De la Pop-Idol au cobaye

[caserne]

Lucy trébucha sur une pierre en sortant de la caserne, serrant contre elle le présent d'Akira. Elle devait le lui rendre quand elle le reverrait... Si elle le revoyait...
Alors qu'elle était l'une des premières sorties de la salle, elle se demandait où chercher de l'aide, de la protection, quelqu'un qui serait assez fort pour la sauvegarder de la mort. Elle avait vu les regards sauvages de tout ceux qui se destinaient à être les chevaliers du mal. Avant de sortir, elle avait saisi des mots du discours de Sekku. Aucune aide ne viendrait de lui et, tremblante, Lucy se mit à espèrer briévement que quelqu'un auait sa peau avant qu'il ne parvienne à elle. La jeune élite le connaissait mal et voyait que plusieurs personnalités difficiles à cadrer au lycée devenaient carrément dangereuses en apparence ici-bas...
Elle se mit à courir, tenant la hanse de son sac fermement. Elle avait oublié son bagage de petites affaires dans la caserne, mais ce n'était finalement que du suprflux.
Elle commençait à voir la réalité de ce futur projet et ses pensées s'embrouillaient. Pouvait-on avoir confiance en les rebuts ???
Elle renvoya une mèche derrière son oreille, s'écorchant les genoux à chaque nouvel arbuste:

* Aki, Kao, Yune, Nao.... et Suijin... Où êtes-vous ?*

Le garçon était parti en premier et elle n'avait malheureusement pas eu le temps de lui parler...
Elle déboucha devant une cabane abandonnée et en assez mauvais état. Mordillant sa lèvre inférieure, elle se dit que peut-être, vu le temp depuis lequel elle courait en rond, en travers, en large, une personne s'était sûrement déjà installée dans l'habitacle.
Elle fouilla nerveusement dans son sac, chiffonnant le plan au passage. Elle avait peur de l'éventuel habitant, oui, mais lui aussi devait être effrayé... A moins que ce ne soit un "tueur".
Elle prit sa bouteille, en buvant une longue gorgée, regrettant d'avoir oublié son paquet de bonbons.
Prenant son courage à deux mains, elle ouvrit la porte, les traits du visage le plus détendus possible. L'entrée s'entrouvrit dans un affreux grincement et Lucy murmura:

" Je ne viens pas pour tuer... Je vous en prie..."

Elle ne distinguait rien à l'intérieur, à part une silhouette fine. Elle déglutit, l'obscurité l'oppressant dangereusement:

" Je viens en amie..." Répéta-t-elle avec une affreuse boule d'angoisse dans la poitrine

Alors qu'elle ouvrait la porte dans un grincemnt effroyable, Lucy sentit deux mains l'attraper, une se posan autour de sa taille, l'autre sur sa bouche. Elle sursauta violement:

*Il va me tuer, il va me voler, il va me violer... Mamaaaaaaan >_______< !!!!*

Ses yeux sombres fixérent l'intérieur de la cabane, terrifiés, lorsqu'elle entendit au creux de son oreille le ton de voix rassurant de Ken. Dans l'habitacle de bois, rien n'avait bougé en apparence mais tout son corps restait tendu. Elle porta ses mains à celle de Kenzaki, essayant de la détacher de ses lèvres:

"Mmmh... MMmhhh..."

Comme il la baîllonnait, elle n'arrivait pas à articuler les quelques mots mais si cela suffisait à le remettre en confiance, elle ne criera pas...
Elle recula de quelques pas, tentant de sortir hors de la cabane. L'identité de son mystérieux occupant restait secréte et Lucy sentit son coeur s'affoler: et si ce n'était pas Kenzaki qui la tenait ? Enfin, il avait dit son nom, cela ne pouvait être que lui... Mais si c'était quelqu'un qui se faisait passer pour lui ?
Elle commença à se débattre avec peine avant de s'arrêter. Ce qu'elle faisait était ridicule. Il y avait peut-être moyen de discuter avec "Ken", sans qu'il l'étouffe avec sa main.
Elle plissa les yeux doucement, effleurant de ses doigts le poing du garçon, qui était posé sur sa hanche.
Bon, dans 50% des cas, cela pouvait être lui et les 50% restants...
Elle ferma totalement son regard, attendant la suite en calmant les battements effrénés de son coeur...
Si c'était vraiment Ken, elle sea la plus rassurée de la forêt en tout cas... Elle avait une confiance illimitée, comme en chacun de ses amis, en lui.

"Mais et si... c'est un gentil dans la cabane ???"

Il l'avait enfin lâchée et elle put respirer un peu, calmant son inspiration et son pouls. En effet, c'était bien lui mais il faut bien avouer qu'il lui a fait sacrément peur...
Elle le fixa d'un air adorable avant de lui sauter ente les bras. Elle se serra contre lui, des larmes au coin des yeux, sans se gêner Chez elle, sauter sur les gens avait toujours été une seconde nature et elle ne se souciait pas qu'il soit gêné:

"Nan, je ne les ai pas vu... Ni Akira, ni Yuneko, ni Kaori, ni Hiromi... Et j'ai honte parce que Yuneko et Hiromi sont si fragiles..."

Elle leva brusquement la tête vers lui, pinçant les lèvres:

"Quoique... Moi aussi, je suis fragile... Enfin, je suis sûre, je ne saurai te dire pourquoi, mais je suis sûre que Yuneko est en sécurité, avec quelqu'un pour la rassurer..."

Elle prit un air faussement outré:

"J'ai bien cru que tu voulais m'étrangler. Au début, je ne t'ai pas cru quand tu as dis que tu étais Ken, mais finalement je me suis dis que si je ne faisais pas semblant de te croire et que tu étais quelqu'un d'autre, tu m'aurai ouvert la gorge que je ne m'en serai pas rendue compte. C'est carrément mathématique tout ça, et je ne suis pas forte en mathématique.Et puis Sekku, il me fait peur. Il a dit à Griffith qu'ils allaient tuer ensembles..."

Comme elle avait retrouvé un ami rassurant, sa langue se déliait rapidement et elle se remettait à raconter sa vie dans tous les sens:

" Et pis, j'ai pas encore regardé mon arme... Enfin... C'est la vie..."

Elle reposa sa tête sur l'épaule du garçon, savourant finalement un peu de calme. Elle voulait se voiler la verité mais l'avoir trouvé lui, lui donnait un peu d'espoir pour l'avenir. Elle ferma les yeux, ne voulant pas regarder autour d'elle. Peut-être que l'habitant de la cabane allait en sortir comme un diable hors de sa boîte et les zigouiller tous les deux. La jeune fille frissonna à cette pensée car elle ne tenait absolument pas à rejoindre le reyaume sous-terrain...
Et puis, elle comptait sur Ken pour la protéger, comme il l'a toujours fait...
Bien sûr, elle avait des inquiétudes sur l'endroit où pouvaient être les autres mais elles s'effaçaient rapidement, si frivoles qu'elle ne parvenait pas à les à les attraper au passage...

"Tu veux qu’on aille voir de plus…"

Au moment où il allait finir sa phrase, Lucy lui saute dans les bras et se sera très fort contre lui, apparemment elle se lâchait, car elle avait eu tellement d’évènement et Ken l’avait compris c’est donc pour sa qu’il fit de même, comme un grand frère voulant protéger sa petite sœur. Elle avait eu la même pensé que Ken concernant Yuneko et Hiromi, sa ne le rassurait pas du tout qu’ils avaient eu les mêmes pensés au contraire il était de plus en plus inquiet pour les deux autres filles. Puis Lucy commençait à raconté sa vie comme à son habitude, sa faisait sourire Ken, c’est en partie pour ça qu’il aimait être avec elle, car on ne s’ennuie jamais avec elle. Concernant Sekku et Griffith, Ken se doutait un peu de cela.
Ken avait toujours le sourire décidément Lucy avait beaucoup à dire.

"En tout cas ses évènements non pas atteints ta langue." Dit-il en riant : "mais c’est bien que tu parle comme ça sa me rassure. Avant qu’on parte d’ici je voudrais te dire quelque chose que je me suis tenue de gardé il y à maintenant 2ans."

Il pensait que c’était le bon moment pour l’avouer qu’au par avant il avait des sentiments pour elle et que maintenant il remarque que ses sentiments son encore un peu présent en lui. Peut être qu’elle avait aussi remarqué mais qu’elle n’avait jamais voulu en parlé avec lui, car sa ce voyait mais il ne l’avait jamais avoué il se contentait seulement d’être le grand frère protecteur avec elle et c’est ce qu’il allait faire jusqu'à la fin. Mais si il devait mourir il voulait comme même qu’elle le sache. Il voulait que celle-ci le regarde, donc il se détache légèrement d’elle et prit la parole avec sa vois qui tremblotait légèrement.

"Lucy…tu c’est ça fait maintenant presque 3ans qu’on se connaît, mais les 2ans que j’ai passé à tes côté, je pense que mes sentim…sentiments pour toi n’était plus qu’amical enfin heu je…t’aimais et maintenant je pense…je pense que mes sentiments ne son pas partis. Je voulais te mettre au courant au cas où je meurs." Dit-il en baissant la tête attendant la réaction de celle-ci.

Avec étonnement, Lucy vit Kenzaki se détacher d'elle. Elle le regarda avec inquiétude. Pourquoi cet air étrange? Il paraissait bien troublé:

"Ba j'ai toujours quelque chose à dire tu sais..." S'excusa-t-elle

Elle se demandait ce qu'il lui voulait à présent, surtout avec cette expression peu tranquille:

*Il veut peut-êtr me demander s'il me reste des bonbons...*

Mais la veritable raison de l'inquiétude du jeune homme surprit la demoiselle qui sentit une nouvelle fois son coeur s'emballer dans sa poitrine. Elle repoussa nerveusement une méche de son visage. Ce n'était pas le moment de parler de ça et il ne pouvait pas mourir, il ne disait que des imbécilités vraiment...
Sans qu'elle ne s'en rende compte, ou à peine, une larme glissa le long de sa joue, lui apportant une sensation de fraîcheur. D'habitude, elle adorait les moments romantiques dans ce genre-là mais lorsque l'on est en danger de mort, cela perd tout de même son charme. Et puis, cela lui apportait quoi de savoir qu'il l'avait aimé ? Le passé appartient au passé et il ne faut pas faire de chichis dessus. Mais quand le garçon rajouta que ses sentiments n'étaient pas tout à fait partis,Lucy secoua la tête durement, ne voulant surtout pas pleurer dans ce genre de situation. Elle avait toujours rêvé, comme dans les contes de fée, qu'on lui fasse une déclaration au clair dlune et en effet la lune était haute.
La seule difficulté, c'était elle... En réalité, puisqu'il ne l'aimait plus que par amitié un peu forte, il n'y avait donc pas de problème. A part Lucy justement... Qu'était-elle censée répondre?
Elle jugea bon de lui adresser un charmant sourire mutin tout en sachant que malgré leur amitié, plus rien ne sera comme avant:

"J'en uis flattée Ken... Mais ne dis pas de bêtise, on en va pas mourir, hein ?"

Tout ce qu'elle pouvait faire pour lui, c'était rester distante... Ou du moins, continer à être son amie...
Elle lui tourna le dos obstinément, essuyant furtivement sa larme. Elle renifla et pivota de nouveau vers lui, plissant les yeux:

"Merci Ken... Merci..."

Elle se haussa sur la pointe des pieds et l'embrassa sur la joue...

Faire une déclaration pareille à un tel moment était assez délicat, c’est vrai, mais il voulait comme même qu’elle soit au courant, mais ce qu’il ne voulait absolument pas, c’est que cette déclaration change tout entre les deux et vienne empiéter leurs amitié. Il ce lève tout d’un coup il regarde un moment pour voir si il y avait toujours personne et quand il vit que Lucy se retourne, Ken croyait que tout allait changer entre et il ne voulait pas de ça et surtout pas maintenant. Il ne savait plus quoi faire, peut être qu’il fallait qu’il le garde pour lui ? Il commençait sérieusement à regretté ce qu’il venait de dire. Ken prit la main de Lucy en souriant légèrement.

"Ce que je veux maintenant, c’est que tu oublis que je viens de te dire et que tout ce passe comme avant, quand tu me faisais rire avec tes bavardages à répétition et autre…C’était stupide de ma part de te dire ça. La seul chose que je te demande c’est de ne plus y pensé et surtout pas un mot aux autres." Dit-il en rient puis reprit : "Non on ne va pas mourir ne t’en fait pas…bon tu veux qu’on aille voir qui ce cache dans la cabane ?"

Quand Lucy l’embrassa la joue, Ken eu comme un petit frissonnement et son cœur battait très vite sa lui faisait tout drôle. Il ne voulait pas changer ses habitudes avec elle. Il voulait rester le grand frère protecteur et c’est ce qu’il allait faire. Il leva Lucy et l’enlace fort, puis en même temps lui demande.

"Tu veux qu’on parte à la recherche des autres ?"

La première chose que Kazuma remarqua en sortant de la caserne, ce fut la lune blanche, haut dans le ciel. Il la quitta vite des yeux, afin de mieux déshabiller l’obscurité qui régnait sur l’île. Un vent glacial secouait les arbres imposants et leurs ombres, sous le clair de lune, dansaient comme des sorcières la nuit de Walpurgis. Kazuma était plutôt enthousiaste.

Une rapide observation des lieux ne lui permit pas de repérer la trace ou la présence d’un autre élève. Il préféra les bois aux sentiers. Au bout d’une centaine de mètres, attentif au moindre craquement de brindilles, le jeune homme décida qu’il était temps d’ouvrir son paquetage. Il sortit son arme et la contempla plusieurs secondes en restant de marbre, puis il la rangea dans la poche intérieure gauche de son uniforme. Le contenu du sac correspondait précisément à ce que la vidéo avait annoncé.
Kazuma étudia la carte, allumant la torche l’espace d’une minute, et prit connaissance de chaque lieu que l’île recelait. Il empocha la boussole et éteint la lampe torche : inutile de se faire repérer aussi facilement, la visibilité n’était pas mauvaise.

Il s’était enfoncé d’un bon kilomètre dans la forêt lorsqu’il s’arrêta. Le vent se faisait plus violent à la cime des arbres. Son passage entre les troncs sonnait comme les plaintes d’un millier de morts.
C’est là que Kazuma ressortit l’arme de sa veste. Il la connaissait bien mais n’avait jamais rien essayé de semblable. C’est ce qu’il fit, au cœur des bois, avec pour seuls témoins les ombres et leur sabbat. Il était plus éclairé à présent, et il s’assura qu’elle était pleinement opérationnelle lorsqu’il la remit à sa place.
Il repartit en direction du nord. Pendant qu’il marchait seul dans la nuit, kazuma pensa soudainement qu’il ne boirait pas son thé quotidien ce soir.

-C’est dommage, non ? demanda-t-il aux arbres.

Une paire de kilomètres plus loin, les bois semblaient déboucher sur un lac. Regardant autour de lui, il aperçu à travers les arbres ce qui semblait être une cabane en bois. Bingo, pensa le jeune maître. Il prit sa direction lorsqu’il cru entendre une voix. Il ne bougea plus. En effet, plusieurs voix lui parvenaient, sur la gauche selon toute vraisemblance. Guidé par le son, le jeune homme trouva deux de ses camarades de classe. Nakamura Lucy et Matsuda Kenzaki, en pleine discussion. Mains dans les poches, kazuma alla à leur rencontre.

-Yo, lâcha-t-il d’un ton décontracté.

Les ombres dansaient à présent sur son visage paisible et pâle.

Je te jure que si on s'en sort, je remettrai ça sur le tapis! Tu vas pas m'échapper comme ça... Si on s'en sort, je te harcelerai jusqu'à la fin de temps Ken !" Fit-elle en riant joyeusement

Elle serra fort la main de Ken quand il prit la sienne. Ce contact humain la rassurait tellement. Elle se dit briévement que plus tard elle aimerait bien être institutrice, ou au moins quelque chose dans le contact avec les gens... Elle resta interdite quand il la reprit dans ses bras. Meux valait penser à autre chose... En tout cas, une seule idée était sûr: il fallait qu'elle reste la Lucy habituelle pour sauvegarder le moral des troupes! Et puis de toute façon, c'est Suijin qu'elle aimait... Et pis aussi Naoya... Enfin,Naoya qui devait être bien au chaud chez lui, devant son téléviseur et tout...
Tandis qu'elle, pauvre élite, était obligée d se taper une menace de mort permanante au-dessus de sa petite tête blonde !
Elle brisa l'étreinte avec Ken, reprenant sa main avec sureté, reprenant courage:

"Oui, on va retrouver les autres... Au faîte, c'est quoi ton arme ?"

Elle haussa les épaules pour faire glisser la lanière de son sac vers son cou. Maintenant, il fallait retrouver tout le monde et Lucy ne voulait pas être comme dans les dessins-animés: la bête petite crétine qui ne fait que pleurnicher pour qu'on vienne la sauver. Elle aussi devait faire preuve de courage, comme Ken, comme Akira (où qu'il soit), comme tous ceux auquels elle tenait:

" On va par où ?"

Bientôt une troisième persone fit son apparition entre les arbres : mister glaçon alias ...

"Sasukeeeeeeeeeeeeeee-kun !!!"

Lucy lâcha brutalement la main de Ken pour sautiller vers Kazuma. Elle ne le connaissait pas spécialement beaucoup mais se doutait, espérait qu'il ne leur fera pas de mal...

Avant de ce déclaré Kenzaki avait oublié une chose essentielle. C’est que Lucy n’avait pas la langue dans sa poche, au fait il s’y trouvait bien ici, car si « par malheur » on rencontrait les autres, Lucy n’allait pas se gêné de parler de ça aux aitres. Dans qu’elle pétrin il c’est mit lui. Mais bon pour le moment ce n’était pas le plus important. Quand Lucy lui sera la main, celui-ci avait remarqué qu’elle avait une certaine force caché et il fallait qu’elle l’utilise pendant ce « jeu ». Pendant un moment de silence Lucy finit par lui demander son arme, enfin le nom de son arme. Il trouvait que son arme était un peu ridicule, mais utile donc il ne dit pas le nom tout ce qu’il dit c’est.

"Mon arme ? Tu le seras le moment venu."

Il lui fit un petit sourire tout à coup, Ken entendit des pats venir vers eux. Il mit sa main dans la poche pour saisir son arme, les pats c’était estompés. Bizarre, donc la personne devait les surveillés enfin il supposait cela. Ken prit son sac et attendit la réaction de la personne. Quelque seconde plus tard il vit que la personne n’était qu’autre que Kazuma. Ken fut quelque peu rassuré, mais pas complètement, car peut être est-il là pour tué Lucy et lui, donc il garde ses deux mains dans les poches. Il ne voulait pas trop laisser Lucy aller à sa rencontre, mais elle avait l’aire de bien le connaître et Kenzaki cassa un peu l’ambiance de Lucy en lui demandant a Kazuma :

"Toi, tu fais quoi ici ? Comment puis-je te faire confiance ?"

Ken avançait aussi en prenant le sac de Lucy qu’elle avait laissé par terre. Décidément qu’elle tête en l’aire celle là…mais bon personne ne pouvait la changée. Ken ne pouvait pas faire confiance à Kazuma donc il restait comme même à distance et surtout il était le plus proche de lui pour l’avoir dans sa ligne de mire.

[HJ:Oups on n’a pas laissé Zak poster -_-]

En le voyant, Lucy bondit joyeusement, comme à son habitude. Cela ne manquait jamais de surprendre Kazuma. Si bien qu’il sortit ses mains des poches, pour retenir la jeune sauterelle au cas où elle se jetterait sur lui. Elle continuait de lui donner ce surnom qu’il ne s’expliquait pas. Mais Kazuma remarqua que Kenzaki semblait prêt à utiliser son arme, quelle qu’elle soit.

-Attends, Lucy-san.

La méfiance, compréhensible, de Kenzaki venait de rompre l’euphorie. Kazuma se doutait bien que personne ne voudrait lui faire confiance sur cette île. Il n’avait jamais cherché à se faire des amis et il était toujours resté à l’écart des autres. Et ce soir, dans la nuit, il devait être plus sinistre que jamais.

-J’allais me rendre à la cabane plus bas, par curiosité, quand je vous ai entendu discuter. Il s’inclina légèrement. Pardon si je vous ai dérangés.

Il posa à nouveau son regard sur Matsuda, qui avait l’air très inquiet et menaçant. Malgré lui, Kazuma gardait son air éternellement neutre.

[HJ: L'est ds la cabane... x.X]

Lucy pencha la tête sur le côté. Elle avait stoppé à quelques centimètres des mains de Sasuke-kun, sachant trés bien qu'il n'est pas le genre "calinou". Elle le dévisagea avec incrédulité. D'aprés les mots de Ken, Kazuma voudrait-il lui aussi les tuer ?
Lucy comprenait trés bien que son ami ne puisse avoir confiance en chaque personne de la classe mais pour elle, Sasuke-kun était seulement à 25% menaçant, du fait qu'elle ne le connaissait pas vraiment à fond. Mais il pouvait être comme les méchants des livres, un côté neutre, l'autre maniaque. Et malheureusement; Lucy trouvait que Kazuma avait bien une tête à être maniaque...
Néanmoins, il s'excusa, disant qu'il allait visiter la cabane. L'élite ouvrit la bouche pour le prévenir qu'il y avait une personne d'identité inconnue à l'intérieur mais elle la referma bien vite, regardant les deux garçon à tour de rôle. Elle recula de quelques pas vers Ken:
" Et ben... Ken, il peut sûrement nous aider... N'est-ce pas Sasuke-kun ?"

Elle décocha à l'élève neutre un charmant sourire timide, avant de continuer:

"Il faut dire qu'il ne doit pas être bien prudent de se promener seul le soir dans le coin... Tu pourrai venir avec nous, non ? Moi, j'aurai peur toute seule dans cette forêt. A ce propos, d'aprés toi Sasuke-kun, y'a-t-il... des chances de s'en sortir ?"

Elle tritura ses mains avec nervosité, n'allant pas ramasser son sac. A vrai dire, la réponse que pouvait lui donner le jeune homme lui faisait peur. Elle savait qu'il ne se voilerait sûrement pas la face, disant en un mot ce qui faisait peur à Lucy...
Elle tourna la tête vers Ken et l'observa, avec une expression un peu déséspérée...

Ken ne disait plus rien pendant un moment pourquoi ? Parce qu’il regardait la réaction de Lucy. Si elle le connaissait bien ou pas. Apparemment il ne voulait pas faire de mal à Lucy. Il est vrais que Ken n’avait jamais tenté une approche avec Kazuma, mais il était tellement neutre qu’on ne pouvait pas le cerné, mais surtout c’est lui qui s’enfermait. Ken voulait lui faire confiance, car ils seraient deux à protégés la pauvre Lucy, mais pour l’instant il ne pouvait pas, il fallait que Kazuma lui montre qu’il n’ait pas là pour les tués, quand celui-ci s’inclina lentement, alors Ken décide de lui faire un minimum confiance.
Quand Lucy se mit à reculer en regardant Ken, celui-ci lui fit un signe de tête pour lui dire qu’elle pouvait lui faire confiance même si lui il ne faisait pas confiance à 100% a vrais dire le pourcentage de confiance qu’il avait était très minime au alentour de 10%, mais il ne fallait pas qu’il face trop peur à Lucy. Il avance vers Kazuma en posant une main sur son épaule en lui disant tout bat.

"Je te fais toujours pas confiance, mais j’ai besoin de toi pour protéger Lucy…Griffith et Sekku sont alliés et si personne ne s’allie, ses deux là risques de tué tout le monde." Puis il s’adresse ouvertement en disant : "bon, je pense qu’on doit partir d’ici, tout à l’heure j’ai traversé un village et j’ai vu des maisons vides, je pense qu’on sera en sécurité là bas, vous en pensez quoi ?"

Ken avait prit un rôle de petit Leaders, mais il ne voulait pas être trop autoritaire, donc il demande l’avis des autres personnes pour connaître leurs avis et surtout prendre des décision ensemble.

Ils avaient l’air si désemparés tous les deux, complètement à cran à cause de la situation. Kazuma faisait des efforts pour s’identifier à eux, mais comme toujours, il se sentait parfaitement détendu, même lorsqu’il se tenait prêt à réagir vite. Qui sait, cela pourrait lui être fatal sur cette île et il sentait bien que cette perspective le séduisait quelque part. Décidemment, il lui restait encore de nombreuses choses à découvrir sur lui-même… lui qui ne s’était jamais trouvé intéressant… ce sont les autres qui lui avaient ouvert les yeux finalement. Il avait déjà vu son instinct se manifester récemment et il aimerait bien le ramener à la surface. Ce qu’il avait vu lui avait plu…
Lucy posa une question, ce qui fit sortir Kazuma de sa rêverie. Mais il ne l’avait pas écoutée. Il regarda la petite blonde qui poursuivit. Le jeune homme comprit ce qu’elle voulait dire mais la nuit restait grise pour lui. Elle lui proposa de rester avec eux. L’œil fixa Matsuda de nouveau. Il était dans l’expectative.

-Je n’ai encore rien décidé, dit-il en se recentrant sur Lucy. Si les colliers que nous portons fonctionnent réellement comme ils nous l’ont expliqué, et bien… sa phrase traînait, il regarda la lune… chacun d’entre nous à une chance, et une seule. Mais peu importe…

Kazuma se demandait encore ce qu’il allait bien pouvoir faire. Chaque minute guidait ses pas vers l’inconnu, ou presque. Kazuma connaissait peu Kenzaki, mais il pensait pouvoir affirmer que c’était quelqu’un de calme, droit et réfléchi, et c’était tant mieux. Le lycéen solitaire lut d’ailleurs dans son regard que son sang-froid était revenu à présent. C’est pourquoi il laissa son camarade l’approcher sans bouger et lui glisser quelques mots, suintants de franchise.
Kazuma avait déjà pensé à Griffith et Sekku, mais ça l’intéressait moins que les deux volontaires. Lorsque Kenzaki proposa de se rendre au village, l’idée ne convainquit pas vraiment Kazuma.

-Matsuda-san, commença-t-il de son ton morne, penses-tu vraiment qu’il existe un seul endroit sur cette île où l’on soit à l’abri ?
Il parlait très calmement.
-J’ai vu ce village sur la carte, et j’ai l’impression que beaucoup d’élèves vont choisir de s’y rendre, guidés par l’odeur de la civilisation. Sans parler de leur propre odeur qui attirera les prédateurs à leur tour. Et la cabane, là...?

Iino Kazuma s’étonna d’être aussi bavard. Peut-être savait-il ce qu’il voulait au fond. Il croisa les bras, c'était un grand croiseur de bras.

[hj : vous abusez serieu... bon c pa grave mais laissez moi poster svp^^]

(alors, satisfait Zak ? ^^)

La bouche pincee, Lucy se mit a tirer febrilement sur le col de sa chemise. Rien n'est plus stressant qu'une situation comme celle-la, ou la balance osille entre le bien et le mal...
A vrai dire, elle serait plus rassuree si elle allait au village. Mais si Sasuke-kun pronait le contraire, c'est que ce n'etait pas faux. Mais, a present, elle se sentait quelque peu rassuree entre ces deux proctecteurs de derniere minute. Elle ne pensait pas que sa conduite pourrait paraitre immorale, interressee, seulement, les faibles doivent obligatoirement etre protege par plus fort. Et ces deux-la ne pouvaient pas etre d'une force de moindre importance.
Pourtant, elle ne savait toujours pas si Iino etait digne de confiance. Tactiturne et silencieux, il ne se faisait pas remarquer...
Lucy inspira profondement, autant pour calmer son coeur que pour reflechir de maniere plus claire:

"Et la cabane ? Si nous allions a la cabane ? Nous sommes plus nombreux, a moins que l'etranger ait une arme a feu nous ne risquons rien. Apres tout, c'est peut-etre quelqu'un que nous connaissons..."

Elle soupira, lassee. Le mot "arme a feu" avait eut du mal a passer dans sa bouche, butant. Comme elle voudrait que tout ceci ne soit qu'un cauchemar nocturne et furtif, comme elle souhaiterait que rien n'arrive et que peut-etre quelqu'un se rebelle enfin...
Elle passa coquetement une main dans ses longs cheveux blonds, reposant son regard tourmente sur Ken. Elle ne pouvait s'empecher de se tourmenter a propos de sa declaration, meme si maintenant elle ne voulait plus rien dire. C'est si dure de penser dans ce genre de situtation... que sa en devient troublant, tant son cerveau parait tourner au ralenti:

*Je vais perdre de toute facon et me faire tuer par quelqu'un, mais autant rester en bonne compagnie... Et leur apporter un peu de joie...*

Cette cabane isolée dans les bois l’attirait. Elle lui rappelait de vieux romans fantastiques qu’Iino Seiichiro conservait dans la grande bibliothèque. Lucy semblait penser que quelqu’un s’y était réfugié : ce paquet cadeau renfermait donc une surprise. Kenzaki, beaucoup plus détendu apparemment, accepta d’aller y faire un tour. Quand à Lucy, bien qu’elle ne soit toujours pas tranquille, elle semblait plus rassurée à présent. Elle était même prête à ouvrir le cadeau, et Kazuma hocha lentement de la tête, comme pour appuyer sa réflexion.

-Hum.

Mais Kazuma était comme absent.
Son imagination passait en revue toutes les surprises qui pouvaient se tapir dans l’obscurité de la cabane. La curiosité l’avait toujours fait avancer. Sans elle, Iino Kazuma ne serait jamais sorti du ventre de sa mère…

Ses camarades se mettaient en route, et lui n’avait toujours pas bougé. Il se tenait là, les bras croisés, son sac frottant contre sa hanche, comme une statue que les chants nocturnes auraient pétrifiée. C’est finalement le fredonnement de Kenzaki qui rompit le charme. Le jeune maître fit un pas en avant, puis d’autres.

Malgré la chanson de Kenzaki, le trio marcha silencieusement, comme pour un enterrement. La nuit aussi s’était tue alentour. Ils atteignirent la bâtisse en bois. Kazuma était à l’affût de tout, le moindre bruit, mouvement, odeur de mort… concentré à l’extrême, comme il savait si bien le faire.

-Objectif atteint, chuchota-t-il aux deux élèves. Je crois qu’il y a bien quelqu’un d’autre là-dedans. Alors quel est le programme ?

Ces dernières paroles ne sonnèrent pas vraiment comme une question.

-Objectif atteint, Je crois qu’il y a bien quelqu’un d’autre là-dedans. Alors quel est le programme ?

Zak leva la tête...il avait de la visite, et il ne reconaisait pas la voix, sans doute un elite qui veniat troubler sa Paix...autant il avait confiance en ces camarade Rebuts, mais les Elite lui faisait peur...De Plus Zak était plutot connu au japon, peut etre qu'un jaloux voudrai le tuer?

Il secoua la tête...bien sur que non...les gens de 16ans son incapable de tuer

"Il y a quelqu'un oui! Mais ne tiré pas, je n'est pas d'arme...s'il vous plait!"

Alors qu'elle avancait entre les arbres touffus, Lucy sentit sa gorge se serrer. Quelle pauvre creature pouvait etre recluse dans cette cabane ? Bon, d'accord, il y avait PEUT-ETRE des fous sur cette ile mais quelqu'un qui se cache ne peut etre forcement mechant. Une petite lueur d'espoir brillait encore pour la jeune fille qui eut un petit frisson,la peau parcourue par la chaire de poule. Chaque bruit resonnait dans sa tete et elle se mit a esperer que son calvaire prenne bientot fin. Autant mourir sans n'avoir rien dit a Suijin si c'est pour eviter une telle souffrance...
Ils parvinrent bientot pres de la cabane et la jeune fille posa ses mains sur son ventre plat, comme hiromi precedemment. elle n'avait jamais su pourquoi son amie faisait cela mais le contact de ses doigts sur ses abdominaux tendus par le stresse la reconforta plus surement que la presence deses deux chevaliers a ses cotes.
Elle ferma les yeux, ecoutant le bruit de la foret qui fut fut bietot trouble par les mots de Kazuma et de Ken. Il lui sembla qu'aussitot, une troisieme voix repondait, moins mature et virile que celles des deux autres. Elle paraissait suppliante. Lucy, qui pouvait comprendre la peur comme tout un chacun, ecarta lentement ses deux amis pour s'approcher de la porte fermee. Elle avait failli passer celle-ci tout a l'heure si Ken n'etait pas intervenu...
La peur lui liait le ventre mais elle se plaqua contre le bois sec, murmurant d'une voix claire au ton plutot rassurant :

"nous ne vous voulons rien... Nous sommes trois eleves du lycee Meichuu Sakari et nous cherchons des allies potentiels pour nous sortir de cette guerre affreuse qui semble se preparer ici. je ne suis pas sure que les intentions de chacun soient honorables mais vous pouvez avoir confiance en moi, je serai incapable de faire du mal a une mouche meme si j'etais en danger..."

Elle ne mentait pas, honnete avec sa conscience. Si jamais on venait a l'attaquer, elle pourrait a peine se defendre, surement scotchee sur ses positions par la peur.
Ecartant une meche blonde de ses yeux, elle tourna la tete vers ses deux "chevaliers", souriant a peine...

"Je voudrai savoir ou sont les filles..." Souffla-t-elle de maniere inaudible

Une voix qui lui était inconnue leur parvint de l’intérieur de la cabane. Elle laissait transparaître la crainte et rappela à Kazuma la situation inhabituelle dans laquelle le gouvernement les avait tous placés. Ils les avaient tous jetés, comme une poignée d’ingrédients, dans leur chaudron maléfique, pour se délecter du saignant breuvage après l’avoir bien remué. La boule d’électricité orangée ne venait-elle pas d’envoyer une nouvelle décharge de ses entrailles jusqu’au bout de ses doigts ? Kazuma les sentait le picoter.

Battement de cils.
La jungle de son subconscient était étonnamment silencieuse depuis une heure ou deux. On aurait pu s’y promener avec insouciance, se dit Kazuma. Comme souvent d’ailleurs. Mais depuis qu’il s’était réveillé sur cette île, c’était comme si la faune se réveillait peu à peu, sortant de son hibernation.

Lorsque Lucy essaya de rassurer l’agneau pris au piège, Kazuma, lui, se trouvait déjà à des kilomètres au fond de son esprit, dans une jungle qu’il n’avait finalement jamais entièrement explorée. Il tendait l’oreille, sentant la présence des fauves tapis dans l’invisible.
Mais les voix lointaines de ses deux camarades l’atteignaient malgré tout. Quelqu’un comptait sur lui, pour la première fois de sa vie et le jeune maître ne savait pas comment le prendre. Ce jeu était meurtrier et bien différent de toutes les règles de société qu’on avait pu lui inculquer. L’usage sommait de respecter les gens, l’autorité, les règles de conduite et de savoir vivre… Kazuma l’avait appris il y a bien longtemps. Il l’avait appliqué autant que possible, conscient des conséquences, sans jamais y adhérer.
Mais aujourd’hui, on lui proposait d’oublier tout ça, de se fondre dans cette jungle qui l’intriguait tant.

Picotements.
Dans la nuit glaciale
Un prédateur observe
Râle dans le vent

Kazuma venait d’imaginer ce haïku. Sa couleur était d’un rouge envoûtant. Au moins ce jeu était-il source d’inspiration. Il résonnait dans sa tête tandis qu’il observait Kenzaki qui venait de s’avancer dans l’encadrement de la porte. Dans la nuit glaciale, il semblait parler à quelqu’un et sa phrase flottait dans le vent.
Resté en retrait, Iino Kazuma sortit le revolver Smith & Wesson de son uniforme, sans un bruit. Un nuage sombre passa devant la lune momentanément, apportant les ténèbres aussi vite qu’il les chassa. Sûr de lui pour s’y être essayé, le jeune lycéen de 17 ans pointa son arme vers Kenzaki, visa son dos et fit feu.
Il était de nouveau concentré au plus haut point, attentif au moindre mouvement. Il serrait si fort le revolver que sa main aurait pu fusionner avec, d’ailleurs il devait retenir son index pour ne pas presser à nouveau la détente.

-Ce moment ferait un joli haïku, marmonna-t-il. Le son de sa voix était recouvert par l’écho de la détonation qui venait de troubler la paix de la forêt. Dans le même registre, la faune qui peuplait sa jungle s’était réveillée.