A l'affut du moindre bruit

Cela faisait depuis près d’une heure que Yurina courrait. Elle avait beau être très sportive et endurante, la peur avait transformé ses jambes en coton et le moindre effort était pour elle un supplice. Pourquoi fallait-il toujours que la malchance s’acharne sur elle ? Etait-elle donc née sous une mauvaise étoile ? Des tas de questions la rongées dans son plus fort intérieur mais aucune réponse ne venait.

Elle arrêta de cogiter pour mieux se concentrer sur la direction à suivre. Soudain elle aperçut une bâtisse délabrée qui semblait être une caserne de police. Elle s’avança prudemment espérant entendre la voix familière d’un de ses camarades de classe et pourquoi la voix de Kairi. Le cœur de Yurina battait très fort, on aurait qu’il voulait sortir de son corps tant ses battements étaient rapides.

Elle n’entendit pourtant rien. Pas le moindre cri, ni le moindre bruit de pas. Rien. Elle s’avança prudemment de la porte et l’ouvrit d’un geste sec. Il n’y avait personne. Elle regarda de part et d’autre pour vérifier qu’elle était seule puis s’engouffra dans le poste. Le bâtiment était des plus rudimentaires, une cellule un bureau, une chaise, la seule fantaisie qui avait été laissée était ces pots de fleurs.
Yurina fouilla les tiroirs du bureau à la recherche de quelque chose d’utile en vain. Ce n’est qu’après cela qu’elle décida de voir qu’elle arme elle possédait. Elle ouvrit le sac et découvrit avec stupeur la paire de pince plate qu’elle avait reçue en guise d’arme.

*Mouais je ne vais pas aller bien loin avec ça, si je pouvais trouver un truc meilleur ça m’aiderais*

Elle sortit de son sac une bouteille et se mit à boire. Elle en profita par la même occasion pour arroser les fleurs qui étaient l’une des dernières traces de vie sur l’île. Elle se demanda ou pouvait donc bien être Kairi et espérait qu’il allait bien. Il fallait en tout cas qu’elle fasse attention à cette garce de Sayuri, si elle la croisait elle ne sait pas ce qui se passerait mais en tout cas elle du souci à se faire.

Atsuke en avait eu assez de la petite scene a la foret, pathetique a l'extreme du jeune homme au bras coupé avec la pauvre demoiselle a son chevet le suppliant de ne pas mourir. Ce genre de spectacle l'amusait au départ, mais finissait toujours par le lasser.
C'est pourquoi il était parti sans un mot, avant que le rideau ne tombe.

Il faisait encore nuit, et il était dangereux de traverser l'ile sans une tres grande prudence. Mais le jeune homme s'en fichait, ces pauvres imbéciles ne lui faisaient pas peur. Progressant vers le sud, il était a la recherche d'un endroit pour dormir. Ils chercherent avec Ichiko, mais les batiments étaient plutot rare sur cette ile. Depuis que le jeu avait commencé, il n'avait eu l'occasion de voir que des arbres. Ca ne rendait pas la partie vraiment simple.

Mais apres une longue marche, ils arriverent au détour d'un chemin qu'ils suivirent pour se retrouver face ce qui semblait etre des locaux de police.L'idée premiere qui lui vint l'esprit était qu'il y trouverait sans doute des armes a feu et que ca lui serait bien utile en plus de l'arme qu'il avait déja.
Ils se rapprocherent, et ouvrirent la porte.

Une personne se tenait de profil, une eleve a en juger par son uniforme. Mais elle n'avait pas l'attitude d'une jeune femme qui participait a Battle Royale. Du moins, il ne savait pas en quoi arroser des plantes pouvait l'aider.
Il s'avanca sans prudence vers elle, d'un air presque nonchalant, puis laissa tomber son sac.

Il sourit.

-Bonsoir

Chez n'importe quelle personne et dans d;autres circonstances, ce gentil mot aurait pu etre bien prit. Mais le sourire du jeune homme ne prédisait rien de bon. Ajouté a cela son look de sorcier qui était loin de plaire, ce simple bonjour semblait etre annonciateur de bien de choses...

>> Forêt

Ichiko avait suivi Atsuke dans la nuit et ils avaient parcouru un long chemin avant de trouver un bâtiment qui semblait hospitalier. Une caserne de police qui était bien entendu désertée par ses officiers mais où ils pourraient peut-être trouver des armes, des gilets pare-balles ou quelque chose d’utile. En entrant silencieusement ils découvrirent une fille de dos en train de déverser le contenu de sa bouteille sur des plantes défraîchies. C’était plutôt idiot, l’eau était précieuse et ce n’était pas certain qu’ils puissent en trouver de la potable sur cette île. La gaspiller ainsi pour la nature sembla totalement hors du contexte.

Ichiko s’avança derrière son ami et quand il lâcha son sac, elle salua la jeune femme. D’une seule voix, ils annoncèrent leur arrivée par un glacial :

« Bonsoir. »

Elle souriait aussi et referma la porte derrière eux en s’y adossant. Ils attendirent la réaction de la jeune femme qui n’était pas de leur classe au vu de son uniforme.

Quand Negi était sortit de la salle de classe,il s' était caché et avait regardé dans le sac.
Puis il avait consulté la carte et avait vu écrit en rouge"caserne de police".

Il s' était dit qu' il trouverait surement de l' aide ou au pire des armes...Il s'était mis à courir à coup d' adrénaline.
Il arriva épuisé devant la caserne,ouvrit la porte d' un coup de pied et eu un sentiment de malaise:trois élèves étaient déjà présents et,il n' en connaissait qu' un seul des trois.
Une des élèves qu' il ne connaissait pas était à terre,elle devait surement etre adosée à la porte avant qu' il ne l' ouvre à la volée.

"Heu...oui...bonjour...désolé...je dérange...peut être!"