Le duo d'enfer ^^ (ryu et Rei privé)

Quand il la rattrapa, elle pensa un instant à stopper le rythme, se dressant enveloppée dans toute sa fierté face à lui. Elle le dévisage paisiblement, la tension évanouie avec les deux pipelettes chieuses loin, la main de Ryu lui titlliant la joue tranquillement:

" Elles plutôt, nan ?" Lui dit-elle avec un charmant sourire un peu faux

Elle croise ses mains devant sa poitrine, décochant un regard à la Lucy au garçon, comme elle les avait vu faire: grands et innocents, sauf que cela devait être comique sur Rei qui ne faisait pas vraiment ange:

" En plus elle avait des grands yeux larmoyants.. Comme çaaaaaaaaaaaaaaaaaa !Sauf que ça m'va vraiment pas!"

Son visage se durçit brutalement et elle tire une latte sur sa clope, observant les élèves se réveillant autour d'elle:

" Et quel pressentiment ! J'sens qu'y a dl'a merde dans l'air !" Déclare-t-elle le plus sérieusement possible

"C'est bon, t'marre pas. " Murmure la jeune fille contre l'uniforme de ryu

elle plisse les yeux et pose son bras sur l'épaule du jeune homme :

"si tu m'adore comme j'suis, tant mieux !"

Et elle le pensait réelement ce qu'elle disait. Jusqu'à là, peu de gens lui avaient montré la même affection qu'à un être humain et savoir que Ryu tenait à elle, réchauffait son coeur endurci par les méandres de la vie (poésie XD)
Elle se laisse aller contre son torse musclé:

"Ah ça, c'est la mouise, on est destinés à devenir fous à cause des élites. J'ai r'contré un élite qui se prenait pour l'shogun et qui chialait d'larmes d'sang. C'est débile, complét'ment débile. Qu'ont-t-ils dans l'tête les profs ? du mou d'chat ?"

Ses doigts fins agrippent la manche de l'uniforme sombre:

* J'veu r'tourner au trafic...* Songe-t-elle un court instant mais la chaleur du garçon est bien plus attirante et elle ne pense plus à cette situtation dans laquelle ils sont englués sans porte de sortie

Citation :

"si tu m'adore comme j'suis, tant mieux !"

Ryu ne put s'empecher de sourire en blotissant le frèle corp de Rei dans ses bras ... il connaissait si bien Rei et avait dut surmonter autant de difficultés qu'elles,qu'il la comprenait , l'appréciait et l'adorait . Tout en la gardant calemement dans ses bras humant son parfum si envoutant il l'écouta parlé ...

'' il chialer des larmes de sangs ... sérieux ... "

dit il un peu étonné ...

"sincerement je pense pas que ça soit la fautes des profs seulement a mon avis ya quelqu'un d'autre dans le coup ... et puis je vois mal SEISAN Mikomi nous enfermez ici ... même si je ne fait confiance a aucun adulte ..."

Ryu se mit machinalement a caraissait les mèches de cheveux de Rei qui couvrait son fin visage ...

Automatiquement, la clope retrouve le chemin de ses lèvres charnues et elle aspire sans que ne lui vienne à l'idée que le parfum toxique embaumera des vêtements de Ryu.
Elle sursaute au contact de la main du garçon dans ses cheveux. Il est tellement tendre avec elle qu'elle en sourit. Si elle n'avait pas été prostituée, elle aurait sûrement été amoureuse de lui mais on n'a pas tout ce que l'on veut dans la vie et qu'es qui lui disait que ce n'était pas déjà le cas, qu'elle ressentait de l'amour envers lui ?
Se rendant bien compte que ce n'était pas le moment de se poser de telles questions, surtout dans cette salle obscure et renfermée; son regard se lève pour croiser celui, plus en hauteur, de Ryu :

" Et y sortait d'trucs pas p'ssibles, qu'y connaissait bien l'mort ! Y'avait aussi l'folle s'ataniste d'notre classe là ! Et la f'meuse gm'ine qu'm'a frappée, j'espère qu'elle a bien eu mal à cause d'mon brac'let." Lance-t-elle avec sadisme, calmement

Puis elle plisse son joli visage blanc:

"D'toute façon les adultes..."

* Ouuuuuuuuuuuuuuuuuwa, c'est quoi c'te vieux moment romantique là ?!*

Rei crispa sa mâchoire et en profita pour éteindre sa clope en la jetant par terre pour finir par l'écraser à coups de talons épais:

* Et ben, et ben... *

"T'sais, sh'pense pas qu'y nous emmerderont, à leurs z'yeux ont doit pas être dignes d'leur attention !"

elle se sent posée dans les bras de Ryu et l'odeur de la cigarette s'estompe lentement de son odorat, remplacé par le parfum ... viril du jeune homme :

"On a interêt ! Je n'me vois partir où qu'ce soit sans toi, ou alors faudra que tu accours pour m'sauver du meurtre !"

elle émet un rire léger à sa propre remarque et se fait silencieuse, savourant tout juste les discussions de fond, la chaleur de Ryu, sa main dans ses cheveux:

* Heureus'ment qu'sh'uis plus p'tite que lui* Pense-t-elle avec un soupir

Elle se sait légérement plus grande que la plupart des japonaises avec ses 1m68 hors talons. Alors encore heureux que le jeune homme ait au moins une bonne tête de plus qu'elle . Elle ne se verrait jamais dans le sbras d'un mec plus petit, ah ça jamais !
Et c'est la seule norme qu'elle ait imposée à ses clients: jamais moins d'1m68, ce qui est pour le moins original mais pas si rare chez les japonais digne de ce nom...

Elle le toise avec un petit sourire séducteur, dressant la tête avec positivité :

" Comment t'as deviné ? J'comptais l'étrangler ou lui arracher les z'yeux...>_________<"

elle détourne le visage avec une expression triste, posant ses deux mains sur les épaules de Ryu:

" Rebuts à jamais, hein ?!"

Elle restait indépendante mais l'idée de faire un bout de chemin avec le garçon au cas où la situation dégénere l'attirait plus particuliérement. Elle repense à cet instant à son cher Takumi, leader parmi les leaders:

* Et c'est parti pour la soirée souvenirs...*

Elle se sentait vaguement fatiguée et lasse. Croiser le regard de Rui lui rendait contenance. Celui qu'elle pouvait nommer comme son meilleur ami était tellement réconfortant et elle avait un minimum de regrets de l'utiliser ainsi. Elle ne méritait pas de rester avec lui.
La seconde d'aprés, son corps entier se figea: depuis quand était-t-elle aussi peu confiante en elle-même ? Elle battit des cils quelques instants, tapant du bout des bottes sur le sol. Trop de souvenirs ressortaient dans ce genre d'endroits, elle devait isoler son esprit et se concentrer sur Ryu...
Elle calque son regard sur son visage fin.

" rien du tout, je m'suis souv'nue de notre rencontre. " Ment-elle, cherchant à effacer la vague d'inquiétude des yeux de Ryu

Elle retourne contre lui sans se presser, recherchant sa protection, se lovant au creux de son bras avec délicatesse, retirant ses mains de ses épaules pour mieux s'installer, un peu sans-gêne.
Oui, maintenant elle se souvenait... Le mensonge devenait réalité.Aussi net et précis qu'une tornade de feuilles, intouchable mais précieux...
Une nuit d'automne, dans une boîte de nuit huppée de la capitale. Deux ans déjà, elle avait à peine 14 ans. Ils étaient jeunes; elle n'était pas encore trop atteinte par la drogue mais le temps a passé, de l'eau a coulée sous les ponts.
Ils s'étaient retrouvés dans la même classe l'an d'aprés et leur relation s'était nouée, devenant de plus solide.
Elle se souvenait encore de la tendresse du garçon cette fameuse nuit, ses attentions, ses mains sur son corps avec une douceur équivalente à celle de Takumi, à qui elle ne l'avait pas associé, et rougit brutalement au présent, enfouissant son visage dans l'uniforme de Ryu pour cacher sa rougeur, si repérable sur sa peau blanche. Elle n'en revenait pas, pourquoi réagissait-t-elle ainsi ? Jamais son visage n'avaient tilté quand elle rappelait ses anciens clients, ses orgies, ses coucheries, l'argent sale qu'elle gagnait de cette manière. Et le mystére restait entier sur ce point-là, ajoutant à l'ambiance déjà tendue de la salle.
Au début, cela aurait du rester une aventure mais Rei était de plus en plus troublée par ses pensée, d'oridinaire normales pour elle, seulement qu'à ce moment ... Elle connaissait bien le jeune homme qui était réputé pour sa froideur avec les femmes et quand ils avaient couché ensemble... Cela avait pourtant été différent. Elle-même se croyait incapable de s'attacher à un homme en relation durable...
Er c'est à cet instant là qu'elle se dit qu'elle devait arrêter la "machine des souvenirs", sinon elle en aurait la migraine, sûrement. il ne faut pas remuer le passé, tout aussi agréable qu'il soit. C'est mauvais pour les affaires et les affaires c'est sacré, surtout quand on est une prostituée aussi populaire que Rei, dans les bas quartiers pouilleux. Le loyer à payer, l'électricité, etc... Elle avait besoin d'argent et tomber amoureuse serait vraiment dur pour elle car elle sera tirée entre celui qu'elle aime (si elle le trouve bien sûr ^^) et son "métier", ce qui ne risque pas de donner un bon mélange.
La seule et première personne qu'elle ait jamais aimée restait Takumi, pourtant ce sentiment semblable qui s'installait en elle, envers le séduisant Ryu, squattait:

" Tout va bien..." Souffle-t-elle avec nostalgie, cherchant elle-même à se convaincre

Non, tout n'allait pas bien. L'existence même de cette nuit où ils se trouvent plongés est bizarre.

Et elle espèrait que la sortie de la salle se ferait bientôt, même si elle croyait pouvoir rester auprés du garçon. Elle n'était ni naïve, ni rêveuse, mais dans ces moments, elle voulait seulement rester prés de lui ...

* Mais bon... J'me savais pas si conne ! J'ai encore l'droit d'rêver j'crois.Mon maquillage n'a pas coulé j'espère, je n'aimerai pas avoir du noir sur les joues à cause du crayon* S' inquiéte-t-elle en redressant la tête, des mèches noires dans les yeux, les lèvres entrouvertes, l'espression perdue

Le problème c'est qu'elle était trop éloignée de la réalité dans cette obscurité pesante et se prenait nette sur le fait de trop réflechir sur des sujets... sans interêts pour elle mais pas si anodins.

Citation :

je m'suis souv'nue de notre rencontre.

Cette phrase résonna dans la tête Ryu tel un cailloux jetté dans un puis extremement rofond. était ce la verité pensait elle tous comme lui a cette fameuse nuit ou il s"était rencontré pour la première fois alors que leur vie n'était avant cela que tristesse et decadance. cette nuit ou ils était encore si jeune et si mure pourtant, le temps et le destin leur ayant volé leur enfance ...
Ryu s'en souvenait parfaitement et dans la solitude ou les moments de doute se souvenir associé au doux visage de Rei éclairé son esprit et balayer tous ses souvenirs noirs et sombres qu'il collectionné malgrés lui...
Ryu resta pedant plusieur minutes perdut dans ses pensée observant le visage blanc de Rei ...
Il essaya de dire quelque chose mais rien ne lui vint, ce sentiment qu'il ressentait le rendait a la fois heureux et malheureux a la fois...

" ....."

La vie ne lui ayant rien donné il dut tous prendre par la violence ce qui lui avait donné une personnalité et un caractère a toutes épreuve ... Seulement la vie lui cachait encore une chose précieuse dont tout personnes a besoin , ce sentiment qui nous transporte et qui nous rend heureux ... n'ayant jamais reçut aucune affection de qui que se soit Ryu n'avait connut que la crainte et le méprit des autres jusqua cette fameuse nuit ou il était plongé dans les tenebres ...
Ryu sessa de penser a tous ces souvenir et serra Rei dans ses bras comme pour l'empecher de lui être retiré ...

Par la suite, elle sentit son étreinte autour de ses épaules, se raffermir. Ryu reste mystérieusement silencieux, une brume étrange voguant dans ses yeux pour dire cela avec poésie. Il avait l'air de revenir de loin, serrant la jeune fille comme s'il avait peur qu'elle ne s'envole.
Elle pose sagement sa tête sur son torse, enfonçant nerveusement ses ongles rouges dans le tissu noir. Elle vvoit du coin de l'oeil, Kao Tento se mettre en mode chaud lapin. si lui ne s'énerve pas, tout va bien.
Pourtant l'ambiance elle-même cloche et la jeune fille s'en veut légérement d'avoir causés ces éventuels sourires chez lui. Elle s'en voudrait de le faire souffrir et se colle à lui avec séduction, se tranquilisant. Elle repousse avec honte ses sentiments, n'étant pas si sûre de vouloir accepter de l'amitiée améliorée. Pourtant, elle est heureuse avec lui. Bien plus à l'aise qu'avec la plupart de ses clients. Entre ses bras, elle redevient le petit garçon du collège qui ne savait pas qu'il était en réalité une fille. Elle avait simplement besoin de tendresse et il semblait que ce fut réciproque. Il n'avait pas reçue une grande affection dans sa famille ou dans sa vie. Elle tentait de le réconforter du mieux qu'elle pouvait alors en le câlinant à cet instant précis. Mais c'était plutôt lui qui lui donnait de sa présence rassurante.

D'un rapide coup d'oeil, elle observe l'ensemble de la salle : les deux chieuses élitistes en ont accueillie une troisième. Le danger se précise dangereusement.
Trop dur de réfléchir mais rien ne vaut la réfléxion pour échaîner sur une autre sujet. Un de ses clients le dit toujours.
A vrai dire, Rei sait que Ryu est plus fragile qu'il ne le prétend. Mais c'est son cas à elle-aussi. Difficilement, ils ont grandi mais leur rencontre les a déjà fortifié. Leur rencontre au lycée, pas l'autre, si courte:

" Ryu, qu't'arrive-t-il ? A quoi rêves tu ? T'es absent." S'enquiert-elle

(ils arrivent quand ces putains de profs ??? huhu, le temps commence à être long )

Elle dessine sur son visage aux traits fins, un délicieux sourire chaleureux, tout en s'installant confortablement contre le garçon. Elle remarque cette traînée de Sumire un peu plus loin, avec Zak et Ken. L'ambiance a l'air d'être tendue au maximum dans cette zone-là. Elle s'appuie sur les épaules de Ryu, assombrissant son expression: il a l'air tellement pensif et en ressemble plus au garçon qu'elle connaît habituellement. Elle se demande ce à quoi il peut bien réfléchir et pose sur lui un regard plein d'une convoitise dissimulée dont elle ne se rend pas compte elle-même. Il ne doit pas patir...
Rei a l'impression que cette nuit artificielle les a plus rapprochés qu'autre chose. Elle qui s'en fichait de rester solitaire, ressentit à présent de puissants appétits s'éveiller dans le bas-ventre, comme une faim cruelle et instable. Pourtant, il lui a dit qu'il était juste fatigué. Alors pourquoi cette mine concentrée ?
Elle se dresse face à lui, assit au sol, sur ses genoux, se placant juste en face de son visage. Elle fond dans son regard avec un réalisme étonnant et se déait de ses mains douces, pour enlacer des siennes ce cou tendre et cerclé d'un collier de métal froid:

" Je me sens triste de te voir si pensif...." Souffle-t-elle sans sourire

Ils devaient être bizarres à voir, petit couple de rebuts censés être durs et sans crainte, pourtant enlacés comme des enfants peureux. Mais Rei n'avait pas honte, ell sentait que quelque chose d'important se tramait et qu'elle aurait besoin de toute son âme de Ryu...

Rei saute sur ses pieds pour le suivre, entendant aussi les battements des pales d'hélico, ainsi que celui, moins fort, de son coeur contre sa poitrine, qui avait manqué un battement avec l'apparition de l'engin:

"Tu crois Ryu ?"

Elle effaça rapidement de sa pensée ce que le jeune homme avait tenté de dire, se concentrant sur l'événement. D'un côté, elle regrettait que ce soit déjà fini...

Elle serre dans sa main celle de Ryu, si large, les yeux écarquillés par la lumière vive:

"Faut qu'elle s'grouille. Si c'est elle qui nous a foutu la d'dans jl'a buterai! "Grogne-t-elle, sa mauvaise humeur retrouvée

Elle observe l'engin volant se poser, restant avec le garçon, en sureté. Le boucan effroyable ébranlait les vitres, faisait vibrer le plancher.

Les professeurs entrent dans la salle accompagnés d'une vingtaine de militaires.

[Suite des topics dans l'étape 2 --> Attention: Bien lire les explications au début. Merci. Bon jeu les jeunes^^]