One evening...

Nombre de messages : 66 Age : 36 Date d'inscription : 26/05/2007

Naoko était totalement terrifiée maintenant.
En sortant de la salle de classe miteuse, elle avait découvert qu'ils étaient au beau milieu de la nuit: le ciel était d'un noir d'encre, et des nuages épais empèchaient à la fois la lune et les étoiles de faire parvenir leur lumière bienfaitrices aux hommes, en l'occurence, aux élèves forcés de s'entretuer dans ce jeu ignoble.

Elle jeta un rapide regard autour d'elle, spécialement derrière, mais ne vit personne. Par contre, elle remarqua la grosse pendule placée sur le mur au dessus de la porte par laquele elle était sortie. Elle n'avait aucune garantie quant à son fonctionnement, mais l'heure indiquée, minuit quart, semblait correspondre avec l'atmosphère ambiante.
Elle ouvrit rapidement son paquetage, et quand elle vit l'arme qu'on lui avait dournie, elle eut une moue incrédule...pas possible...qu'est ce que...

Un rayon lunaire se frayant un chemin à travers la masse noirâtre des nuages vint frapper à cet instant un objet métallique dans son sac. Se baissant, elle reconnut une lampe de poche qu'elle saisit avidement, tant il faisait sombre à l'extérieur.
Elle découvrit également une carte de ce qui ressemblait à l'île.
Elle y jeta un rapide coup d'oeil, et sut dès lors où elle irait en premier lieu. Elle décida d'éviter le village, certainement rapidement peuplé, ainsi que les endroits en plein air trop à découvert.
Dans la liste des autres bâtiments, elle remarqua le dispensaire un peu à l'écart. Elle ne savait pas si il y restait quoi que ce soit de valable pour se soigner mais elle décida que ce serait un bon endroit pour commencer le jeu...merde, elle commençait vraiment à participer en pensant ça...

Entendant du bruit derrière elle, elle éteignit sa lampe de poche et partit en dirction de l'endroit repéré...

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Elle était maintenant devant la batisse qui se découpait par rapport au paysage derière, encore plus sombre que la nuit.
La vision était plutôt inquiétante, et elle resta devant la porte, incertaine sur la marche à suivre...

[La Caserne]

Il marchait dans la nuit noire depuis un bon bout de temps quand il aperçut au loin ce qui semblait être un bâtiment. Bien sûr il avait jeté un coup d'oeil à ce que contenait son sac : torche, carte vivres, mais rien qui ne puisse lui être utile s'il était blessé.
Alors qu'il continuait à progresser dans la nuit noire il vît au loin un bâtiment de plein pied.
Alors qu'il jeta un regard plus attentif, plus fouineur et il se rendit compte qu'il y avait quelqu'un sur le pas de la porte, il s'abaissa de suite et jeta un regard à sa carte : c'était le dispensaire.

* Je profiterais de la nuit noire et je serais le marchand de sable rouge. * Pensa t'il en se dirigeant vers le petit bois qui entourait le dispensaire tout en gardant à l'oeil l'ombre énigmatique.

Alors qu'il rampait près derrière les buissons il entendît des coups de feu au loin qui égaillaient un peu cette nuit sombre. Un sourire malsain vînt fendre sa face.
Il s'installa confortablement, guettant les moindres faits et gestes de la silhouette, les sens en alerte. Il était désormais un chasseur en quête de proies faibles, isolées, sans défense, la loi de la jungle venait d’être proclamé règle du jeu et il serait le lion qui les terrasserait des ses griffes.

"Oui cette nuit sera mienne ! " murmura t’il avant de jeter un regard aux alentours.
Personne, tout allait pour le mieux.

* Aller ! Rentres et surtout dors petite bête égarée * pensa t’il sournoisement alors que son sourire dément se faisait de plus en plus béant.

Après avoir eut un aperçu de ce que contenait mon sac je me remettais en marche, cramponnant mon "objet protecteur".... Cet objet garantirait ma sécurité mais je n'éspère pas pouvoir affronter quelqu'un avant d'avoir mes repères...

Progressant à pas de loups, j'étais inperceptible, faisant corps avec la nature je barbouillais mon visage de boue pour me dissimuler avec les boiseries....

Il fallait que j'ai mes reperes, que je trouve un batiment, abri quelconque pour pouvoir me proteger, me nourrir, ou bien me cacher....Je me fis une place dans un immense buisson, regardant bien autour de moi si personne n'était présent..... Cramponnant la lampe-torche entre mes dents j'observais l'endroit exact ou j'étais placé, d'après la carte a moins de 100m j'arriverais à une sorte d'abri, il devrait surement contenir certains objets utiles....

Je me mis à trotiner avec mes "le savoir vert", une des nombreuses options que l'arme conferait, à l'affut d'ombres d'élèves qui auraient la mauvaise idée d'être sur mon chemin....
Rien...Toujours rien.... Etrange, les élèves auraient fuit à l'opposé? Me voilà chanceux d'avoir un abri vide et vierge... J'éspère juste que Sekku, mon compatriote mortel, ai eut la même idée que moi... Oui... j'en suis sur!
Je m'approchais de l'abri, collant une oreille contre la fenêtre, j'entendais du bruit....

Je pénetrais dans la pièce furtivement et me collait contre mur, quelqu'un était là! Mon pouls s'accelerait, c'était l'adrénaline! Je serrais mon arme de toute mes forces et me rappellait l'hymne du Japon, cette mélodie me calma et j'utilisais "le savoir vert" pour le distinguer... Il me faisait dos, j'en conclus rapidement que c'était un garçon lorsque la personne se mit de profil, lorsqu'il se mit de façe je reconnu Sekku....

J'essayais de ne pas le surprendre, les réactions stupéfaites pouvaient engendrer de nombreuses erreures....
Je soufflais ces mots avant de m'approcher de lui :

Sekku, c'est moi, Griffith...

Nombre de messages : 66 Age : 36 Date d'inscription : 26/05/2007

Naoko se retourna vivement.
Elle avait cru entendre un bruit derrière elle, comme un feulement...un chat sauvage? un élève?
Elle frissona, mais se rendit compte qu'elle commençait à devenir paranoïaque. Il n'y avait personne, c'était évident...

Finalement, elle prit une grande inspiration et avança. La porte ne présenta aucune difficulté majeure quand elle tourna la clenche, mis à part un grincement léger, mais qui lui sembla résonner dans le silence relatif de la nuit comme un choeur de cuivre en folie.
Elle se retourna à nouveau. N'avait-elle rien vu bouger?
Non...elle devait se calmer. Elle laissa la porte se refermer toute seule derrière elle, et se dirigea vers ce qui paraissait avoir été il n'y a pas si longtemps une salle d'examen. Des traces brunâtres suspectes sur le sol lui confirmèrent qu'on avait déjà utiliser ette île pour un BR précédent. Merde, il n'y aurait surement plus rien d'utile ici...

A tout hazard, elle ouvrit une armoiree t fut surprise d'y trouver tout ce dont elle aurait besoin.
Tout en prenant quelques flacons de désinfectant, quelques anti douleurs, du fil, une aiguille et des bandages, ainsi qu'une compresse hémostatique, et en les fourrant dans le sac fourni par les militaires, plus volumineux et à moitié vide, elle se surprit à réféchir à la perversité de ce jeu.
On avait visiblement refourni la pharmacie pour que les élèves, ayant une (maigre) possibilité de soins, croient pouvoir échapper plus longtemps à leur destin.

Elle ouvrit ensuite son propre sac et en transvasa la plupart dans le sa militaire. Deux sacs seraient trop enacombrant, et elle en profita pour se débarasser du superflus, ou du moins de ce qui ne lu serait pas d'une utilité énorme ici.
Adieu donc seche-cehveux, livres, crême dépilatoire...elle enferma le tout dans un petit placard, juste au cas où.

Cette fois elle avait vraiment entendu quelque chose...quelqu'un était entré...
L'avait on suivie? Elle ne pouvait prnedre le risque.
Décidant d'abandonner la sortie principale, elle se faufila jusqu'à l'arrière du bâtiment, ouvrit une porte, silencieuse cette fois, et s'enfouit dans la nuit, noire comme un four...

[--> ???]

La silhouette était entrée depuis une ou deux minutes, il eut alors un regard convenu avec Griffith.

" J'y vais, toi tu vas voir si elle passe derrière, si elle est armée ne tente rien prononce juste un truc débile à tue tête je saurais quoi faire. " lui demanda t'il avec fermeté.

Le Mal incarné se faufila en silence jusqu'à l'entrée du dispensaire, là il tâta doucement l'embrasure de la porte : elle était resté ouverte, il la poussa donc pour entrer son arme à la main.
Tout les sens du détraqué de MES étaient en alerte, il scruta attentivement chaque pièce, dans la grande pièce centrale il décela les traces d'un passage récent et d'autres plus anciennes, en effet il y avait du sang qui avait coulé ici par le passé.

Takayama continuait son inspection, rien, pas âme qui vive, pas même un chat.
Il ouvrit donc son sac personnel et prit rapidement tout ce qui était nécessaire pour le fourrer aussitôt dans le sac gentiment offert par les militaires. Toujours l'arme à la main il fît une razzia sur les bandages, pansements, compresses, seringues, antiseptiques et consorts qu'il rangea en toute hâte dans son sac. Il y en avait suffisamment pour deux alors il referma le sac kaki qu'il prit rapidement à l'épaule gauche.

Sekku était arrivé à la porte dérobée du dispensaire, il prit grand soin de dissimuler son nouveau jouet, il lança un regard rapide, personne à l'extérieur. Il ressortit donc puis ayant fait quelques pas il se retourna sciemment pour vérifier qu'il n'avait personne dans le dos, cela fait il fît signe à Griffith.

" C'est bon, j'ai tout raflé on déguerpis d'ici avant que d'autres n'arrivent. On trace vers le sud. " lança t'il.

" Plus le jeu avance et plus je pense que nous allons faire des grandes choses ensemble ! " avoua t’il sincèrement à son allié la mine décontractée.

[--> Le sud - Débarras]

[HJ: Désolé, pas d'inspi']

La présence de Sekku me rassura, je n'étais pas si seul que ça, nous étions prêt à accomplir notre funeste mission!

Nous entendimes tous les deux un bruit inquiètant venant du dispensaie, grace au "savoir vert" je distinguais une ombre mais rien de plus, Sekku me donna l'ordre de faire le tour, je me faufilais prudemment, contournant l'abri, je pus apercevoir que la porte de sortie de derrière était entreouverte, apparemment quelqu'un était passé par là, la personne s'enfuit dans l'ombre de la nuit, d'après le "savoir vert" c'était une femme, je n'avais pas le temps de la poursuivre, Sekku m'attendait!

Il déboucha rapidement par la sortie de derrière lui aussi, apparrement son sac était plus chargé que d'habitude : il avait fait le plein de médicaments!

Intelligent de sa part, nous sommes maintenant mieux équipés pour accomplir notre mission, notre devoir de patriote!

Nous entreprimes enfin de partir vers le Sud, je ne savais pas ce qu'il avait en tête mais je le suivais, j'avais confiance en lui.....

[--> Le sud - Débarras]