que sont ces colliers, même si effectivement, il ne me semble pas que ce soit de simples gadgets amusants. Je vois mal les professeurs de notre lycée si élitiste faire une blague d'aussi mauvais goût à leurs élèves, aussi je suppute qu'on a du faire un accident ou je ne sais quoi et qu'on nous a parqué là en attendant un nouveau moyen de transport.
Par contre, je trouve qu'on aurait pu nous placer dans un endroit plus luxueux que cette vielle école désaffectée, sombre et sâle..."

Jetant un regard alentour pour bien appuyer le dégout que lui inspirait l'endroit, elle remarqua que plusieurs uniformes étaient différents des leurs et que, dans l'ensemble, ceux qui les portaient avaient nettement moins de classe

"Et d'ailleurs, on aurait aussi pu séparer le bon grain de l'ivraie, l'élite des souffreteux..."

Ce qu'on pouvait entendre dans sa voix n'était pas du mépris, ou si peu, mais plutôt un ennui profond devant cette situation déplaisante...

(jpeut squatter?)

(Bien sur^^ Plus on est de fous plus on ri XD)

(Ba pour etre folle...)

Yukie c'était lever, chacun était retourné a ses occupation aprés son cri, elle c'était avancé au hazard dans la salle pour enfin tomber sur des gens de sa classe, elle souffla exagerement pour montrer son agacement!

"Tien! Justement vous tombé bien! J'aimerai bien savoir qui ma habimer mes jolies Roses!! Vous savez combien ca vaut ces choses la? j'y met bien 5000 Yen par jours!

Elle frappa au sol avec son pied et regarda les autre d'un air servere, les nombreux bracelet a son pogné s'entrechoquaient entre eux...Quand tout d'un coup Yukie remaqua quelque chose
Elle poussa l'un de ses cri suraigu et inssuportable!

"Qui a oser!"

Elle regarda son bras a bracelet apparament très en colère!

"QUi m'a voler un bracelet!!! Qui m'a pris un d emes Bijoux! Nan mais c'est quoi ce cirque hein!!! On me pose sur un sole crade, Froid et dur! On m'habime l'uniforme, mes cher roses! Ca ne va pas, jvais me plaindre auprès de mon père!!"

Comme si elle avait été attirée par se sparoles, une des pimbêches superficielles de sa classe, qui n'avait surement été admise là que grâce au portefeuille bien garni de son papa, s'incrusta sas vergogne dans leur groupe et la conversation, pour se plaindre d'une voix nasillarde et insupportable d'on ne savait quelle fadaise futile.

Naoko, furieuse d'avoir été interrompue la fusilla du regard et lui coupa à son tour la parole d'un ton sec

"Non seulement tu es d'une impolitesse rare d'interrompre ainsi les gens qui en valent la peine, mais de plus tu as une voix horrible et j'ai un mal de crâne carabiné depuis mon réveil, alors je te prierais, le plus courtoisement du monde bien sur, de la boucler.
Du reste, qui que soit la personne qui t'as délestée d'un bracelet ou dieu sait quoi d'autre, tu devrais lui être reconnaissant, tant ces choses soi disant décoratives qui, tu le crois, te mettent en valeur, te font ressembler à une gitane de pacotille, les bras et la tête brinquebalant de breloques inutiles.
Ceci étant dit, au revoir, et bonne chance dans ta quête!"

La fille Watana regarda sont interlocutrice pendant un moment, comme si elle avait perdu la faculté même de pensée...elle ne parler plus e tse contenté de la regarder...completement a l'ouest...

Qui était elle? Qui etait elle pour oser lui parler ainsi, la transpiration du a l'enervement et le trop-plein de la salle commenca a defaire les meches soigneusemen colé avec du gel et autre laques, qui s'etallèrent sur le visage de Yukie, elle commenca a serrer les point et se mit à crier de toute ses forces

"iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiih!!!!"

Elle regarda Naoko et lui donna une claque monumentale, non, oh ca non, Watana avait bien trop d'orgeuil pour qu'on lui parle comme ca.

"Qu'est-ce qu'une fille des bas quartier tel que toi me parle comme ca! Toi! Tu ose dire que je suit une gitane? T'est tu au moin vu?! "

Le problème c'est que face a la CEAM Yukie manquait...dison...d'argument! mais ca la jeune fille n'en savait rien et a vrai dire elle était tellement obstinait qu'un rien la vexerai mais rien la ferai taire...apart peut etre la mort...

Elle lui donna une seconde claque

"Maintenant tu t'escuse Citoyenne de 3eme classe"

Naoko sursauta quand elle entendit la stridence du cri proféré par Yukie.
C'était inhumain de produire un son oscillant dans de si hautes fréquences...on aurait dit les modulations émises par un dauphin, ou par une bouilloire arrivée au terme de son dure labeur.
Elle regardait la jeune fille qui, à cause de la chaleur du lieu, semblait commencé à se décomposer, les cheveux en batailles, le maquillage appliqué à la truelle dégoulinant sur ses joues rebondies, comme un animal curieux.

Elle reçut la gifle stoïquement, sans un mot. Elle tenta de controler la respiration pour ne pas laisser la colère s'emparer d'elle. Elle adopta un système zen pour se maitriser, quand la garce peinturlurée lui assèna un deuxième gifle dans la figure en la sommant de s'excuser.
Maintenant, la rage montait en Naoko...c'était la troisième baffe qu'elle prenait aujourd'hui et ça commençait sérieusement à bien faire.
Ses yeux se mirent à flamboyer, ce qui était très mauvais signe quand on la connaissait, mais elle réalisa que ce n'était pas la peine de s'énerver pour une pimbêche pareille.
Elle abaissa la tête, prit une grande inspiration et releva le menton e souriant, faisant voltiger ses cheveux par dessus son épaule.

"Tu as raison, excuse moi..."

Dit elle, très calme, avant de se détourner. Puis soudain, comme si une réalisation soudaine s'était faite en elle, elle lui fit de nouveau face et lui envoya son poing dans la figure, le sourire aux lèvres.
Mais ses yeux étaient froids comme la glace

"Tu me menaces encore une fois, et le meilleur chirurgien esthétique du pays ne pourra plus rien pour ton visage difforme..."

Tant de vulgarité...

(Désolé je n’avais pas vu que c’était à moi de poster après Yukie Du coup je peux pas vous en vouloir d’avoir enchainé)

Akeno n’avait prêté que peu d’attention à Chisuho qui fuyait au bord des larmes, il commençait à se dire que ce voyage s’énonçait presque bien. Il était délesté d’un poids plus que contraignant. Alors, que son amie faisait des hypothèses sur leur présence ici, Kazuki s’approcha d’eux et il le salua d’un mouvement de tête rapide. Il répondit :

« Bon eh bien, puisque notre confrérie est réunie nous allons pouvoi… »

Il fut coupé par l’arrivée en fanfare de Yukie Watana, une fille à papa pourrie gâtée et superficielle de leur classe. Akeno s’adressa à Kazuki alors que la petite emmerdeuse se mettait à hurler à tord et à travers pour une histoire de bracelets :

« Encore, un énergumène qui semble croire que la parure est indispensable à sa survie... Et en plus de son bijou, elle est en train de perdre l’once de dignité qu’elle aurait pu conserver… Amusant comme les sous-merdes de ce monde aiment se rouler dans leur fange et s’y enfouir le visage… »

Le ton était amusé et ironique, la situation présente ne le préoccupait plus vraiment, il appréciait simplement de pouvoir à nouveau reprendre ces conversations distractives sur les autres. Il se mit même à applaudir Naoko qui venait de clouer le bec à cette pimbêche et prévint Yukie dans son instant de vide :

« Ferme la bouche, je crois que tu baves… »

Il fit une grimace esthétique quand le hurlement hystérique et puéril de la petite impudente lui effleura les oreilles, ou plutôt s’y fracassa. Les deux claques atterrirent sur le visage de Naoko et des insultes aussi saugrenues qu’inutiles lui furent adressées. Akeno ne voulut pas intervenir directement, il savait que Naoko s’en sortirait et qu’elle n’apprécierait certainement pas qu’il intervienne en incarnant une sorte de héro sauveteur face à une gamine chouchoutée. Il commenta simplement la scène :

« Quelle répartie affûtée, Watana. Si je n’avais pas un certain honneur, je t’applaudirais presque… »

Le poing de Naoko s’écrasa en plein sur le nez de la capricieuse et Akeno étendit sa jambe derrière la jeune fille. Elle allait certainement être propulsée en arrière par la violence du coup, et elle s’entraverait et finirait au sol. Il demanda comme si de rien n’était à ses confrères :

« N’auriez-vous pas des boules Quies ? Je sens qu’un autre cri élégant et respectable va s’élever de la gorge de cette idiote à fleurs. »

(lol exelent les gens^^ magnifique!! je repond pas avant un momen désolé, j'essairai demain mais je ne vous en voudrai pas si vous repondez avant car je risque de ne pas pouvoir (bac)^^)

(Ash', je pouvais pas partir en vacances sans venir poster avec toi une derniere fois !!! )

Chisuho arriva telle une bombe, d'un pas vif pour qu'on se surprenne de sa venue. Elle avait au passage bousculé plusieurs élèves qui se trouvaient sur sa route, et se trouvait actuellement face à Naoko à qui elle ne prêta aucun regard : ses yeux étaient fixés sur Akeno.

-Pousse toi pétasse!

D'un geste du bras, elle balaya le passage qui le menait à son ex petit ami. Arrivée devant lui, elle le regarda d'un air hautain, et avec cette pointe de moquerie qui se lisait au coin de les lèvres. Elle n'était pas tellement plus petite que lui, sa grande taille naturelle et ses talons y étaient pour quelque chose. Et c'est alors que le poing partit tout seul, en plein dans le visage de celui qui avait osé l'humilier quelques minutes auparavant. Au moment où la main de Chisuho entra en contact avec la joue d'Akeno, elle sentait ses forces lui revenir, comme une puissance retrouvée.

-J'aurais préféré te cracher dessus comme tu me l'as gentiment demandé mais j'ai trop de respect envers moi même. En revanche, j'ai pu voir que par ici, se taper sur la gueule comme des enfants de maternelle ce n'était pas interdit, je me suis dit qu'au point où on en était tous, on pouvait se faire une petite mélée, ca risque d'être fort amusant, j'ai les poings qui me démangent.

En achevant sa phrase, Chisuho se retourna pour regarder Yukie, et la rejoindre. Elle n'avait aucune affinité avec cette jeune fille qui n'était en fait que le prétexte à aller s'embrouiller une fois de plus avec la CEAM.

-On retrouvera tes bracelets Yukie, ne prête pas attention à ces gens qui ne connaissent rien d'autre de beauté que leurs montres en argent . Montres et autres babioles pseudo design pseudo luxeuses qu'ils étalent comme des trophées alors qu'au fond ils n'ont rien et qu'ils ont même parfois besoin qu'on leur paye à manger parce qu'ils ont tout dépensé pour s'acheter un costume. Ces gens là sont pathétiques.

Le regard de Chisuho s'était particulièrement appuyé sur Akeno. Dans leur relation, elle avait le dessus sur le plan financier du fait que la famille Akamatsu était plus puissante que la famille Joukyuu et qu'il arrivait à la jeune femme de payer des affaires de luxe à son petit ami parfois pour qu'il ne se fatigue pas à amasser de l'argent alors qu'elle n'avait qu'à claquer des doigts. Maintenant qu'ils avaient rompu, elle ne se priverait pas pour révéler à tout le monde que le garçon qui paraît etre le plus riche de l'école n'a pas toujours les moyens de s'acheter ce qu'il veut. Et elle s'attendait à autant de cruauté de sa part...

[Puis-je taper une incruste ? ^^]


Alors que le grand maître des ombres cherchait à s'éloigner de cette classe surpeuplée de toute évidence il entra dans le périmètre d'un petit groupe.

* Assemblée plénière du CEAM et consorts on dirait bien, eux aussi entreront au panthéon des damnés. *

Takayama venait d'entrer dans un film dont il n'avait pas suivit le déroulement, c'est alors qu'emplit à la fois de stupéfaction et de joie il vît la belle Chisuho pousser la Kouhei avant de mettre une golden rush droite à ce parvenu prétentieux et suffisant d'Akeno Joukyuu.

* Ah ah ah ! 'L'a pas volé celle-ci. Minable vermisseau. * pensa t'il avec cruauté.


Mais le maître des Ténèbres préféra passer son chemin évitant furtivement les regards et il se dirigea donc vers la fenêtre toute proche du groupe où il s'accouda au rebord, dos tourné aux membres de la petite secte.
L’extérieur semblait être pour Sekku une autre dimension : le jardin d’Eden. Les yeux avides de la réincarnation physique de l'ange déchu par le Père observaient tour à tour la terre à peine visible et le ciel dégagé d’une nuit baignée par les rayons de lune.

* Bientôt l'attente prendra fin, bientôt...*
Pensa t'il toujours animé par son désir brûlant de régner sur le monde et sur l'univers.

Alors qu’il se croyait enfin débarrassé de cette petite mégère de Chisuho, elle refit surface. Il n’avait donc pas été assez dur avec elle, et elle en demandait encore ? Il délaissa la princesse capricieuse un instant pour reporter son attention sur son ex petite amie qui ne savait décidément pas affronter l’adversité dans la dignité. Il fallait qu’elle vienne encore piaffer. Etant donné le nombre de gifles et de coups qui s’étaient échangés dans ce périmètre en si peu de temps, qu’il s’attendait un peu à ce que Chisuho l’attaque physiquement.

Le coup de poing atteignit sa joue et lui décala la tête, mais ce n’était évidemment pas le premier qu’il prenait. Akeno était tout de même à la tête d’un réseau de trafic de drogue très important, et même si ce réseau opérait dans les quartiers plutôt chics et bien fréquentés, ce milieu était plein de pourris. Pas plus tard que la semaine précédente, un de ses dealers avait été abattu lors d’une transaction qui avait mal tourné.

Ce n’était donc pas le poing hargneux de Chisuho qui allait l’assommer. La jeune femme rejoint Yukie comme pour se trouver un nouveau clan et proféra des menaces et des insultes plus amusantes les unes que les autres. Akeno lui sourit avec une certaine compassion feinte dans le regard :

« Joli coup de théâtre, mais tu devrais recommencer… (il tendit sa joue) Je crains de ne pas avoir senti grand-chose. Tu sais, je ne t’en veux pas… Je comprends que tu ne puisses pas exprimer ta rancoeur verbalement vu tes capacités limitées… Mais ne t’en fais pas, tu en trouveras d’autres des mecs pour te chevaucher… »

Mais lorsque Chisuho fit allusion à ses problèmes d’argent en parlant à Yukie. Il senntit qu’elle utilisait le ton de la menace, montrant ainsi à son ex petit ami qu’elle pouvait révéler qu’il ne roulait pas sur l’or. Elle ne savait pas qu’il venait d’une famille vraiment pauvre, car il l’avait toujours caché à tout le monde, mais elle avait remarqué qu’il était bien en dessous de son niveau de vie. Et c’était malheureusement le point faible d’Akeno, ce qui pouvait lui faire perdre son sang froid.

Immédiatement, il attrapa Chisuho par les épaules et la plaqua contre le mur à l’écart des autres. Il n’avait pas prêté attention à Sekku qui avait traversé le groupe tel un idiot illuminé et mégalo. Il ne le voyait plus, puisque le groupe formé de Naoko, Kazuki et Yukie les séparait. Il planta son regard glacial et profondément méchant dans celui de Chisuho. Il ne lui avait jamais montré cette facette de sa personnalité, jamais un tel regard noir et violent ne lui avait échappé. Il l’avertit d’une voix calme et de sorte à ce qu’elle soit la seule à l’entendre :

« Ecoute, petite garce, que je t’entende encore une fois faire allusion ne serait-ce qu’infimement à ma condition sociale, et tout Tokyo sera ce que tu es capable de faire au pieu pour garder un petit ami. Et si cet avertissement ne suffit, n’oublie pas que des jeunes héritiers sont dépouillés et tabassés à mort tous les jours à Tokyo. Afin de préserver ta santé personnelle, je te conseille d’oublier le moindre détail que tu aies pu remarquer à ce sujet. »

Pendant cette tirade, il avait serré le poignet de Chisuho si fort qu’il crut qu’il allait lui briser le poignet entre ses doigts. Mais il finit par la lâcher. Un dernier regard significatif et il retrouva une expression posée et calme avant de lui conseiller d’un geste de s’éloigner de lui.

Le CEAM était à l'oeuvre, un détail attira l'attention de Takayama : Joukyuu semblait être dans une rage noire et les allégations de Chisuho sur sa condition sociale semblait en être la cause.

* Tiens ! Comme c'est intéressant ainsi Achille possède bien une faille dans sa carapace ! * Pensa t'il tout en contemplant la lune tel un solitaire prédateur parcourant les plaines gelées en quête de nourriture l'hiver.

Son visage s'illumina soudain d'un sourire maléfique, ses yeux d'une lueur pareille à mille tueurs de Soleils : il savait désormais qu'il pourrait appuyer sur ce talon d'Achille pour pousser Akeno dans ses dernier retranchements et le pousser à la faute ultime: sa dernière faute, celle qui l'inculperait et l'amènerait au dernier et souverain jugement mais Sekku ravala sa salive préférant rester discret.

Il expira un profond soupir avant de s'adresser à lui même un long monologue intérieur tel un prédateur calculateur tapis dans l'ombre guettant le moindre faux pas de sa proie.

* Cette fois-ci maître corbeau a fait tomber son fromage. L'infaillible aurait il quelque chose à cacher ? Banqueroute ? Ou pire ? * pensa t'il songea au précepte napoléonien qui consistait à ne surtout pas interrompre l'adversaire faisant une faute. Maintenant qu'il en savait assez l'ange rebelle s'en alla quérir d'autres informations cruciales.


[ Accro aux meufs! ]

Chisuho faisait désormais face à Miyamoto, Naoko et Akeno aux côtés de Yukie. C'était normalement à cet instant que chacun commençait à se cracher des insultes aussi bêtes et méchantes que stupides. Mais c'était sans compter sur l'arrivée de Sekku Takayama, le vagabond à la recherche désespérée d'amis. Déjà Chisuho avait eu affaire à lui lorsqu'elle s'était disputée avec Naoko. A chaque fois qu'il y avait un peu d'action, il était toujours là, espérant avoir sa part de gâteau. La jeune femme avait appris à ignorer ce genre de parasite en continuant à vivre comme si de rien n'était. Et ce malgré ces regards oppressants qui cachaient des pensées sans doute bien lugubres. Il était effrayant, semblait malsain, Chisuho ne voulait pas avoir quelque contact avec lui.

Mais c'est alors qu'Akeno s'approcha d'elle avec menace. Ce qu'il dit était si prévisible, ce n'était pas l'envie de le cogner à nouveau qui lui manquait. Elle souriait presque à cette réflexion...Mais au fond elle avait toujours aussi mal d'être passée pour la pute de service dont on se débarrasse une fois qu'on en a plus besoin. Le fait qu'elle avait été jetée de cette manière avait fait naître en elle une certaine rancoeur qu'elle n'était en aucun cas prête à oublier.
Ses paroles dures sur la situation sociale d'Akeno eurent l'effet désiré. Peut être un peu trop même.
Chisuho se fit attraper par Akeno, puis plaquer contre un mur. La force physique de son ex l'empêchait de pouvoir se libérer de son étreinte plus que douloureuse. Elle tenta de feindre l'insensibilité, mais elle avait bien mal, et grimaçait en tentant de se dégager. Une fois relâchée, elle eut un air effarée: jamais Akeno n'avait été aussi violent avec elle.
Chisuho s'exprima alors d'une voix forte, pour qu'on l'entende distinctement, puis d'un air outré, s'adressa au jeune homme d'un air tout aussi menaçant que lui, le pointant du doigt.

-Vas y ne te gène pas! Mais au cas où tu l'aurais oublié, premièrement je n'ai pas besoin de faire appel à des relations mafieuses pour faire de ta vie un enfer et deuxièmement à moins que je sois folle nous sommes tous enfermés dans cette foutue pièce, alors inutile de me menacer sur ce ton là, tu ne me fais pas peur! Et si tu crois que ça puisse m'affecter que tout le monde sache ces balivernes à mon sujet, tant mieux! Dis toi juste que je serai prête à en payer le prix si c'est pour que tout le monde sache que tu n'es qu'un sale pauvre qui a profité de mon argent!Maintenant dégage de mon chemin et estime toi heureux que lors de notre relation je ne t'ai pas fait ramper à mes pieds pour t'acheter tout ce que tu voulais.

Elle avait largement haussé la voix pour sa dernière phrase. Au fond d’elle, elle jouissait de plaisir de faire si mal à cet homme dont à cet instant, elle aurait volontiers poignardé.

[Désolé pour le retard, Mely^^ Mais tu sais pourquoi hein XD]

Naoko ne vit pas approcher comme une furie la délicieuse garce qu'ils croyaient avoir chassés pour de bon quelques minutes plus tôt.
Elle se fit bousculer, mais elle ne releva pas...si elle se mettait sur le chemin d'Akeno, elle pouvait se prendre des dommages collatéraux et elle n'était pas stupide. Du reste, il saurait bien s'en charger...

De là où elle se trouvait, elle ne remarqua Sekku, le garçon qu'elle avait "corrigé" quelques jours plus tôt, rôdé comme d'habitude autour des jolies filles et de la CEAM.
Elle ne supportait plus ses grands airs mystérieux ridicules et son attitude générale de clodo drogué, mais bon, tant qu'il ne les dérangeait pas, il pouvait se livrer à ses petites manigances tout seul.
Comme Yukie ne réagissait toujours pas, sonnée par la violence de l'attaque de l'avocate en devenir, elle se surprit à écouter la conversation entre Chisuho et Akeno, et, à ce qu'il en ressortait, le jeune homme avait des difficultés financières, et la jeune femme était encore plus pathétique et méprisable qu'avant

"Corrige moi si je me trompe ma petite, mais ce n'est pas l'argent qui définit la valeur d'une personne.
Même s'il est moins riche que les petites pimbêches comme toi et Yukie, dont on ne s'étonne même plus pourquoi tu en as pris la défense tant vos points communs sont nombreux, il n'en vaut pas moins cent fois plus que vous.
Il a réussi à s'élever où il est par la force de son cerveau et de son poignet, pas grâce au portefeuille de papa.
A croire d'ailleurs que notre conversation de la semaine passée ne t'as pas suffi...toi qui claironnait tellement ne pas prêter d'importance à l'argent et "mériter" tout ce que tu as, je comprends pourquoi à présent...c'est la seule chose qui parvienne à te définir tant tu es vide et inutile à l'intérieur...
Tu es pire qu'une prostituée en fait...tu achètes un peu d'affection avec tes largesses, comme avec tes dons en Afrique...tout ça c'est du pareil au même...mais l'argent n'achète ni l'amour ni le respect, pauvre garce pathétique."

Elle avait les yeux qui pétillaient...on pouvait dire qu'elle jubilait devant la déchéance de cette fille...
Elle avait osr s'en prendre à elle et à ses amis, mais elle était très loin de pouvoir se mesurer à eux, et elle allait l'apprendre à ses dépends...

Les professeurs entrent dans la salle accompagnés d'une vingtaine de militaires.

[Suite des topics dans l'étape 2 --> Attention: Bien lire les explications au début. Merci. Bon jeu les jeunes^^]